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S’armer

Jan 27, 2022 | 0 commentaires

Martin Hirsch, directeur de l’APHP, payé plus de 200.000e par an par les cotisants, vient de suggérer que l’on cesse de prendre en charge les non-vaccinés hospitalisés.
Il le fait le jour de la sortie de Treize Pillards en librairie, livre dans lequel je tire son portrait, parmi une dizaine d’autres soldats discrets de la macronie, et reviens sur un parcours fait de pillages et d’escroqueries.
Vous êtes des dizaines à m’avoir envoyé des photos qui me réchauffent l’âme. Le diable vauvert a eu le courage de publier cet ouvrage à prix coûtant (7e), en réduisant au minimum tous les coûts, en sachant très bien les risques que nous prenions.
Si je vous incite donc à vous le procurer, ce n’est pas pour nous enrichir (à un peu moins de 50 centimes par livre de droits d’auteur, on serait mal barrés), mais d’une part pour appuyer les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs qui ont décidé de nous appuyer, et d’autre part, pour en faire une arme à opposer à ceux qui prétendent nous gouverner.
Ils nous gouvernent par la honte et l’intimidation, l’utilisation systématique de l’humiliation.
Sachons retourner ces armes, en montrant l’obscurité de leurs légendes, et les saletés qu’ils ont générées.
Courage à tous, pardonnez les absences qui ces longs et violents mois ont pu m’habiter. Je reste à vos côtés, et toujours, toujours plus prêt à les enflammer.
Faites tourner ces oeuvres, partagez les, volez les. Ce sont des outils mis à disposition pour que, face à des déclarations comme celles-ci, leurs soient immédiatement renvoyée la violence qu’ils essayent de nous infliger.
Ce sont des outils pour nous protéger, et fixer des limites à ces atrocités qu’ils ne cessent d’enfanter.

Juan Branco: Tentative de radiation du barreau

Juan Branco est l’objet d’une tentative de radiation du barreau de Paris.
C’est un scandale d’État puisqu’il s’agit d’une tentative de désactivation d’un avocat ayant défendu de nombreux opposants au régime actuel, et ayant gagné des procès importants qui ont remis en cause la légitimité du pouvoir en place.


Si Juan Branco n’est plus avocat cela facilitera sa neutralisation complète.

Le 25 Juin prochain, 9h á la maison du Barreau, 2 rue Harlay 75001 Paris, son sort sera decidé.

Partagez. Luttez.

Tentative de radiation de Juan Branco

Tentative de radiation de Juan Branco

Le pouvoir, par l’intermédiaire de son serviteur Stéphane Noël, Président du Tribunal Judiciaire, souhaite, en urgence, me faire radier du Barreau de Paris.

Le Président du Tribunal Judiciaire de Paris est la pièce maîtresse du pouvoir sur l’appareil judiciaire.

Il est notamment celui qui, personnellement ou par délégation, décide de la distribution des juges d’instructions sur les affaires pénales, s’assurant qu’elles soient flêchées de façon convenable, atterrissant sur le bureau d’un ancien procureur récemment nommé, un juge d’instruction incompétent, ou au contraire, sur un esprit radical et acharné, selon l’intérêt

Il n’a aucune compétence pour saisir le Barreau, qui est statutairement indépendant.

C’est pourtant ce qu’il a fait en la présente situation.

Ce Président du Tribunal Judiciaire, nommé par Emmanuel Macron, s’est fait transmettre des pièces d’un dossier d’instruction couvertes par le secret, me concernant, en violation et recel de violation du secret de l’instruction, et les a utilisées pour saisir mon bâtonnier.

Il l’a fait en des termes injurieux, menaçants, affirmant que le traitement de mon cas déterminerait l’avenir des relations entre le Tribunal et le barreau de Paris.

Je ne sais pas si vous avez conscience de ce que cela implique.

Un Président du Tribunal Judiciaire, en dehors de toute attribution, en commettant d’un délit, a, de façon assumée, fait chanter un bâtonnier pour obtenir la radiation d’un avocat ayant défendu les principaux opposants au pouvoir qui l’a fait nommer.

