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S’armer

Jan 27, 2022 | 0 commentaires

Martin Hirsch, directeur de l’APHP, payé plus de 200.000e par an par les cotisants, vient de suggérer que l’on cesse de prendre en charge les non-vaccinés hospitalisés.
Il le fait le jour de la sortie de Treize Pillards en librairie, livre dans lequel je tire son portrait, parmi une dizaine d’autres soldats discrets de la macronie, et reviens sur un parcours fait de pillages et d’escroqueries.
Vous êtes des dizaines à m’avoir envoyé des photos qui me réchauffent l’âme. Le diable vauvert a eu le courage de publier cet ouvrage à prix coûtant (7e), en réduisant au minimum tous les coûts, en sachant très bien les risques que nous prenions.
Si je vous incite donc à vous le procurer, ce n’est pas pour nous enrichir (à un peu moins de 50 centimes par livre de droits d’auteur, on serait mal barrés), mais d’une part pour appuyer les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs qui ont décidé de nous appuyer, et d’autre part, pour en faire une arme à opposer à ceux qui prétendent nous gouverner.
Ils nous gouvernent par la honte et l’intimidation, l’utilisation systématique de l’humiliation.
Sachons retourner ces armes, en montrant l’obscurité de leurs légendes, et les saletés qu’ils ont générées.
Courage à tous, pardonnez les absences qui ces longs et violents mois ont pu m’habiter. Je reste à vos côtés, et toujours, toujours plus prêt à les enflammer.
Faites tourner ces oeuvres, partagez les, volez les. Ce sont des outils mis à disposition pour que, face à des déclarations comme celles-ci, leurs soient immédiatement renvoyée la violence qu’ils essayent de nous infliger.
Ce sont des outils pour nous protéger, et fixer des limites à ces atrocités qu’ils ne cessent d’enfanter.

La merveilleuse histoire de Nissia Benghazi – version censurée

La merveilleuse histoire de Nissia Benghazi – version censurée

J’aimerais vous entretenir d’une femme qui a détruit une partie de ma vie, et de deux autres qui ont décidé de l’accompagner.

Son nom est Nissia Benghazi.

Mme. Benghazi se présente à la justice, aux experts et à moi-même comme une sérieuse étudiante en sciences politiques doublée d’une dirigeante d’ONG pour les droits de femmes (sic), avec un profil à l’époque sobre.

Elle passe en réalité son temps entre Mykonos, Ibiza et Saint Tropez, où elle vend son intimité jusqu’à trois mille euros pièce, travaille avec des « promoteurs », dont un certain Hermann Njoh, qui proposent à des femmes de son genre de participer à des « soirées privées », et lorsqu’opportun, des appartements à louer, contre menue rémunération. Une tchointchoin, donc, dit vulgairement, particulièrement repérée et appréciée de certains forums reddit, qui n’a n’a que des instructions de façade à l’université, « travaille » pour des ONG fantômes et mène plutôt grand train et plus grande vie, avec des hommes fortunés, de palaces en beaux appartements où elle se trouve souvent gracieusement logée.

Photographies postées sur les réseaux sociaux et commercialisées par Nissia Benghazi quelques mois après les faits

(Première nota bene: je n’ai aucun problème avec les prostituées – sauf quand elles prétendent bosser pour des ONG de façade en faveur des droits des femmes tout en se vendant au plus offrant pour faire tomber dans leur pièges des garçons trop bêtes pour s’en douter)

Nissia a grandi à Dakar et a décidé de déployer ses charmes à Lisbonne, d’abord, puis à Paris.

Pourquoi s’y intéresser ? Parce que c’est cette femme qui, après m’avoir sollicité, a initié la fameuse affaire de la Lamaline, en m’accusant faussement de viol courant 2021.

Je n’en ai jamais parlé, attendant de comprendre ce qui se jouait, tentant de ne pas spéculer au sujet de cette affaire qui m’a dévasté. Elle est désormais tant enfoncée en la laideur et le mensonge qu’il m’apparaît désormais utile d’en dire la vérité. Car cette affaire est loin d’être achevée.

Le 29 avril 2021 donc, Nissia Benghazi, qui, l’avant-veille après m’avoir sollicité sur Instagram, s’était présentée à moi, avait passé la journée, la soirée et la nuit à mes côtés, s’endormant dans mes bras avant de m’embrasser en me quittant, était revenue me voir pour m’annoncer avoir déposé une main courante et dire qu’elle envisageait de la retirer.

Vous imaginez le choc et la violence.

