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S’armer

Jan 27, 2022 | 0 commentaires

Martin Hirsch, directeur de l’APHP, payé plus de 200.000e par an par les cotisants, vient de suggérer que l’on cesse de prendre en charge les non-vaccinés hospitalisés.
Il le fait le jour de la sortie de Treize Pillards en librairie, livre dans lequel je tire son portrait, parmi une dizaine d’autres soldats discrets de la macronie, et reviens sur un parcours fait de pillages et d’escroqueries.
Vous êtes des dizaines à m’avoir envoyé des photos qui me réchauffent l’âme. Le diable vauvert a eu le courage de publier cet ouvrage à prix coûtant (7e), en réduisant au minimum tous les coûts, en sachant très bien les risques que nous prenions.
Si je vous incite donc à vous le procurer, ce n’est pas pour nous enrichir (à un peu moins de 50 centimes par livre de droits d’auteur, on serait mal barrés), mais d’une part pour appuyer les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs qui ont décidé de nous appuyer, et d’autre part, pour en faire une arme à opposer à ceux qui prétendent nous gouverner.
Ils nous gouvernent par la honte et l’intimidation, l’utilisation systématique de l’humiliation.
Sachons retourner ces armes, en montrant l’obscurité de leurs légendes, et les saletés qu’ils ont générées.
Courage à tous, pardonnez les absences qui ces longs et violents mois ont pu m’habiter. Je reste à vos côtés, et toujours, toujours plus prêt à les enflammer.
Faites tourner ces oeuvres, partagez les, volez les. Ce sont des outils mis à disposition pour que, face à des déclarations comme celles-ci, leurs soient immédiatement renvoyée la violence qu’ils essayent de nous infliger.
Ce sont des outils pour nous protéger, et fixer des limites à ces atrocités qu’ils ne cessent d’enfanter.

La merveilleuse histoire De Nissia Benghazi (et de ses amies) -version censurée

La merveilleuse histoire De Nissia Benghazi (et de ses amies) -version censurée

J’aimerais vous entretenir d’une femme qui a détruit une partie de ma vie, et de deux autres qui ont décidé de l’accompagner.

Son nom est Nissia Benghazi.

Mme. Benghazi se présente à la justice, aux experts et à moi-même comme une sérieuse étudiante en sciences politiques doublée d’une dirigeante d’ONG pour les droits de femmes (sic), avec un profil à l’époque sobre.

Elle passe en réalité son temps entre Mykonos, Ibiza et Saint Tropez, où elle vend son intimité jusqu’à trois mille euros pièce, travaille avec des « promoteurs », dont un certain Hermann Njoh, qui proposent à des femmes de son genre de participer à des « soirées privées », et lorsqu’opportun, des appartements à louer, contre menue rémunération. Une tchointchoin, donc, dit vulgairement, particulièrement repérée et appréciée de certains forums reddit, qui n’a n’a que des instructions de façade à l’université, « travaille » pour des ONG fantômes et mène plutôt grand train et plus grande vie, avec des hommes fortunés, de palaces en beaux appartements où elle se trouve souvent gracieusement logée.

Photographies postées sur les réseaux sociaux et commercialisées par Nissia Benghazi quelques mois après les faits

(Première nota bene: je n’ai aucun problème avec les prostituées – sauf quand elles prétendent bosser pour des ONG de façade en faveur des droits des femmes tout en se vendant au plus offrant pour faire tomber dans leur pièges des garçons trop bêtes pour s’en douter)

Nissia a grandi à Dakar et a décidé de déployer ses charmes à Lisbonne, d’abord, puis à Paris.

Pourquoi s’y intéresser ? Parce que c’est cette femme qui, après m’avoir sollicité, a initié la fameuse affaire de la Lamaline, en m’accusant faussement de viol courant 2021.

Je n’en ai jamais parlé, attendant de comprendre ce qui se jouait, tentant de ne pas spéculer au sujet de cette affaire qui m’a dévasté. Elle est désormais tant enfoncée en la laideur et le mensonge qu’il m’apparaît désormais utile d’en dire la vérité. Car cette affaire est loin d’être achevée.

Le 29 avril 2021 donc, Nissia Benghazi, qui, l’avant-veille après m’avoir sollicité sur Instagram, s’était présentée à moi, avait passé la journée, la soirée et la nuit à mes côtés, s’endormant dans mes bras avant de m’embrasser en me quittant, était revenue me voir pour m’annoncer avoir déposé une main courante et dire qu’elle envisageait de la retirer.

Vous imaginez le choc et la violence.

Je suis un homme assez solitaire qui donne beaucoup d’importance à mes relations intimes, dans un contexte particulièrement violent où il est devenu difficile, au sein de la société et dans la position en particulier, de faire des rencontres sincères, et de construire des rapports sans se dévaster.

Le choc est d’autant plus violent que Mme. Benghazi, qui était venue, sans me le dire, accompagnée d’un homme qui la suivait à distance, joue de ses intentions, dit envisager de se rétracter, fait mine de m’interroger sur les faits, et, après ce qui ressemble rétrospectivement à une tentative d’extorsion, comprenant que quelque chose ne marche pas, bascule l’air de rien sur des sujets frivoles avant de partir en se disant désolée et disant espérer que l’on se reverra.

Je me retrouve là, seul, effondré.

Je découvrirai plus tard ce qu’elle a raconté aux policiers d’abord interloqués, dont Hanae Gonthier qui n’y croirait pas une seconde.

Tout se joue dans l’ambiguïté de ses déclarations. Interrogée, elle reconnaît rapidement qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni surprise, ni contrainte. Devant les policiers, Mme. Benghazi semble tâtonner, comme si on ne lui avait pas tout à fait expliqué quel chemin emprunter.

Elle parle d’un opiacé, puis, après avoir hésité, que je serais « devenu fou furieux » après avoir pris une (1) gélule de Lamaline, alors que, passé minuit, nous étions dans la chambre sur mon lit, et que nous nous apprêtions à voir un film. Une gélule de Lamaline, soit en termes de posologie, l’équivalent d’un tiers de codoliprane et un demi-expresso.

Cela, Mme. Benghazi le sait.

 Les policiers l’interrogent.