Un avocat, qui a passé les sept dernières années à défendre les ennemis principiels du pouvoir, de Piotr Pavlenski à Julian Assange en passant par Ousmane Sonko, Kemi Seba, Jean-Luc Mélenchon, Damien Tarel, Alexandre Juving-Brunet, Christophe Dettinger, Zoé Sagan, les convois des libertés, les grands frères, les militants guyanais de Trop Violan’s, des victimes, dont un policier, de l’attentat de Nice recherchant les responsabilités de l’Etat, les principaux responsables des politiques migratoires européennes… et une infinité de citoyens anonymes.

Des hommes et des femmes de tout bord politique qui avaient pour point commun de s’être opposés au pouvoir, ou d’avoir été persécutés par ce dernier.

Je l’ai cher payé, que d’avoir défendu, très souvent bénévolement, des citoyens  en des procédures contre des directeurs de PJ, des préfets, des procureurs, des ministres, ayant commis des violences et des violations inacceptables du droit.

Je l’ai cher payé, au point où ceux-ci ne se sont pas gênés pour se venger, multipliant les procédures, non contre eux, mais contre moi, tentant de me faire payer des défenses de rupture qui souvent les déstabilisaient.

Qui m’ont permis de  gagner des procès et obtenir des relaxes en des procédures pénales intentées par  Emmanuel et Brigitte Macron, Gérald Darmanin, Didier Lallement au cours de cette période…

D’accompagner un peuple, le Sénégal, en sa quête de souveraineté.

D’empêcher que l’on retire sa nationalité, à un homme, Kemi Seba, coupable d’avoir pensé.

De sorte que les menaces, les intimidations, les violences, se sont multipliées.

Jusqu’à en arriver ici.

Le contexte est le suivant.

J’avais déjà fait l’objet d’accusations ignominieuses ayant été relayées en des centaines de publications, dont un ouvrage, Ministère de l’Injustice, a révélé qu’elles étaient le fruit de délits commis par une magistrate, Hélène Davo, conseillère justice de l’Elysée, depuis été promue de façon si outrancière que tous les syndicats de la magistrature s’en étaient indignés.

L’objectif était de me broyer. M’humilier, moi, mes proches, tous ceux qui m’ont accompagné.

C’était une affaire soigneusement préparée. Mais qui a capoté.

Trois ans d’instruction ont cependant permis de fouiller dans les tréfonds de mon intimité, allant jusqu’à ce que ma mère et ma soeur soient interrogées par ce pouvoir déliquescent, traînées en des commissariats de police pour se voir interrogées au sujet de mon intimité.

Je ne sais pas si vous mesurez le niveau de violence, et d’indécence.

J’ai tenu, toutes ces années, silence sur cette persécution indécente, qui a amené à des perquisitions de mon domicile en dehors de tout cadre légal, à des surveillance des personnes que j’aimais et des témoins qui me protégeaient, à des restrictions de sortie du territoire qu’il a fallu renverser.

J’ai encaissé sans broncher. Sans en parler. Des centaines d’articles, à chaque étape, paraissaient.

Le 1er juin, alors que le larbin d’Emmanuel Macron, Macky Sall, massacrait son peuple en toute impunité, j’ai à nouveau été convoqué pour, une nouvelle fois, tenter de m’humilier.

La goutte de trop.

J’ai alors décidé de m’en défendre, et après avoir encaissé en silence, j’ai étayé, de manière factuelle et détaillé, ce dont il s’agissait, en une longue publication démontant sans doute possible la pitoyable entreprise visant à me mettre en difficultés.

Ce sont ces tweets qui, désormais, justifient, à la veille d’une échéance électorale cruciale, que l’on cherche de façon précipitée à me radier, à grand renforts de publicité.

Jusqu’à mobiliser des journalistes AFP aux audiences interlocutoires pour s’assurer que cela soit su.

Des tweets. Là où des confrères, condamnés à des peines de prison pour des délits de corruption, de tentative d’achat de magistrats, n’ont jamais été ne serait-ce que convoqués.

Nicolas Sarkozy, si tu m’entends.

Et surtout, pour des faits qui sont sans rapport avec mon métier.

En sept ans d’exercice, je n’ai jamais commis la moindre faute. Des dizaines de procédures ont été intentées afin de tenter de me nuire. En tous domaines.