Je suis un homme assez solitaire qui donne beaucoup d’importance à mes relations intimes, dans un contexte particulièrement violent où il est devenu difficile, au sein de la société et dans la position en particulier, de faire des rencontres sincères, et de construire des rapports sans se dévaster.

Le choc est d’autant plus violent que Mme. Benghazi, qui était venue, sans me le dire, accompagnée d’un homme qui la suivait à distance, joue de ses intentions, dit envisager de se rétracter, fait mine de m’interroger sur les faits, et, après ce qui ressemble rétrospectivement à une tentative d’extorsion, comprenant que quelque chose ne marche pas, bascule l’air de rien sur des sujets frivoles avant de partir en se disant désolée et disant espérer que l’on se reverra.

Je me retrouve là, seul, effondré.

Je découvrirai plus tard ce qu’elle a raconté aux policiers d’abord interloqués, dont Hanae Gonthier qui n’y croirait pas une seconde.

Tout se joue dans l’ambiguïté de ses déclarations. Interrogée, elle reconnaît rapidement qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni surprise, ni contrainte. Devant les policiers, Mme. Benghazi semble tâtonner, comme si on ne lui avait pas tout à fait expliqué quel chemin emprunter.

Elle parle d’un opiacé, puis, après avoir hésité, que je serais « devenu fou furieux » après avoir pris une (1) gélule de Lamaline, alors que, passé minuit, nous étions dans la chambre sur mon lit, et que nous nous apprêtions à voir un film. Une gélule de Lamaline, soit en termes de posologie, l’équivalent d’un tiers de codoliprane et un demi-expresso.

Cela, Mme. Benghazi le sait.

 Les policiers l’interrogent.

« Fou furieux » – dites-nous, c’est à dire ? Là encore, Mme. Benghazi ne semble pas très assurée. Eh bien fou furieux, répond-elle… c’est à dire… Eh bien, je lui aurais embrassé l’oreille, montré mes pieds (ou demandé de montrer ses pieds, les versions varient, sic), et insisté pour coucher, ce qui l’aurait amenée à, terrorisée (sic), enlever son tshirt, son pantalon, me demander de mettre un préservatif et enfin consentir à un acte sexuel avant de rester dormir nue avec moi, de se réveiller après moi et de partir en fin de matinée. Ce n’est plus les sourcils qui se levaient, mais l’âme entière. Un « viol » sans violence, menace, contrainte physique ou surprise, à zéro jour d’ITT, accompli, selon elle, avec douceur, qui plus est.

Évidemment, Nissia Benghazi, qui pensait peut-être pouvoir se contenter d’un vague récit qui lui servirait ensuite de monnaie de change, ne s’attendait pas à ce qu’on la questionna tant.

Car les policiers informent immédiatement leur hiérarchie qui informe à son tour les autorités qui comprennent immédiatement l’intérêt de la situation. L’auteur de Crépuscule, l’avocat des gilets jaunes, de Pavlenski, le proche d’Assange, etc, soudain entre leurs mains.

Benghazi ne s’y attendait peut-être pas. Elle avait probablement prévu de sortir de là avec le papier qu’elle aurait à monnayer. C’est une hypothèse. On ne sait pas. Après tout, lorsque l’on s’est vu, c’était elle qui avait principalement parlé. Elle ne semblait pas particulièrement intéressé par mes mondes, sauf lorsque l’on parlait de mondanités.

Un bruit sourd commence à bourdonner, tandis que Mme. Benghazi est retenue au commissariat, où on lui demande de patienter. Ce bruit sourd, c’est celui de la machine d’Etat, Élysée en tête, qui se met en branle, et décide de se saisir d’une « affaire signalée », mécanisme qui permet au pouvoir, sur certaines affaires, de faire produire des rapports réguliers par les procureurs et de se « tenir informés ». Comme vous le verrez, cette intervention est avérée. La macronie a les dents longues, et elles aiment rayer le parquet.

Moins de 15 minutes après le début du dépôt de la main courante, qui ne mentionne pas de faits de viol et sera finalement classée, faute de catégorisation pénale possible, dans « autres infractions », une enquête préliminaire est ouverte sur ordre et  à l’initiative du Procureur de Paris Remi Heitz, fidèle parmi les fidèles de la macronie, dont la politique constante lui interdit pourtant de le faire sans plainte préalable de la victime. Le Procureur le sait. Alors, une voiture est immédiatement et spécialement affrétée pour aller chercher Mme. Benghazi et la lui faire signer loin du commissariat où elle se trouvait, et où la policière lui avait indiqué que les éléments qu’elle présentait ne correspondaient pas à un viol, à la plus protectrice et contrôlée 1ere DPJ La machine était lancée. A partir d’une main courante que Madame Benghazi, en panique, et qui tente de me joindre pendant le trajet, chercherait à faire retirer moins de 24h plus tard, disant aux policiers se sentir mal et ne jamais avoir été contrainte, main courante qui n’invoquait pas de viol, une enquête préliminaire est donc ouverte contre sa propre politique, avec mobilisation spéciale de services de police, pour s’élancer.