« Fou furieux » – dites-nous, c’est à dire ? Là encore, Mme. Benghazi ne semble pas très assurée. Eh bien fou furieux, répond-elle… c’est à dire… Eh bien, je lui aurais embrassé l’oreille, montré mes pieds (ou demandé de montrer ses pieds, les versions varient, sic), et insisté pour coucher, ce qui l’aurait amenée à, terrorisée (sic), enlever son tshirt, son pantalon, me demander de mettre un préservatif et enfin consentir à un acte sexuel avant de rester dormir nue avec moi, de se réveiller après moi et de partir en fin de matinée. Ce n’est plus les sourcils qui se levaient, mais l’âme entière. Un « viol » sans violence, menace, contrainte physique ou surprise, à zéro jour d’ITT, accompli, selon elle, avec douceur, qui plus est.

Évidemment, Nissia Benghazi, qui pensait peut-être pouvoir se contenter d’un vague récit qui lui servirait ensuite de monnaie de change, ne s’attendait pas à ce qu’on la questionna tant.

Car les policiers informent immédiatement leur hiérarchie qui informe à son tour les autorités qui comprennent immédiatement l’intérêt de la situation. L’auteur de Crépuscule, l’avocat des gilets jaunes, de Pavlenski, le proche d’Assange, etc, soudain entre leurs mains.

Benghazi ne s’y attendait peut-être pas. Elle avait probablement prévu de sortir de là avec le papier qu’elle aurait à monnayer. C’est une hypothèse. On ne sait pas. Après tout, lorsque l’on s’est vu, c’était elle qui avait principalement parlé. Elle ne semblait pas particulièrement intéressé par mes mondes, sauf lorsque l’on parlait de mondanités.

Un bruit sourd commence à bourdonner, tandis que Mme. Benghazi est retenue au commissariat, où on lui demande de patienter. Ce bruit sourd, c’est celui de la machine d’Etat, Élysée en tête, qui se met en branle, et décide de se saisir d’une « affaire signalée », mécanisme qui permet au pouvoir, sur certaines affaires, de faire produire des rapports réguliers par les procureurs et de se « tenir informés ». Comme vous le verrez, cette intervention est avérée. La macronie a les dents longues, et elles aiment rayer le parquet.

Moins de 15 minutes après le début du dépôt de la main courante, qui ne mentionne pas de faits de viol et sera finalement classée, faute de catégorisation pénale possible, dans « autres infractions », une enquête préliminaire est ouverte sur ordre et  à l’initiative du Procureur de Paris Remi Heitz, fidèle parmi les fidèles de la macronie, dont la politique constante lui interdit pourtant de le faire sans plainte préalable de la victime. Le Procureur le sait. Alors, une voiture est immédiatement et spécialement affrétée pour aller chercher Mme. Benghazi et la lui faire signer loin du commissariat où elle se trouvait, et où la policière lui avait indiqué que les éléments qu’elle présentait ne correspondaient pas à un viol, à la plus protectrice et contrôlée 1ere DPJ La machine était lancée. A partir d’une main courante que Madame Benghazi, en panique, et qui tente de me joindre pendant le trajet, chercherait à faire retirer moins de 24h plus tard, disant aux policiers se sentir mal et ne jamais avoir été contrainte, main courante qui n’invoquait pas de viol, une enquête préliminaire est donc ouverte contre sa propre politique, avec mobilisation spéciale de services de police, pour s’élancer.

Mme Benghazi, qui donc m’avait appelé en cours de route vers la 1ere DPJ (drôle de réflexe, comme si elle était pressionnée) reçoit instruction ferme de ne pas me revoir. Elle n’en décide pas moins de le faire, de me faire part de ses « incertitudes », et, une fois rentrée chez elle, d’appeler le commissariat le lendemain pour dire qu’elle n’a pas été violée et (n’ayant atteint ses objectifs, on l’imagine) qu’elle souhaite retirer sa main courante.

Cet appel est important. Car Mme. Benghazi prétendra par la suite l’avoir passé suite à la pression médiatique. Or les PV ont démontré qu’il intervient une heure avant la parution du premier article. Une heure. Soit le temps qu’il va falloir au parquet et aux policiers, sur instruction de l’Elysee, pour faire fuiter l’affaire afin de faire pression sur Benghazi. « Jamais je n’ai vu fuite si rapide », me dira un expert psychiatrique au cours de l’enquête. En effet. Mais c’est qu’il s’agissait d’éviter l’irréparable. La communication à la presse va ainsi faire part d’une plainte dont Mme. Benghazi dira deux jours plus tard aux enquêteurs ne pas se souvenir l’avoir déposée, et va se transformer en une campagne pour l’intimider. Aziz Zemouri, feu journaliste, fait fuiter son lieu de naissance et ses déclarations. Et cela marche. Madame Benghazi est terrorisée.

Terrorisée, semble-t-il, au point de m’écrire des messages pour s’indigner et me demander de l’aider. A moi qui suis censé l’avoir violée. A moi qu’elle vient de tenter d’extorquer. Elle dit à l’enquêteur ne pas se sentir protégée par la police. Elle semble sincère à ce moment-là. Elle comprend qu’elle est en train de tomber dans un piège beaucoup plus grand qu’elle, et qu’elle a elle-même formé. Moins d’une heure après qu’elle ait appelé le commissariat pour se rétracter, et alors que le policier lui avait fort opportunément demandé d’attendre jusqu’à lundi, la France entière parle de son affaire et son nom menace à tout instant de fuiter.

Tchoincita, que dans ma grande naïveté, je crois encore sincère, dépasse son désarroi et après avoir un peu bafouillé, est contactée le lundi par le commissariat, en amont de sa venue, sans que rien ne l’explique.

Dans l’échange tel que retranscrit, elle affirme ne pas se souvenir avoir porté plainte et, lorsque l’officier de police lui lit le PV qu’ils lui ont fait signer, affirme qu’elle a besoin de temps pour s’interroger Entre temps, un homme, Pierre Antoine Rousset, l’a intensément démarchée.

Il est le « directeur » d’une « agence » de mannequins, en fait une société fictive domiciliée dans une boîte aux lettres, sans bilan, inconnue au bataillon. Il a échangé par téléphone avec elle pour la première fois deux semaines avant les faits, et va devenir son principal interlocuteur pendant la période. Il lui « suggère » avec insistance un avocat qui va la prendre en main. C’est d’ailleurs ce dernier et non Benghazi qui appelle finalement le commissariat le lendemain pour dire que sa nouvelle cliente était confuse, qu’elle était sous pression médiatique restera désormais au dossier.