Pénal, civil, disciplinaire.

Aucune n’a prospéré.

Mais j’ai eu le tort de dire et de défendre la vérité. Cela me vaut non seulement cette tentative d’élimination, mais aussi une convocation à un placement en garde à vue.

Je dois vous le dire, en cette affaire, le Premier ministre est directement impliqué.

Ce même premier ministre, qui en un 7 à 8 historique, m’accusait publiquement à l’égard – excusez du peu – de le persécuter depuis qu’il était enfant.

Ce même premier ministre dont la soeur, avocate sans carrière recrutée, comme par hasard, par l’un des plus puissants cabinets d’affaires récemment, m’a publiquement menacé, faisant explicitement référence à cette me procédure judiciaire à laquelle son frère est directement impliqué. Dont les menaces, injures et intimidations à l’égard d’un avocat, enregistrées, prouvées, n’ont jamais été sanctionnées.

Ainsi va la macronie. Ainsi va ce pays.

Ainsi va ce pouvoir, qui n’avait pas hésité à me faire kidnapper et menacer de perpétuité à 5000km de mon domicile, avant, devant la pression populaire, de devoir reculer.

Pour préserver ses intérêts. Pour laisser massacrer.

Nous sommes à la veille d’échéances qui menacent de le balayer et de le dévaster.

L’urgence donc.

Au 25 juin 2024. Pas de renvoi possible. Les conditions matérielles, le droit même n’y feront rien.

Me radier, avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’ils ne perdent les leviers.

Avant que je puisse, à nouveau, les menacer.

Je ne me rendrai pas à cette convocation. Si le barreau souhaite se déshonorer, en de telles circonstances, qu’ils le fassent.

Ils devront, seuls face à l’histoire, l’assumer.

Sous le Joug de Macron : Témoignage de Juan Branco sur le Fascisme Contemporain

Sous le Joug de Macron : Témoignage de Juan Branco sur le Fascisme Contemporain

J’ai vécu le fascisme sous Emmanuel Macron.

J’ai été ciblé par des procédures politiques lancées par un membre du pouvoir, Aurore Bergé, pour avoir écrit un livre, Crépuscule, qu’elle considérait comme une incitation à la commission de crimes et délits. Un livre que personne n’éditait. Un livre qui ouvrait la voie, enfin, à une critique d’un régime avarié, face auquel tout le monde se taisait.

J’ai été, de ce fait, ciblé par des « agences d’intelligence économique », des barbouzes, des opérations d’influence, montées par des êtres payés des fortunes pour détruire ma vie, ma réputation, mon intimité.

J’ai été placé sur écoute, géolocalisé, physiquement suivi par des services de police, puis de renseignement, mobilisés pour me surveiller, m’intimider, m’impressionner, parce que j’avais osé défendre des êtres qui avaient révélé l’impudeur du pouvoir.

J’ai eu droit à des opérations visant à détruire mon intimité, relayées par des années d’instructions judiciaires en continu, qui, y trouvant prétexte, iraient jusqu’à chercher mes relevés de note universitaires pour les faire fuiter, convoquer ma mère, ma soeur, mes amoureuses pour leur faire parler de mon intimité.

J’ai connu l’isolement, la brisure que cela suscitait.

Jusqu’à entendre une femme, dans mon lit, me susurrer: « j’ai été envoyée ».

En tant qu’avocat, défendant tout ce que la terre de France générait de dissidents et d’opposants, j’ai vu des dossiers pénaux disparaitre, des personnes condamnées pour des actes qu’elles n’avaient pas commis.

Des fausses accusations pulluler.

Je l’ai dénoncé.

L’impunité. La laideur. La violence.

L’indifférence à la vérité.

J’ai dû partir en exil, après une énième convocation aux fins de placement en garde à vue. Après d’interminables campagnes de calomnies et de pressions, orchestrées par une presse aux ordres qui s’indifférait de la vérité, des années durant, en un harcèlement permanent.

Moi qui étais avocat, docteur en droit, diplômé des plus grandes écoles de ce pays, courtisé et recruté en ses plus puissantes institutions, j’ai vu mille mensonges se déployer dans le seul but de rompre, isoler, briser.

Jusqu’à me voir menacé d’être radié, là encore, pour avoir dit la vérité.

