Wuhan
« Une source haut placée en France m’indique que les services de renseignement (…) ont bien été mandatés, dès l’automne 2019, pour enquêter sur ce qui était en train de se passer à Wuhan ».
in L’Emprise, de Marc Endeweld.
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L’ouvrage, écrit par un journaliste reconnu et publié par les très prestigieuses éditions du Seuil, vient d’être mis en valeur par la maison d’édition au coeur du journal Le Monde avec une sacré publicité, ce sera difficile de le discréditer ab initio.
L’hypothèse avancée par l’auteur – et énoncée entre les lignes – est que la France, qui a livré clef en main le laboratoire P4 suspecté d’être à l’origine de la pandémie, a envoyé des agents de la DGSE à Wuhan dès les jeux militaires de Wuhan, en octobre 2019, afin d’enquêter sur la COVID, avant de les rapatrier via les vols d’évacuation organisés fin janvier et début février 2020.
Des discordances entre les listes de passagers évacués et ceux embarqués dans l’avion militaire – qui accréditent sa thèse – auraient alors été notées par la Chine, créant une situation de blocage qui ne se résoudrait que suite à une intervention de haut niveau. Marc Endeweld rappelle que la France comptait encore, au moment du déclenchement de la pandémie, pas moins de sept « chercheurs » au sein du laboratoire P4 de Wuhan, suspecté d’avoir été à l’origine de la pandémie, offert par la France et inauguré par Bernard Cazeneuve en 2017. Il rappelle également la coopération très serrée de l’industrie biomédicale française avec les laboratoires de Wuhan, notamment du groupe Mérieux, dont le PDG, Alexandre, est proche de la compagne de Xi Jin Ping et aurait été « convoqué » séance tenante à Wuhan début janvier 2020.