A partir de cet instant, cornaquée par ce confrère et un second, Mme. Benghazi va prendre la décision de mentir de façon éhontée, sur tous sujets, pour tenter de se sauver. Va-t-elle être payée ? Qui est Mme. Benghazi, qui sur tous les plans ne va cesser d’inventer des faits pour se sauver ? Une petite michto qui a mal calculé son coup, et qui va être récupérée ? Une prostituée qui sait feindre la naïveté, et qui dès le départ, était orientée ? Une âme perdue sans cesse instrumentalisée ? La suite va le révéler.

Commence l’enfer pour moi, qui viens d’entrer dans ma trentaine et voit ma vie dévastée. Placement en garde à vue pour le simple plaisir de l’humiliation, GAV vidée de son sens par le refus de Tchoincita 1ere de participer à la confrontation, et par le psy de se déplacer (il a compris que l’affaire est bidonnée ).

Je sors libre faute d’éléments pour me présenter à un juge (ou plutôt faute pour le parquet d’avoir le bon juge sous la main) mais, étrangement, le parquet refuse de classer. Quelques jours plus tard, je suis convoqué à 50km de Paris. Curieusement, le parquet n’a trouvé aucun expert psychiatre dans Paris. Je me retrouve auprès d’un médecin, Franck Moquin, de formation généraliste, qui va pendant six heures procéder à une offensive hors norme, lors de laquelle il tente par tous les moyens de me déstabiliser. Condamné par son ordre, faisant l’objet de nombreuses procédures, n’étant pas inscrit sur les listes d’experts judiciaires et maqué avec le parquet qui l’utilise pour orienter certaines affaires sensibles (dont l’affaire Besson), je découvre par la suite que cet homme, qui est devenu psychiatre grâce à une sorte de validation d’acquis, n’est même pas inscrit sur les listes d’expertise. Forcé de reconnaître que je ne suis pas susceptible de commettre les faits reprochés, il rend cependant un rapport à charge dont nous réussirons à démontrer qu’il a été… falsifié, me faisant tenir des propos que je n’ai jamais énoncés. Pendant ce temps, l’expertise de Mme. Benghazi, expédiée trente minutes par visioconférence, atteste d’une double emprise (que j’aurais imposée, en moins de 12h ! sic), parfaitement utile pour tenter de combler les failles de son récit et coller à sa nouvelle version, construite par son avocat, à savoir qu’elle aurait été victime d’un viol par.. contrainte morale. Cette expertise, comme la mienne sera entièrement contredite par l’expertise de l’instruction, qui conclura au contraire que Mme. Benghazi n’est ni impressionnable, ni influençable, mais qu’importe.

Déjà prime la nécessité de sauver le dossier. Car quelque chose se trame. Le parquet a été patient, espérant que la lourde médiatisation lui permettrait, comme c’est souvent le cas, d’obtenir d’autres témoignages plus ou moins sérieux ou intéressés pour renforcer son affaire. Mais rien n’est venu. C’est une évidence. Je suis un jeune homme plutôt timide, respectueux, qui ait des relations longues, et n’ai rencontré que depuis peu des personnes plus épisodiquement, suite à une rupture amoureuse très politique.

On y reviendra. Le parquet n’a rien à se mettre sous la dent. Alors voilà qu’après avoir instrumentalisé les experts, il décide, l’air de rien, de donner tout simplement accès au dossier à Benghazi pour qu’elle puisse ajuster son discours au regard de mes déclarations avant de se voir interrogée une nouvelle fois. Voilà donc Benghazi qui informée de mes déclarations, ajuste les siennes et tente de construire (maladroitement) cette hypothèse de la « contrainte morale », ce qui va amener à l’ouverture d’une instruction suivie directement par l’Elysee, qui apparaît à l’origine directe des fuites dans la presse, via la conseillère justice de Macron, Mme. Hélène Davo, et qui sera informée « en amont » de ma mise en examen (Ministère de l’injustice, Grasset).

Ça ne s’arrête pas . Le dossier est particulièrement faible, pour rester dans l’euphémisme. Le parquet obtient donc, par sa connaissance du rôle, la désignation d’une juge faible et complètement soumise à ses velléités, directement arrachée des tréfonds du troisième concours et de fonctions de seconde zone et propulsée cinq mois plus tôt, sans aucune compétence ni expérience à l’un des postes les plus puissants de Paris. (Nadia Zaïd si tu nous lis). Celle-ci lance immédiatement une commission rogatoire portant sur ma vie privée, qui va se déployer sur plus de deux ans, et la confie au service qui s’était déjà chargé de l’enquête préliminaire, à savoir la 1ere DPJ, dirigée par Mme.

Marie-Elisabeth Ciattoni, qui va signer tous les PV de synthèse et suivre personnellement l’affaire, alors que je représentais pourtant dans une procédure pénale un client policier, Olivier Pascual, ancien collaborateur du directeur de la PJ, les accusant notamment de harcèlement moral, mais aussi de couvrir divers trafics et violations déontologiques graves, client que j’avais accompagné moins de trois mois auparavant déposer plainte à l’IGPN contre elle. Le résultat est évident: les fuites se multiplient, vont être intimidés ou placés sous surveillance, tous les témoins à décharge, et toute une série de manœuvres « hors dossier » vont se multiplier.

Parmi ces témoins, pourtant rien de moins que le petit copain de Benghazi lui-même au moment des faits, qui affirme, ce qui sera confirmé plus tard, qu’elle était allée le chauffer le lendemain des faits en racontant son « viol » pour l’exciter « en se marrant », ce qui le traumatisera au point de demander à être entendu.

Tchoincita, embarrassée, tentera de nier avoir eu un rapport avec lui avant de se rattraper en produisant un faux, des messages tronqués censés démontrer qu’il agirait par jalousie. Tchoincita 1ere continue de mentir. Elle prétend ne pas connaître son « promoteur » avant que celui-ci confirme travailler avec elle, multiplie les destructions de preuves, tente de placer des faux témoignages, etc. On le découvre, le démontre, rien n’est fait. La juge refuse nos demandes d’acte, fait comme si de rien n’était, continue son bonhomme de chemin.

La chose est lamentable mais atteint de nouveaux sommets. Le master geste: une semaine après ma mise en examen, Tchoincita 1ere tourne dans un clip où elle montre avec un grand sourire à la caméra une fausse boîte de médicaments avec laquelle elle vient de droguer son comparse, tandis que défile en bandeau le message suivant « en matière de médicaments, deux avertissements en valent mieux qu’un ».

Qu’est ce qui arrive à Mme. Benghazi ? Est-elle grisée par le succès de son mensonge ? Est-elle financée, appuyée ? La réalité est que d’une agence noname, sans domiciliation, celle-ci est entre temps récupérée par une plus prestigieuse, qui la met en orbite et dont le fondateur est reçu à l’Elysee.