Jusqu’à me voir menacé de quinze ans de prison pour des faits qui en rien ne le justifiaient.

Engagé auprès de mes clients, qui eux-mêmes s’opposaient au pouvoir, j’ai été ciblé pour les fragiliser.

Enlevé et emprisonné à cinq mille kilomètres de chez moi, cagoulé, menoté, accusé de terrorisme, de complot et d’attentat, menacé de prison à perpétuité, par un régime croupion que l’Elysée soutenait, qui mille autres déjà détenait, et qui massacrait dans l’indifférence de ceux qui nous gouvernaient.

J’ai vu à mon retour la censure. L’intimidation.

Les journalistes qui tremblaient, hésitaient, effaçaient.

Des articles disparaître. D’autres, ne jamais paraître.

Des journalistes tout abandonner.

Dans le cadre de ces procédures bidons, j’ai été convoqué à des expertises psychiatriques et psychologiques dont les auteurs admettaient à voix basse être sous intense pression et ne pas savoir comment s’en dépêtrer.

Tremblant pour eux, pour moi, pour nous.

J’ai vu la rumeur croître, puis s’imposer.

Je n’ai, longtemps, au cours de cette période, pas même pu ouvrir un compte, parce que j’avais défendu un dissident, Julian Assange, et que TRACFIN avait décidé qu’il s’agissait là de quelque chose qui devait inquiéter, plus que les milliards qui chaque année sont siphonnés.

Ce n’est pas du complotisme. Ce n’est pas de la psychopathologie.

Ce sont des faits, documentés, accumulés, année après année.

J’ai connu le fascisme, sous Emmanuel Macron.

Alors, on pourra me raconter tout ce qu’on voudra. Il n’y a rien qui désormais ne puisse m’inquiéter, à moi et à ceux qui ont traversé ces mondes sans céder. A tous ces êtres qui auront eu le privilège, au cours de ces années, d’y résister.

Nous savons ce qu’est ce pouvoir. Sa brutalité. Son usage de la violence, l’intimidation, la corruption, pour faire taire, acheter, effacer, qui le menacerait.

Nous savons ce que sont ces êtres, derrière les visages maquillés, les costumes bien ajustés.

Nous savons leur laideur, leur absence de limites et respectabilité.

Ces êtres sans honneur qui n’ont que faire de la République et de sa démocratie.

Des Français.

Eux et leurs marchands d’idées, ces employés que vous ne cessez d’entendre bêler à la radio et à la télévision, invoquant des spectres du siècle passé, des concepts abstraits, pour vous orienter par l’angoisse et l’inquiétude, vous parlant « d’extrêmes » alors qu’ils vivent en une abondance sans pareil à l’échelle de l’histoire, doivent être ignorés.

Ce sont eux qui, extrêmes, servent un pouvoir avarié.

Eux qui ont tout pillé. Eux qui, avec nos finances, se sont gavés, tandis que tout autour de nous, chacun des piliers de notre société, s’effondrait.

Eux qui nous ont distrait, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, avec des polémiques orchestrées pour semer la haine et nous diviser.

Nous sommes à la veille de la liberté, et d’une nouvelle forme de souveraineté. Demain une nouvelle ère. Je vous ai fait part du chemin qui me semblait le plus indiqué.

Mais face à la sauvagerie de nos élites, seul le premier pas compte:

Les dégager.

Il sera bien temps ensuite de tout le reste féconder. En une terre à nouveau libre.

En une terre où il sera à nouveau possible d’agir et de penser.

Mélenchon Réapparaît: Panique dans la Gauche Bourgeoise

Mélenchon Réapparaît: Panique dans la Gauche Bourgeoise

La gauche bourgeoise est en PLS pour une raison très simple: leur coup d’Etat contre Jean-Luc Mélenchon a raté.

De peu, mais il a raté. Emmanuel Macron, sans le vouloir, a dynamité leurs préparatifs et permis à cet homme de resurgir du néant et de redevenir le candidat naturel à la primature de ce camp.

Jean-Luc Mélenchon a mille défauts. Ancien franc-maçon, identitaire, politicien de carrière…

Il a aussi une culture et une finesse de pensée qui équivaut à à peu près l’ensemble des cerveaux des apparatchiks de ce pays réunis.

