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L’acharnement médiatique sur Juan Branco : Une affaire qui soulève des questions sur l’équité journalistique

par | Juin 16, 2023 | Société, Transparence de l'information | 0 commentaires

Silence Assourdissant : Juan Branco Innocenté et Abandonné par les Médias

Depuis le début de l’affaire Griveaux, Juan Branco a été au cœur d’un acharnement médiatique intense. Les médias ont porté une attention toute particulière à sa personne, l’accusant de diverses implications et contribuant ainsi à façonner une image controversée, déformée et sans fondement, créant ainsi une perception négative et biaisée du public à son égard. Cette attention médiatique excessive a eu pour effet de ternir la réputation de Juan Branco avant même qu’il n’ait pu faire valoir sa défense.

Mais 3 ans après, la décision de la cour d’appel tombe :  Juan Branco est innocenté de toutes les accusations portées contre lui et la cour d’appel de Paris annule le blâme qui lui avait été infligé par le conseil de discipline des avocats de Paris. Ironiquement, ce rendu de justice n’a pas été largement rapporté, loin de là, par ces médias qui, pendant des mois, ont contribué à façonner une narrative négative autour de sa personne.

Leur silence est, assourdissant. Leur volonté de ne pas rétablir l’équilibre dans leur narration, infecte.

BFM, Le Monde, Libération, Marianne, Le Figaro, Paris Match et j’en passe, qui s’en sont donné à cœur joie pendant plus d’un an, semblent maintenant s’être complètement désintéressés du sujet qui leur avait fait pourtant couler beaucoup d’encre.

A ce jour, seul Le progrès a relaté les faits.

Les autres préfèrent le sang.

Voile Levé : Les Médias Face à Juan Branco, Entre Objectivité et Parti Pris

Alors la question se pose, pourquoi les médias ont négligé de rapporter cette nouvelle importante ? Est-ce dû à des préjugés préexistants ? Une volonté éditoriale imposée ? Laisseraient-ils volontairement le poids de la narrative persister afin d’occulter la vérité qui a émergé du procès ? Quelle qu’en soit la raison, ce silence médiatique soulève des interrogations sur l’intention journalistique et remet en cause la responsabilité des médias dans la diffusion d’informations impartiales et équilibrées.

Il est crucial de rappeler que le travail de journalisme repose sur des principes d’objectivité et d’équilibre. Les médias ont le devoir de rapporter les faits dans leur intégralité, y compris lorsqu’ils remettent en question les récits antérieurs.

L’acharnement médiatique, toujours à charge et effréné à l’égard de Juan Branco soulève de réels doutes sur la rigueur et l’intention journalistique.

Prenons en exemple le dernier article de Libération en date du 12 avril 2023 et qui a pour titre, pas du tout orienté : « Juan Branco, l’insurrection qui tarde à venir » et dans lequel dès les premières lignes le ton est donné :

Acharnement Médiatique contre Juan Branco : Un Défi pour l’Éthique Journalistique

Le journal « Libération »

L’article présente clairement un point de vue critique subjectif envers Juan Branco et son manifeste. Le court article mentionne des critiques comme le mélange de narcissisme et de violence dans ses mots, sans fournir de preuves ou de raisonnements logiques solides pour étayer ces affirmations. Ce type de critique sans fondement factuel …  ca s’appelle de l’attaque ad hominem.

Cet article, comme, pour ne pas dire la quasi-totalité des articles écrit sur Juan Branco dan Libération (et ailleurs), et ce, qu’ils portent sur ses ouvrages, l’affaire Griveaux ou sur le sujet la plainte pour viol (cela mérite un autre article), tous semblent s’écarter de l’idéal d’une information « complète et vérifiée, sans préjugés ni complaisance » comme Libé se plait encore à croire et à afficher fièrement dans leur charte éthique.

Et ce ne sont pas moins de 17 articles qui auront été écrits (en deux ans) pour moquer, décrier accabler Juan Branco, ses ouvrages, son combat pour le «populisme ». Des articles version jeux du cirque, dans lesquels ils donnent du sang à boire, dans lesquels les épées sont des sophismes émoussés qui n’ont de drôle que le flagrant grotesque. Ils s’attaquent à la forme mais ils touchent le fond, sans pourtant, ne jamais l’effleurer.

Oh oui, il est bel et bien finit, le temps du Libé qui voulait « donner la parole au peuple», et, de manière générale, il semble loin aussi le temps du Journalisme.

Sous le Feu des Médias : L’Appel à Réfléchir sur l’Éthique Journalistique »

Tout cela nous rappelle l’urgence d’une réflexion plus approfondie sur les pratiques médiatiques et l’éthique journalistique. Les médias ont un rôle primordial à jouer dans la diffusion d’informations, et ne doivent en aucun succomber aux compromis moraux, à l’effet de sensationnalisme ou à la poursuite de narratifs préconçus.

Il est important de tenir compte de l’impact, que l’acharnement médiatique peut avoir sur la vie et la réputation d’une personne.

L’acharnement médiatique effréné sur Juan Branco dans le cadre de l’affaire Griveaux, et pas seulement, a eu – a toujours – un impact considérable sur sa vie personnelle et professionnelle.

Les conséquences de cette attention médiatique excessive ont entraîné une stigmatisation et une remise en question de sa crédibilité.

L’absence de couverture médiatique sur son innocence prive le public d’une information essentielle pour former une opinion éclairée.

Il est essentiel que les médias assument leur rôle en fournissant des informations fiables, en respectant les principes fondamentaux du journalisme.

Le mot en plus:

La question me trotte a tête et j’en assume le caractère – peut-être – biaisé. La mise en page est elle, à ce point pensée? Ou est-ce par pure ironie du sort que l’on passe de la pédocriminalité à Juan Branco en garde a vue?

Intéressant quand on sait que Niel a été impliqué à deux reprises dans des affaires de pédopornographie.

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