Comment envisager faire le plus beau doigt d’honneur jamais vu à la justice, aux véritables victimes, et évidemment aux personnes concernées par la procédure ? On ne sait pas. Mais cela n’embarrasse visiblement pas.

On pourrait s’attendre à un sursaut de dignité de la part des juges à ce moment-là.

Rien ne se passe, et quelques jours plus tard, après avoir prétendu à une deuxième experte avoir vu son rapport à la pudeur et l’intimité très affectés par les évènements, Benghazi, entre deux nuits dans des palaces, part en Espagne faire le shooting qui ouvrait ce fil avec un photographe accusé de viol,David Bellmere.

Reste que, certes humilié, dévasté, je continue à agir et multiplie les engagements qui, pardonnez-moi, emmerdent l’Elysee. Surtout, toutes mes anciennes amoureuses, dûment convoquées, témoignent de ma douceur, et de leur incrédulité.

Ca patine.

Les mois passent et on ne trouve rien.

Les délais de la commission rogatoire expirent. A défaut de trouver, on se dit qu’il faudra en inventer.

Et c’est là où ça devient intéressant.

Tchoincita 1ere ment mal, s’est complètement plantée sur les effets de la Lamaline, n’était visiblement pas été assez préparée, et en plus ne se fait pas discrète, multipliant les fêtes dans les lieux de luxe et n’étant visiblement pas du tout traumatisée. Je continue à me battre, et à défendre des personnes en difficulté. Je deviens l’avocat des grands frères, de Kemi Seba, on avance sur les poursuites contre l’Union européenne sur les politiques migratoires, on fait un boucan monstre en dénonçant les liens entre le PSG, le Qatar et l’Elysée.

Et je continue surtout de construire le travail de révélations et de pensée politique, avec des livres qui sont lus et produisent d’importants effets. Certes, à un an d’élections critiques, ils ont détruit ma vie, dévasté mes proches, m’ont fait ressentir une honte profonde et m’ont isolé. Certes, il y a des jours où je peine à marcher. Certes, les médias ont enfin le prétexte pour ne plus me donner la parole et une partie de la gauche, instrumentalisée, a se détacher de moi. Certes, je ne peux plus enseigner, suis profondément humilié, sait qu’ils ont désormais prétexte pour me surveiller.

Mais ils n’ont pas réussi à m’éliminer. La course contre la montre est lancée. On parcourt Paris à la recherche de nouvelles victimes. C’est à la procédure. On en poursuit même ! Problème, les témoignages sont constants. Garçon doux, gentil attentif, jamais violent, plutôt solitaire, pas pulsionnel ni agressif pour un sou. Alors le temps passe, les délais expirent, les choses commencent à presser.

C’est alors que sort, in extremis, de nulle part, Tchoincita 2.

Son nom ? Sharon Hakim, 29 ans. Sa fonction ? Actrice ratée.

Sa compétence ? M’avoir été présentée par Leslie Joy Morel, que je découvrirais être la… meilleure amie de Gabriel Attal, courant 2017, et m’avoir connu quelques mois.

Mme Hakim est très remontée contre moi. Elle me connaît mal, je ne l’ai jamais acceptée dans mon premier cercle, mais elle est la principale source d’un article, publié courant 2021, par Mediapart, dont le seul mérite avait été de montrer que cet organe était capable de faire pire que toute la presse qu’ils ne cessent de démonter lorsque leurs intérêts sont en jeu. Rappelez vous, Mediapart dont le fondateur est très en colère contre moi depuis que j’ai rappelé que les hérauts de la condition féminine et de la probité avaient été créés grâce à l’appui d’un ancien proxénète devenu milliardaire et le plus proche appui d’Emmanuel Macron. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1570054533366527&id=100010859856042…

Alors Mediapart a décidé d’enquêter sur moi, ou plutôt sur mon intimité, deux ans durant, en prenant appui sur cette Sharon Hakim qui leur assure, courant 2019, que j’aurais un comportement problématique avec les femmes, et qu’il faudrait s’y intéresser. L’article qui sort opportunément juste après la fin de la garde à vue (ils me laissent 48 heures pour répondre à des dizaines de questions) est un empilement de n’importe quoi qui tente de me faire passer, successivement pour un pédophile, exhibitionniste, voyeur, violeur harceleur.

Il est en fait vide et n’aurait jamais dû être publié, suscitant un gros backlash des abonnés, qui avaient laissé six cent commentaires négatifs sur six cent cinquante, comprenant ce qui se jouait.

Bref, Mediapart pas content que j’ai balancé qu’ils avaient été fondés grâce à l’argent d’un proxénète, qui voyait se dessiner le classement sans suite, avait sorti du royaume des morts Sharon Hakim, qui non seulement leur avait raconté n’importe quoi, mais ne trouverait personne de sérieux pour l’accompagner.

Résultat, devant les enquêteurs, Mme. Hakim se dit « déçue » dû résultat.

Mais elle ne lâche pas.

Informées en violation du secret de l’instruction, du déroulé de celle-ci, elle se présente « spontanément » à l’enquêteur précisément en charge de moi. « Spontanément ».

Sauf que, lorsqu’interrogée par la juge…

Sharon Hakim donc, qui m’avait pourtant bien fait chier pendant des mois pour tenter de sortir avec moi, trouvant « spontanément » (haha) l’enquêteur précisément en charge de mon affaire (quel talent), après avoir « spontanément » démarché Mediapart au moment où son directeur me menace publiquement, se présente enfin à un enquêteur soulagé qui sait certes qu’il est hors délais, mais à qui l’on avait promis une puissante victime.

Elle lui raconte alors ce qu’elle a déjà raconté à Mediapart. A savoir que je lui aurais mis, un jour, courant 2017, une main sur les fesses alors qu’on était, selon elle en train de s’approcher sur mon lit, tard dans la nuit, pour savoir, selon elle, « qui allait céder le premier ». C’est tout.

Ouai. La scène est inventée, mais qu’importe. L’enquêteur est embarrassé. Il l’invite quand même, et le fera à plusieurs reprises, à porter plainte pour agression sexuelle. Ce qu’elle refuse. Elle ne veut pas « prendre le risque d’un procès en dénonciation calomnieuse », écrit t-il à la juge.