Il a investi les mille ressources que la société lui a offert pour lire, apprendre, penser, là où ces petits jouisseurs à courte vue se satisfaisaient de leur médiocrité.

Ne vous fiez pas à ses interventions médiatiques, contentez-vous d’écouter une seule de ses conférences, au hasard, et vous comprendrez.

Vous comprendrez pourquoi, allié à l’ardeur et la finesse tactique de @chikirouparis, il a réussi à s’imposer à tous, malgré ses évidentes lacunes, et notamment, ce rapport stupide à la fidélité qui lui aura, si longtemps, laissé tolérer d’exaspérantes médiocrités à ses côtés.

Désormais en panique, le camp qui a coulé la France, mené par François Hollande, allié à ceux qui veulent en prolonger le pillage, de Raphaël Glucksmann-Salamé à François Judas Ruffin et, il faut bien le dire, tous les macronistes qui s’apprêtent à s’y raccrocher, s’agite (entendez comme Gabriel Attal lui-même se rappelle soudain avoir été « socialiste »).

Tous, de façon précipitée, ont sorti la machine à calculer pour tenter de l’éliminer.

Parce qu’ils savent qu’il est le moins pire. Le seul qui, à gauche, a tenté de penser la France dans l’époque et dans le monde.

Une vision avec laquelle je suis en grands désaccords, à commencer par les questions identitaires.

Une vision saturée de compromissions, notamment avec ses alliés les plus bêtifiés et mondialisés.

Mais une vision, à un moment où les autres se contentent d’ajuster l’existant, et où même le RN promet désormais de rester dans le commandement intégré de l’OTAN, l’euro, les instances européennes, etc.

Je ne crois pas en lui. Je ne crois pas en la miévrerie. Mais je suis obligé de m’incliner face à sa supériorité lorsque l’on voit la différence avec tous ceux qui prétendent le concurrencer.

Cela ne sera jamais assez, et l’on continuera à affuter les guillotines de notre côté. Parce que nous craignons pour notre pays, pour la paix. Pour ces millions de personnes en situation de vulnérabilité, accablés par la solitude et le désespoir avant même de par leurs conditions d’existence matérielle.

Parce que nous n’en pouvons plus de l’impunité, l’indifférence à l’autre, la corruption institutionnalisée.

De la laideur qui s’est saisie du pays.

Amis, la libération est proche, et il va falloir préparer les feux de joie, car quoi qu’il arrive, le camp au pouvoir, qui a massacré la France depuis sept ans, s’apprête à perdre tout ce qui le protégeait, et de se voir renvoyer aux oubliettes d’une Histoire qu’il n’aurait jamais dû effleurer.

Celui qui se rêvait en chef de guerre d’une troisième guerre mondiale va bientôt devoir partir à Canossa, rejoindre les siens au Touquet et passer les quarante prochaines années à se demander quand est-ce qu’on viendra le chercher.

Parce qu’on ira le chercher, je peux vous l’assurer.

Il y aura, un jour, pour relever ce pays, des purges à mener, des vraies, je peux vous l’assurer.

Des purges qui feront passer les hystéries médiatiques de ces derniers jours pour des drôleries.

La colère est immense, et il faudra la purger.

L’échéance électorale qui vient n’est qu’une étape insignifiante, en un long chemin dont le résultat principal, la décapitation du pouvoir, est déjà assuré, ce qui suffit à nous soulager et nous laisser le temps de nous préparer.

Le temps arrive. Et ceux qui se sont pris de nous gouverner peuvent trembler.

Tout ne fait que commencer.

Kemi Seba : Lutte pour la Souveraineté Africaine face au Néocolonialisme Français

Kemi Seba : Lutte pour la Souveraineté Africaine face au Néocolonialisme Français

Il y a, parmi les points particulièrement sensibles dans mon rapport au politique, la défense des différentes sphères du panafricanisme.

Il y a bien entendu le peuple sénégalais, hier en geôles, aujourd’hui au pouvoir, après avoir empêché l’homme de la France, Macky Sall, de se maintenir au pouvoir.

