Vous voulez savoir quelles sont les sources et les protecteurs des journalistes ? Regardez qui ils vantent, vous saurez qui ils servent.
Ici, Willy Le Devin, du journal Libération, en un portrait de Caroline Toby, avocate de Xavier Niel et de Mimi Marchand.
Le même Le Devin qui poursuit Juan Branco de ses mensonges depuis des années, qui, il est vrai, à le tort de ne pas défendre des milliardaires propriétaires de presse et piliers de la macronie.
L’article est un monument de faisanderie.
« Est-ce l’angoisse de cet exercice inédit avec la presse qui la métamorphose en pipelette? Ou se révèle-t-elle au naturel, joviale, pétaradante? Ses proches la décrivent en tout cas ainsi: furieuse au karaoké, volubile à souhait. De celles qui foutent Daft Punk si fort dans les haut-parleurs de la bagnole que les piétons frémissent. Caroline Toby est à la fois une enfant du XVI e arrondissement de Paris et une déracinée. Scolarisée au prestigieux lycée Janson-de-Sailly, elle fait des baby-sittings, ado, chez le journaliste et écrivain Pierre Assouline, qui habite alors le même immeuble. «
Mais on apprend toujours de ces retours de manivelle, qui comme l’inconscient, révèlent toujours quelque chose, au détours d’une phrase:
« Les clients et les magistrats l’adorent, elle obtient beaucoup de choses par le relationnel »
La réalité est plus crue. Le cabinet Szpiner, où exerce Caroline Toby, s’est érigé en pilier de l’impunité du petit Paris, comme l’a montré notamment l’affaire Arbittan, grâce à l’entresoi savamment entretenu avec le pouvoir et les magistrats.
Mais cela, c’est impossible à dire et assumer pour un journaliste qui boit avide à cette source qu’il est censé traiter avec honnêteté, distance, et intégrité.
En tous cas, Libération, qui se voulut un jour de gauche, adore définitivement les milliardaires de droite, surtout lorsqu’ils ont été proxénètes, et leurs moines-soldats.
Ce n’est pas une surprise, puisque ses journalistes n’en sont au final que leurs employés.