Pas téméraire, la guêpe qui s’agite depuis deux ans pour me dévaster. Alors qu’elle refuse de se constituer partie civile, dit ne pas avoir été victime, refuse de se rendre à plusieurs convocations, la sanction tombe le 1er juin, date de la sortie d’Hanouna et alors que mon client Ousmane SONKO, joue le destin de son pays au Sénégal – ce qui n’a pas ému la juge qui a absolument voulu me voir convoqué à cette date-là: me voilà mis en examen pour agression sexuelle. Six mois après son « agression », la même clocharde qui vient d’agiter terre et mer pour me nuire avant de tenter de tourner casaque m’écrivait ceci.

Qui ne devine là les mots d’une femme profondément affectée.

Cauchemar fini ? Non, vous rigolez. Il ne faudrait pas s’arrêter en chemin. Puisque les mises en examen sont si peu chères, pourquoi ne pas en ajouter ?

C’est ainsi que Sharon, peu avare en joyeusetés, et cherchant absolument à se coordonner, révèle qu’elle a sollicité… la meilleure copine de Gabriel Attal (ça ne s’invente pas) Leslie Joy Morel, pour tenter de la convaincre de l’accompagner. Leslie Joy Morel est un drôle de spécimen, que j’ai bien aimée, qui a fait SciencesPo Paris et qui, après avoir rêvé de devenir actrice, s’est effondrée, a fini dans une conserverie à Vannes et a détruit sa vie, après avoir été la plus proche du chouchou de la macronie.

Un drôle de spécimen donc, qui m’aimait beaucoup (check my insta courant 2017), jusqu’à ce que, décompensant ou étant soigneusement accompagnée (qu’importe, vous verrez), elle se convainque que ma famille était en fait composée de vampires (true story, c’est à la procédure).

Leslie donc, adorable femme, complètement frappée, intime de la macronie, sollicitée par Sharon pour tenter de monter un dossier aux côtés d’une troisième comparse, Lea Mandana Roche, déjà condamnée à six mois de prison pour dénonciations calomnieuses pour viol, ce qui va amener à l’écarter. Sharon, Leslie, et bien sûr, Gabriel himself, trop bien informé, et trop ravi de ce qui se trame, informe dès le départ de tout ce dont il est question. Pourquoi l’enquête a duré si longtemps ?

Eh bien pour cela. Il fallait – et cela a pris deux ans – réunir, briefer, conditionner ces personnes pour les amener à témoigner. Et quels témoignages ! Parce que Leslie n’est pas le plus beau spécimen de l’année. En deux dépositions lunaires, pourtant préparées, écrites laborieusement, sur plusieurs mois avec l’aide des enquêteurs, qui vont aller jusqu’à la poursuivre dans Paris pour les lui faire signer, elle affirme certes avoir été violée la nuit du 8 au 9 novembre 2017. Mais on retrouve tout de suite les textos montrant qu’au lendemain des supposés faits, elle m écrivait avoir dormi comme un ours, se montrant très heureuse et excitée au sujet de ce qui venait de se passer (pseudos de l’époque)

Surtout, on se rend compte qu’elle ne décrit pas un viol, et sur quarante pages, 90% sont dévolues à sa vie, ses échecs, ses amours. Le genre de témoignages si lunaires qu’ils sont normalement immédiatement classés, et entraînent des poursuites immédiates pour dénonciation calomnieuse. Ce sera l’inverse. On l’invite à porter plainte, à se constituer partie civile. Parce que oui, comme Mme. Benghazi, comme Mme. Hakim, Mme. Morel, qu’on est allé chercher, n’a pas porté plainte spontanément. On cherche au contraire à par tous les moyens la convaincre de le faire. On aimerait un tel zèle dans le traitement de toutes les affaires de violence sexuelle. Comment décrit-elle ce supposé viol, invoqué cinq ans après les faits ? C’est qu’apparaît un nouveau problème. Mme Morel n’invoque à aucun moment une opposition à l’acte sexuel. Là encore, ni menace, ni surprise, ni contrainte, ni violence. Lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements, elle a même cette réponse lunaire:

Entre quarante pages de délires sur des rituels sataniques, ses amours perdus pour un jeune garçon homosexuel et des réflexions sur ses échecs, ma famille et sa vie, Mme Morel avait, après avoir été lourdement sollicitée, a certes fini par utiliser le terme « viol ».

Mais elle a aussi admis s’être rendue deux jours plus tard à une soirée et fait la fête jusqu’au petit matin à l’endroit même où les faits s’étaient supposément déroulés, a continué à échanger comme si de rien n’était, a dit avoir dormi comme un ours le soir des faits, n’a été crue par personne dans son plus proche entourage qui sait ses talents d’affabulatrice et la profonde dépression qu’elle est entrain de traverser depuis des mois, qui l’amène à accuser tout et n’importe qui de n’importe quoi. Qu’importe. Elle a utilisé le terme de viol dans une procédure qui cherche par tous moyens à persévérer Et c’est tout ce qui comptait. Le 1er juin 2023, un an et demi après qu’elle ait été entendue, cinq ans après les faits, mise en examen.

Voilà. C’est tellement important que je tenais à en parler. Car vous imaginez l’impact, c’est la seule chose recherchée, que tout cela peut engendrer. Voilà la réalité derrière les termes particulièrement violents que nos puissants aiment à déverser dans l’espace public, en profitant de l’impunité qui a longtemps régné sur ces sujets pour instrumentaliser les féminismes et tout dévaster. Cette affaire a fait mille fois l’objet d’une publicité massive afin de me détruire, en violation délibérée et instrumentale du secret de l’instruction, dont tout le monde se fout et avec pour seul objectif de me détruire en utilisant des termes (« viol », « agression sexuelle ») sans rapport avec le réel. Pour m’isoler et m’humilier. Pour me faire sentir honteux et me désactiver. En faisant fuites au compte goutte, quand ça les arrange, des informations sélectionnées.

En faisant durer, année après année, une procédure qui n’aurait pas dû exister, pour mieux faire trembler, durer.

En accumulant des détails sur mon intimité pour maintenir la pression. Tuer silencieusement, pour s’assurer de faire perdre à l’autre toute dignité.

En parler, c’est se libérer de ce chantage unilatéral, ou eux peuvent tout dire, tout faire, et nous, nous taire et encaisser.

Le faire en l’assumant, et en donnant les preuves de ce qui est avancé, c’est retrouver sa condition d’homme là où ils l’avaient volée.

Je ne suis pas dupe du danger que je représentais et continue de représenter pour de nombreuses personnes, dans ce pays qui a décidé de m’accueillir et de me naturaliser.