Il y a les fondateurs d’une nouvelle vague de panafricanisme, comme Kemi Seba, qui a joué un rôle clef dans l’empêchement de la furie macronienne, qui cherchait à envahir un pays, le Niger, déjà le plus massacré de l’histoire par la pauvreté.

Il se trouve que cet homme, désormais béninois, fut né en France. Et que, en manque de moyens, afin de le délégitimer la françafrique aura tenté de le lui reprocher.

Reprocher à un homme ayant brisé ses chaines, devenu libre, d’être né en un autre territoire. Tenter, de façon perverse, de l’y rattacher.

Comment l’ont-ils fait ? En prétendant vouloir lui retirer la nationalité. Et ce faisant, tenter d’appuyer sur une supposé ambigüité d’un personnage qui n’en a aucune.

L’affaire était ardue: comment réagir proprement face à une énième provocation, réactivation censément humiliante d’une disposition d’esprit colonial, inventée par Daladier au moment où il enfermait par palanquées juifs et républicains espagnols en des camps que la République, a inventé, et consistant à jouer avec l’identité d’un être ?

Comment réagir à cette réactivation historique du droit de l’indigénat, consistant, par l’invocation de ses origines, à le réduire à une forme de sous-humanité ?

De la seule et la plus brillante des façons qu’il soit. D’une part, en brûlant son passeport. D’autre part, en amont, en démontrant au Conseil d’Etat que la procédure était vaine, et infondée. Enfin, en renonçant de lui-même à ce vestige, me confiant une lettre à leur transmettre le séparant à jamais de cette terre qui l’avait souhaité souillé et abaissé.

L’objectif ? Récupérer sa souveraineté. Ne pas subir.

Choisir son destin. Et décider comment, et à quel moment, cet homme déciderait de se défaire d’un droit qui lui appartenait.

La France a voulu agir ainsi, non seulement pour rabaisser cet homme, qui avait eu le tort d’avoir pensé et de s’être levé, mais pour pouvoir plus simplement l’éliminer.

Alors qu’il présente une menace toujours croissante à l’égard du Président-croupion du Bénin, Patrice Talon

Alors qu’une guerre se préparait.

Physiquement, et non symboliquement, pouvoir l’éliminer.

Cette démarche avait en effet été demandée par les « services de sécurité », à savoir la DGSE, désespérés d’un être dont ils ne savaient plus comment se débarrasser.

Voilà ce à quoi ce que les hommes et femmes que nous accompagnons sont confrontés.

Voilà pourquoi, par principe et sans trembler, nous nous tenons et nous nous tiendrons à leurs côtés.

Voilà pourquoi ce pouvoir est aux abois, et désespéré de se faire humilier en ses propres tribunaux, en ses propres Conseils, a décidé, à son tour, de nous éliminer.

Juan Branco: Témoignage d’une descente aux enfers

Juan Branco: Témoignage d’une descente aux enfers

J’ai vu dix mille personnes arrêtées en moins d’un an parce qu’ils manifestaient.

J’ai vu des gens mutilés, éborgnés, violentés. Parce qu’ils manifestaient.

J’ai senti semaine après semaine, dans tout le pays, l’odeur des lacrymogènes, entendu, vu, reçu, les coups de matraque, les tirs de LBD.

J’ai senti les odeurs de pisse et de merde dans les dépôts, dans les commissariats bondés.

J’ai vu des gamins de dix-huit ans voir leur vie brisée.

Des victimes de violences conjugales et sexuelles voir leurs procédures reportées, parfois de plusieurs mois, parce qu’Emmanuel et Brigitte Macron avaient décidé de poursuivre de simples citoyens français.

J’ai vu des magistrats se plier en quatre pour leur donner la priorité.

J’ai vu des militants pacifistes arrêtés, poursuivis et envoyés en détention provisoire sur le fondement de législations antiterroristes.

Des candidats aux élections convoqués au commissariat. Diffamés, menacés, intimidé.

Coupables d’avoir parlé et pensé.

J’ai vu des gamins, à six heures du matin, se faire lever par le GIGN pour organiser des procès spectacle qui plairaient au pouvoir et à leurs affidés. Parce qu’ils avaient tweeté.

J’ai assisté au dévoiement de la justice, au service d’une clique, de « ministres » comme Marlène Schiappa, des « préfets » comme Didier Lallement.

J’ai vu
@booba
menacé d’arrestation parce qu’il avait révélé les escroqueries de Magali Berdah, proche de Brigitte Macron.

J’ai vu la médiocrité et la psychopathologie s’installer au pouvoir, en toute impunité.

Des générations entières ne plus pouvoir se loger, tandis que les villes se vidaient, repliées, enfermées chez elles, tandis que tout un pays se confinait.

J’ai assisté des citoyens le crâne fracassé, agglutinés en des commissariats, parce qu’ils avaient réclamé qu’on leur rende leur liberté.

J’ai défendu un homme, Français, à qui le gouvernement avait décidé de retirer la nationalité parce qu’il était noir, qu’il avait des « origines », et qu’il avait le tort d’être l’un des plus puissants intellectuels panafricanistes, et de s’opposer à la guerre que M. Macron préparait au Niger.

J’ai accompagné un homme, Christophe Dettinger, emprisonné, ruiné, dévasté, à qui on faisait fermer ses cagnottes, après des mois de harcèlement, dans le seul but de venger un gouvernement humilié.

J’ai vu, à l’inverse, un conseiller de l’Elysée se déguiser en policier et, pour se distraire, fracasser des manifestants un premier mai. Sans jamais le payer.

Je l’ai vu s’afficher un glock à la main, sans port d’armes, utiliser des passeports diplomatiques auxquels il ne devait d’être accès, faire des affaires avec des oligarques russes en toute impunité.

Je l’ai vu demeurer jouir des palaces parisiens dans les mois qui ont suivi, sans avoir passé un jour en détention, fier de ce qu’il avait fait, faisant négoce de sa proximité avec le pouvoir, écumant au quotidien les palaces. En toute impunité.

J’ai vu son coffre « disparaître » par la grâce de Ludovic Chaker, qui se pointerait à mes fenêtres quelques mois plus tard pour me menacer.

J’ai vu ce même Ludovic Chaker, une fois exposé, exfiltré de l’Elysée, puis chargé de superviser le commerce d’armes au ministère des armées.

J’ai vu un président envoyer notre porte-avions à l’autre bout de la planète pour « impressionner » la Chine, sans se sentir ridiculisé.

Tenter de résoudre le changement climatique, la situation politique au Liban, nommer une anglophone à l’OIF, se rapprocher de Poutine, laisser Wagner provoquer des putchs partout en Afrique, soutenir des dictateurs jusqu’à ce qu’ils menacent de tout massacrer, faire prendre en otage son propre Ambassadeur au Niger, s’allier avec Haftar, tenter mille politiques migratoires, parler de la « fertilité » des Africains, soutenir un putchiste au Venezuela, faire des selfies rieurs avec le meurtrier de Kashoggi, se soumettre à Al Sissi, criser avec l’Algérie, le Maroc, le Brésil, le Sahel tout entier, multiplier les querelles virilistes avec Erdogan, se muer en émissaire de la paix en Ukraine, et tout échouer.

J’ai vu des hommes et des femmes sans diplôme ni expérience professionnelle se laisser promouvoir au plus hautes fonction de l’Etat, fabriquant, mentant pour voir nommés.

J’ai vu un ancien proxénète devenir le plus puissant oligarque de la République, et la trafiquante de stupéfiants qui le conseillait poser avec le V de la victoire dans le bureau du Président à l’Elysée.

J’ai vu des hommes – que des hommes – prendre le pouvoir sur la presse et les médias, nous voler la parole, y placer leurs affidés pour servir et se servir au grès de leurs intérêts.

J’ai vu ces êtres se goinfrer de mensonges, d’injures, de calomnies, et être grassement payés de ce fait.

J’ai vu Marc-Olivier Fogiel devenir le principal dirigeant de la plus puissante chaine d’information du pays, et un ancien commentateur sportif le principal animateur du pays.

J’ai vu des ministres et politiciens s’humilier et se dégrader chez Hanouna, dans l’espoir de gratter quelques points de popularité.

J’ai vu des policiers, des magistrats, falsifier des PV, tordre le droit, détruire sur commande parce que cela le leur était demandé.

D’autres tenir. Rongés par la solitude et le remords.