Et c’est bien parce que c’est le cas que je ne lâcherai jamais. Je tiens à les prévenir: qu’ils insistent, et on redoublera. Gatsa Gatsa, comme disent les sénégalais. Je n’ai rien à me reprocher, et en des termes très crus: je les emmerde, eux et tous ceux qui leur ont servi de conscients ou d’inconscients relais.

Ils sont la laideur et la chose la plus indécente que l’humanité ait enfantée.

Il est impardonnable d’instrumentaliser ces questions pour détruire des individus qui menacent vos intérêts, car ce faisant, ce sont les vies de milliers d’autres que vous affectez.

Les fausses accusations, les procédures instrumentales sont une plaie que j’ai vu détruire durablement des dizaines de personnes, alors que les véritables victimes continuent d’être ignorées, menacées, écrasées.

Les violences sexuelles sont un enjeu civilisationnel fondamental en ce qu’elles détruisent durablement les personnes, interdisent l’accès au désir, à l’amour, sont source de pathologies qui menacent la société.

Elles doivent être violemment réprimées, comme toute forme d’exploitation de l’autre qui atteigne à sa dignité.

La lutte contre celles ci ne saurait devenir un instrument au service des puissants sans se voir entièrement dévoyée.

C’est ce qui explique notamment mon engagement répété auprès de Marvel Fitness que l’on ne m’a jamais pardonné.

Je veux aussi leur dire que je n’ai et n’aurai pas honte car je ne suis pas eux, qui prospèrent, tel le ministre de l’intérieur, d’exploitation en chantage dans son rapport aux femmes.

On se bat pour des idées, pour des personnes qui pâtissent de tout cela, et que nous avons la responsabilité de protéger.

On sait parfaitement pourquoi tout cela est fait. Et cela me permet d’énoncer une dernière adresse, à tous ceux qui s’en rendent complices pour ici un poste, là un peu de visibilité, enfin simplement pour blesser:

Vous me dégoûtez.

On continuera de se battre, jusqu’à ce que vous tombiez.

Pensées.

Juan Branco arrêté

Juan Branco arrêté

Juan Branco vient d’être libéré sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France. C’est un immense soulagement. Merci à tous pour votre mobilisation.

Communiqué du 5 août

Communiqué du 6 août

#freeJuanBrancoNow

Le comité de soutien Juan Branco, composé de citoyens, demande la libération immédiate de Juan Branco.

Communiqué du comité de soutien Juan Branco, suite à sa libération

Unissons-nous ; Soulevons-nous ; Que nos voix résonnent

Un grand merci à toutes les personnes ayant signé la pétition!

Dévoiler les Crimes contre l’Humanité : Le Prix de la Vérité face à un Pouvoir Avarié

Dévoiler les Crimes contre l’Humanité : Le Prix de la Vérité face à un Pouvoir Avarié

Sous la dictée présumée de l’Elysée, une notice rouge a été demandée à INTERPOL par le parquet de Dakar pour me faire arrêter.

Le motif invoqué ? Avoir révélé l’existence de crimes contre l’humanité au Sénégal, entre les mois de mars 2021 et juin 2023, et la complicité du gouvernement français.
Cette demande s’inscrit dans un cadre plus général.

Chaque année, M. Macron se prête à une sinistre comédie, consistant à tenter de me faire arrêter.

Cela a commencé en 2019, avec le signalement au Procureur de la République par Aurore Bergé d’un livre que j’avais publié, Crépuscule, qui décrivait les soubassements de son élection.

On aurait tort d’en rire, ou de penser qu’il s’agissait d’une pantalonnade sans objet.
Avec cet ouvrage, nous touchions au coeur noir d’un pouvoir avarié.
Mme. Bergé m’a alors accusé d’avoir « armé les esprits », et de provocation à la commission de crimes et délits. Cela n’a rien donné.

En 2020, 2021 et 2022, les procédures délictuelles et criminelles se sont cependant multipliées, toutes lourdement médiatisées. Les accusations les plus sordides et indécentes ont prospéré en un environnement politique et médiatique particulièrement agressif et asymétrique, dans le but d’atteindre à mon honneur et à ma dignité.

Les mesures de coercition, perquisitions, mise sous surveillance, garde à vue, mais également menaces et intimidations se sont accumulées. Cela n’a rien donné.

Mon travail de représentation, publication, révélations, auprès de tous ceux qui se battaient pour leur souveraineté, a continué.

Nous avons remporté de flagrantes victoires, parfois jusqu’au coeur du pouvoir, du Conseil Constitutionnel aux tribunaux judiciaires où Emmanuel et Brigitte Macron traînaient des individus sans ressources que l’on représentait. Cela les a humiliés.

Les accusations, une à une, se sont effondrées, laissant voir nu un roi qui s’agitait.

Au Sénégal, depuis le mois de mars 2021, soixante personnes ont perdu la vie, et des milliers ont été blessées, arrêtées, torturées et persécutées, sous le regard bienveillant de l’Elysée, dans le cadre de crimes contre l’humanité mis en oeuvre par l’un de nos principaux alliés.

J’en ai été saisi par des familles de victimes et le principal opposant du pays, Ousmane SONKO, arbitrairement arrêté.

J’ai saisi à mon tour la Cour pénale internationale et le pôle de crimes contre l’humanité du TJ de Paris de plaintes pour les représenter.

Ces procédures, fondée sur un long travail d’enquête et de récolte de preuves, ont forcé l’allié de l’Elysée, M. SALL, à renoncer à son pouvoir, que par les armes il espérait perpétuer.

Cela me vaut aujourd’hui d’être accusé, par Dakar, de la commission de crimes et délits, et par le Quai d’Orsay, d’avoir révélé l’implication d’agents français dans les crimes mentionnés.

La vérité brûle le pouvoir. Elle le force à reculer.

Nous avons connu, avec Julian Assange, ce mouvement descendant, qui vise à isoler, fragiliser, enfin, dévaster, ceux qui ont le courage d’en faire usage, et de ne pas céder.

Je m’y suis préparé, et l’accueille avec sérénité. Dans la dignité, et sans trembler.

Crimes contre l’humanité au Sénégal

Crimes contre l’humanité au Sénégal

COMMUNICATION AU TITRE DE L’ARTICLE 15 DU STATUT DE ROME VISANT MONSIEUR MACKY SALL MONSIEUR ANTOINE FELIX DIOME MONSIEUR MOUSSA FALL AINSI QUE 109 AUTRES INDIVIDUS CONCERNANT LA COMMISSION DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ SUR LE TERRITOIRE DU SÉNÉGAL ENTRE LES MOIS DE MARS 2021 ET DE JUIN 2023

Contenu sensible

Attention, pour les plus sensibles, des images très dures sont diffusées. Il est possible de les masquer simplement avec le doigt, puisqu’ils ne sont pas en plein écran.

Conférence de Presse

Jeudi 22 Juin

Carte des principaux crimes au Sénégal

Contenu sensible

Attention, les images et vidéos ci-après contiennent une extrême violence et montrent explicitement des crimes et des actes de barbarie.

L’acharnement médiatique sur Juan Branco : Une affaire qui soulève des questions sur l’équité journalistique

L’acharnement médiatique sur Juan Branco : Une affaire qui soulève des questions sur l’équité journalistique

Silence Assourdissant : Juan Branco Innocenté et Abandonné par les Médias

Depuis le début de l’affaire Griveaux, Juan Branco a été au cœur d’un acharnement médiatique intense. Les médias ont porté une attention toute particulière à sa personne, l’accusant de diverses implications et contribuant ainsi à façonner une image controversée, déformée et sans fondement, créant ainsi une perception négative et biaisée du public à son égard. Cette attention médiatique excessive a eu pour effet de ternir la réputation de Juan Branco avant même qu’il n’ait pu faire valoir sa défense.

Mais 3 ans après, la décision de la cour d’appel tombe :  Juan Branco est innocenté de toutes les accusations portées contre lui et la cour d’appel de Paris annule le blâme qui lui avait été infligé par le conseil de discipline des avocats de Paris. Ironiquement, ce rendu de justice n’a pas été largement rapporté, loin de là, par ces médias qui, pendant des mois, ont contribué à façonner une narrative négative autour de sa personne.

Leur silence est, assourdissant. Leur volonté de ne pas rétablir l’équilibre dans leur narration, infecte.

BFM, Le Monde, Libération, Marianne, Le Figaro, Paris Match et j’en passe, qui s’en sont donné à cœur joie pendant plus d’un an, semblent maintenant s’être complètement désintéressés du sujet qui leur avait fait pourtant couler beaucoup d’encre.

A ce jour, seul Le progrès a relaté les faits.

Les autres préfèrent le sang.

Voile Levé : Les Médias Face à Juan Branco, Entre Objectivité et Parti Pris

Alors la question se pose, pourquoi les médias ont négligé de rapporter cette nouvelle importante ? Est-ce dû à des préjugés préexistants ? Une volonté éditoriale imposée ? Laisseraient-ils volontairement le poids de la narrative persister afin d’occulter la vérité qui a émergé du procès ? Quelle qu’en soit la raison, ce silence médiatique soulève des interrogations sur l’intention journalistique et remet en cause la responsabilité des médias dans la diffusion d’informations impartiales et équilibrées.

Il est crucial de rappeler que le travail de journalisme repose sur des principes d’objectivité et d’équilibre. Les médias ont le devoir de rapporter les faits dans leur intégralité, y compris lorsqu’ils remettent en question les récits antérieurs.

L’acharnement médiatique, toujours à charge et effréné à l’égard de Juan Branco soulève de réels doutes sur la rigueur et l’intention journalistique.

Prenons en exemple le dernier article de Libération en date du 12 avril 2023 et qui a pour titre, pas du tout orienté : « Juan Branco, l’insurrection qui tarde à venir » et dans lequel dès les premières lignes le ton est donné :

Acharnement Médiatique contre Juan Branco : Un Défi pour l’Éthique Journalistique

Le journal « Libération »

L’article présente clairement un point de vue critique subjectif envers Juan Branco et son manifeste. Le court article mentionne des critiques comme le mélange de narcissisme et de violence dans ses mots, sans fournir de preuves ou de raisonnements logiques solides pour étayer ces affirmations. Ce type de critique sans fondement factuel …  ca s’appelle de l’attaque ad hominem.

Cet article, comme, pour ne pas dire la quasi-totalité des articles écrit sur Juan Branco dan Libération (et ailleurs), et ce, qu’ils portent sur ses ouvrages, l’affaire Griveaux ou sur le sujet la plainte pour viol (cela mérite un autre article), tous semblent s’écarter de l’idéal d’une information « complète et vérifiée, sans préjugés ni complaisance » comme Libé se plait encore à croire et à afficher fièrement dans leur charte éthique.

Et ce ne sont pas moins de 17 articles qui auront été écrits (en deux ans) pour moquer, décrier accabler Juan Branco, ses ouvrages, son combat pour le «populisme ». Des articles version jeux du cirque, dans lesquels ils donnent du sang à boire, dans lesquels les épées sont des sophismes émoussés qui n’ont de drôle que le flagrant grotesque. Ils s’attaquent à la forme mais ils touchent le fond, sans pourtant, ne jamais l’effleurer.

Oh oui, il est bel et bien finit, le temps du Libé qui voulait « donner la parole au peuple», et, de manière générale, il semble loin aussi le temps du Journalisme.

Sous le Feu des Médias : L’Appel à Réfléchir sur l’Éthique Journalistique »

Tout cela nous rappelle l’urgence d’une réflexion plus approfondie sur les pratiques médiatiques et l’éthique journalistique. Les médias ont un rôle primordial à jouer dans la diffusion d’informations, et ne doivent en aucun succomber aux compromis moraux, à l’effet de sensationnalisme ou à la poursuite de narratifs préconçus.

Il est important de tenir compte de l’impact, que l’acharnement médiatique peut avoir sur la vie et la réputation d’une personne.

L’acharnement médiatique effréné sur Juan Branco dans le cadre de l’affaire Griveaux, et pas seulement, a eu – a toujours – un impact considérable sur sa vie personnelle et professionnelle.

Les conséquences de cette attention médiatique excessive ont entraîné une stigmatisation et une remise en question de sa crédibilité.

L’absence de couverture médiatique sur son innocence prive le public d’une information essentielle pour former une opinion éclairée.

Il est essentiel que les médias assument leur rôle en fournissant des informations fiables, en respectant les principes fondamentaux du journalisme.

Le mot en plus:

La question me trotte a tête et j’en assume le caractère – peut-être – biaisé. La mise en page est elle, à ce point pensée? Ou est-ce par pure ironie du sort que l’on passe de la pédocriminalité à Juan Branco en garde a vue?

Intéressant quand on sait que Niel a été impliqué à deux reprises dans des affaires de pédopornographie.

Affaire Griveaux – 3 ans après

Affaire Griveaux – 3 ans après

La cour d’appel a établi que je n’avais commis aucun manquement dans cette affaire – quant à l’instruction, elle s’était déjà achevée sur un non lieu à mon sujet. On ne vous en a pas entendu parler.