J’ai vu le Président utiliser un gamin, joueur de football, pour tenter de redevenir populaire, faisant du sport et du PSG un instrument d’influence, au détriment de toute décence.

J’ai vu des gamins sans casier passer Noël en détention parce qu’ils avaient participé à une manifestation contre le pass sanitaire, après avoir passé des mois confinés.

Parce qu’il fallait faire un exemple. Parce qu’il fallait intimider.

J’ai vu enfin le pays, au milieu de toute cette orgie de n’importe quoi, s’effondrer. Le pillage, se généraliser. Les intermédiaires et gatekeepers, pulluler en toute impunité.

Cent policiers mobilisés pour perquisitionner le principal parti d’opposition, et déstabiliser son dirigeant, alors que les gilets jaunes approchaient.

Les mêmes méthodes utilisées contre tous les autres, sauf ceux que le pouvoir protégeait.

Les boucles Telegram de « conseillers du pouvoir » qui se partageaient des documents d’informations judiciaires couvertes par le secret, les disséminaient et les partageaient, pour détruire ou protéger.

J’ai vu le fondateur d’En Marche, Laurent Bigorgne, protégé par la préfecture, la magistrature, après avoir tenté de droguer et de violer sa belle soeur et son employée.

J’ai vu un garde du corps d’Emmanuel Macron monter un réseau de prostitution qui remontait jusqu’au préfet de Paris en toute impunité, sans que jamais personne ne daigne s’y intéresser.

J’ai, à l’inverse, dû défendre des gilets jaunes poursuivis, perquisitionnés, arrêtés, pour s’être baignés devant le fort de Brégançon avec un homard gonflable.

Pour un commentaire ironique sur un post Facebook d’un groupe privé.

Pour une chanson postée sur youtube, qui sur un ministre ironisait.

J’ai vu les conséquences sur notre société, toujours plus violente, toujours plus hystérisée.

J’ai vu la sécurité s’effondrer, le trafic de drogues, d’êtres humains, se généraliser.

J’ai vu l’école détruite par des apprentis sorciers. La laïcité, éviscérée. Les hôpitaux, dévastés.

J’ai vu la recherche et les universités se vider de tout talent. Des docteurs se voir proposer des premiers postes à 1500 euros par mois, et se retrouver à 50, 100, 200, à candidater, présentant des dossiers de centaines de pages, des années de recherche, expédiés en quelques minutes.

J’ai vu la France sombrer entre bureaucratie et prélèvements toujours plus compliqués, qui à chaque fois moins des services publics finançaient.

Et j’ai vu tous ceux qui se battaient pour l’éviter brisés, dévastés, humiliés et isolés, tandis qu’une République représentative, saturée de financement, les ignorait et les oubliait.

J’ai vu l’exigence, la littérature, les arts, devenir commerces insignifiants. La France cesser de rayonner, sans plus d’exigence, du fait de la corruption de sa presse, de ses intermédiaires, des coteries qui la gangrénaient.

Je les ai palpés, les drames que tout cela a suscité, la haine que cela a généré, la peur et la dévastation, parce que c’est ce qui arrive, lorsque vous avez la charge de représenter et de défendre.

J’ai vu comment, paniqué, le pouvoir ne cessait de fabriquer des fake news, des récits, romantisant sa geste, stipendiant des intellectuels, journalistes, artistes, pour tenter de masquer notre chute.

J’ai vu l’obsession de la censure, de la clôture des comptes, le financement de trolls par le parti majoritaire, les accords de censure avec Snapchat & cie, tandis que ces mêmes êtres beuglaient:

Démocratie.

Tout cela est prouvé, acté, enregistré.

Enfoui pour qu’il sombre dans l’oubli.
Mais le réel cogne. Et les corps une mémoire qui manque à l’esprit.

Et lorsque, trois ans après avoir été enfermés, des êtres demeurent détenus pour avoir simplement réclamé liberté, ce réel ne peut plus être contourné.

Nous sommes à la veille de la guerre, d’une guerre qui nous emportera nous, en nos terres, et les mondes qui nous ont fécondés.

Ceux qui la veulent nous ont offert une opportunité unique, inespérée, de l’éviter.

C’est la seule urgence. Cela doit être notre seule priorité