Dites moi, demain, vous refaites un entretien de quinze minutes en prime-time pour avouer que vous vous êtes comportée comme la dernière des immondices, nous expliquer pourquoi vous l’avez fait, avant de vous excuser et de démissionner ?

Ou l’honneur, la dignité, et la vérité sont des valeurs auxquels vous êtes parfaitement étrangère ?

On attend une réponse trois ans après cet entretien qu’on a le plaisir de vous remontrer.

PS: Libération et BFM appartiennent au même groupe, à la même personne, et Crépuscule avait exposé comment ils avaient été rachetés par Patrick Drahi sur demande d’Emmanuel Macron en échange de l’autorisation de rachat pour SFR, à quelques temps des présidentielles.

Je vous laisse tirer les conclusions qui vous siéront.

Affaire Griveaux : Juan Branco innocenté

Affaire Griveaux : Juan Branco innocenté

Vous vous souvenez l’affaire Griveaux, à la veille du confinement ?

Les heures d’antenne pour tenter de démontrer ma culpabilité, les centaines d’articles humiliants, dégradants, fouillant dans les tréfonds de mon intimité, me faisant passer pour un menteur, un manipulateur, un imposteur, tentant par tout moyen de me détruire et de me dévaster ?

Tout était faux.

Aujourd’hui, la cour d’appel de Paris, en formation solennelle, quatre ans après, a non seulement dû le reconnaître, mais a condamné le barreau de Paris affirmant qu’aucun manquement ne pouvait m’être reproché, et a annulé le blâme qui m’avait été infligé pour me faire taire et m’écraser.

Cet arrêt fait suite au non-lieu que l’on sait. Il faut maintenant s’interroger sur ce qui l’a enfanté.

A 29 ans, jeune avocat, opposant politique au gouvernement et auteur d’un ouvrage, Crépuscule, qui figurait parmi les meilleures ventes de l’année et que la macronie craignait tant qu’elle l’avait signalé au Procureur de la République, j’ai été, par la justice de mon pays, placé sur écoute, sous surveillance policière, empêché d’assister mon client, d’exercer mes fonctions, harcelé par des paparazzis, exposé jusqu’au plus profond de mon être par des publications indécentes et infondées, ridiculisé publiquement par des accusations mensongères sans ne me voir jamais autorisé à me défendre, avant de subir une interminable instruction qui est allée jusqu’à perquisitionner la Sorbonne pour y saisir mes bulletins de notes et les faire fuiter dans des articles de presse, dont Marianne, dans le seul but de me dégrader.

Quatre ans d’enfer, de mensonges, passés à devoir se défendre de tout, et à justifier de l’évidence: une innocence qu’ils avaient cherché par tous moyens à entâché.

Qui fera croire que tout cela était spontanné ? Que tous ces moyens, déployés par tant d’institutions, avaient pour fonction de faire vérité ?

S’ensuit la question: qui a instrumentalisé ?

A un moment, le choix m’a été proposé. Tenir, ou céder. Alors que hurlant, il me l’exigeait, j’ai refusé d’obéir à mon bâtonnier qui m’exigeait de m’écraser, de me retirer, de céder et de laisser seul mon client. J’ai repris sa défense, avec honneur et dignité, et je l’ai protégé. Je n’ai rien lâché, pour lui, pour moi, pour tous ceux qui suivraient.
La haine qui s’est déployée alors, inédite, me restera toujours en mémoire. J’ai vu le pouvoir se déployer, du plus petit média au New York Times, une vague qui tentait de nous submerger.

En parallèle, se sont multipliées les procédures, les intimidations, les fausses accusations pour tenter de me destabiliser. Fallait-il céder, partir ? Tenir ?

Qui se souvient des opérations de surveillance nocturnes, dument documentées, des intimidations, des affaires montées de toutes pièces qui se sont depuis accumulées ?
Le pouvoir était en fureur, et ce que j’avais vécu avec Wikileaks se déployait. Il fallait abattre, détruire, sans égard pour le prix. Les pièges se sont multipliés.
On n’a rien lâché. On a vu se multiplier les couards, les menteurs, les petits tartuffes, parquetiers, juges d’instruction, commentateurs, sentant la chair fraiche et facile à déguster.
Tous ces petits êtres prêts à tout pour une promotion, complaire à un pouvoir qui les fascinait.

On l’a vue la laideur, monter, jusqu’au plus proche de l’intimité. Les tentatives de chantage, de compromis, les menaces qui de nulle part surgissaient.

Quatre ans d’enfer. Qui viennent de s’achever.

Que chacun s’interroge sur son suivisme, sur son acceptation de ce dont il est aujourd’hui sujet, sur le refus de la rébellion face à l’injustice, la volonté de salir, l’absence de considération pour l’honneur et la dignité. Sur l’indifférence au mensonge, à l’hallali, à la calomnie, la jouissance qu’ils trouvent à dévaster
Cette société ne va pas bien. Et toutes les instances censées la réparer sombrent, univoques, nous laissant exposés.

Il est devenu difficile de vivre en France, d’y agir, exercer, penser.

J’ai désormais 33 ans. J’ai eu droit, depuis, à des atrocités dont vous n’imaginez pas l’ampleur, que beaucoup trop de personnes continuent, par mille prétextes, de justifier.

Cela, c’est le symptôme d’un monde malade, qui ne sait plus se protéger, qui s’apprête à s’entredévorer.

On demeure là pourtant, sans ne rien lâcher. Toujours plus nombreux, unis par une idée de la beauté.

Un dernier mot.

A ceux qui seraient tentés de recommencer, aux Procureurs, bâtonniers, policiers, qui se croient protégés parce qu’ils obéissent à des ordres et à une hiérarchie qui apparaissant immuable, semblent en mesure de les protéger.

A tous ceux qui se prêtent gracieusement à un pouvoir dont la laideur ne sera jamais assez dénoncée.

Sachez que vous vous trompez. Que vous créez, par votre veulerie, votre corruption et soumission, la colère d’un pays humilié.
Et un jour, un nouveau jour, viendra où la terre tremblera. Et alors, la responsabilité de la moindre personne qui, piétinant la présomption d’innocence, l’état de droit, le respect de l’autre et des principes les plus fondamentaux de toute société, ayant trop cru à son impunité, sera recherchée.

Nous qui ne sommes pas vous saurons vous trouver.

Nous continuerons entre temps à nous battre, pour notre honneur, et notre dignité.

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