Mme Benghazi, qui donc m’avait appelé en cours de route vers la 1ere DPJ (drôle de réflexe, comme si elle était pressionnée) reçoit instruction ferme de ne pas me revoir. Elle n’en décide pas moins de le faire, de me faire part de ses « incertitudes », et, une fois rentrée chez elle, d’appeler le commissariat le lendemain pour dire qu’elle n’a pas été violée et (n’ayant atteint ses objectifs, on l’imagine) qu’elle souhaite retirer sa main courante.

Cet appel est important. Car Mme. Benghazi prétendra par la suite l’avoir passé suite à la pression médiatique. Or les PV ont démontré qu’il intervient une heure avant la parution du premier article. Une heure. Soit le temps qu’il va falloir au parquet et aux policiers, sur instruction de l’Elysee, pour faire fuiter l’affaire afin de faire pression sur Benghazi. « Jamais je n’ai vu fuite si rapide », me dira un expert psychiatrique au cours de l’enquête. En effet. Mais c’est qu’il s’agissait d’éviter l’irréparable. La communication à la presse va ainsi faire part d’une plainte dont Mme. Benghazi dira deux jours plus tard aux enquêteurs ne pas se souvenir l’avoir déposée, et va se transformer en une campagne pour l’intimider. Aziz Zemouri, feu journaliste, fait fuiter son lieu de naissance et ses déclarations. Et cela marche. Madame Benghazi est terrorisée.

Terrorisée, semble-t-il, au point de m’écrire des messages pour s’indigner et me demander de l’aider. A moi qui suis censé l’avoir violée. A moi qu’elle vient de tenter d’extorquer. Elle dit à l’enquêteur ne pas se sentir protégée par la police. Elle semble sincère à ce moment-là. Elle comprend qu’elle est en train de tomber dans un piège beaucoup plus grand qu’elle, et qu’elle a elle-même formé. Moins d’une heure après qu’elle ait appelé le commissariat pour se rétracter, et alors que le policier lui avait fort opportunément demandé d’attendre jusqu’à lundi, la France entière parle de son affaire et son nom menace à tout instant de fuiter.

Tchoincita, que dans ma grande naïveté, je crois encore sincère, dépasse son désarroi et après avoir un peu bafouillé, est contactée le lundi par le commissariat, en amont de sa venue, sans que rien ne l’explique.

Dans l’échange tel que retranscrit, elle affirme ne pas se souvenir avoir porté plainte et, lorsque l’officier de police lui lit le PV qu’ils lui ont fait signer, affirme qu’elle a besoin de temps pour s’interroger Entre temps, un homme, Pierre Antoine Rousset, l’a intensément démarchée.

Il est le « directeur » d’une « agence » de mannequins, en fait une société fictive domiciliée dans une boîte aux lettres, sans bilan, inconnue au bataillon. Il a échangé par téléphone avec elle pour la première fois deux semaines avant les faits, et va devenir son principal interlocuteur pendant la période. Il lui « suggère » avec insistance un avocat qui va la prendre en main. C’est d’ailleurs ce dernier et non Benghazi qui appelle finalement le commissariat le lendemain pour dire que sa nouvelle cliente était confuse, qu’elle était sous pression médiatique restera désormais au dossier.

A partir de cet instant, cornaquée par ce confrère et un second, Mme. Benghazi va prendre la décision de mentir de façon éhontée, sur tous sujets, pour tenter de se sauver. Va-t-elle être payée ? Qui est Mme. Benghazi, qui sur tous les plans ne va cesser d’inventer des faits pour se sauver ? Une petite michto qui a mal calculé son coup, et qui va être récupérée ? Une prostituée qui sait feindre la naïveté, et qui dès le départ, était orientée ? Une âme perdue sans cesse instrumentalisée ? La suite va le révéler.

Commence l’enfer pour moi, qui viens d’entrer dans ma trentaine et voit ma vie dévastée. Placement en garde à vue pour le simple plaisir de l’humiliation, GAV vidée de son sens par le refus de Tchoincita 1ere de participer à la confrontation, et par le psy de se déplacer (il a compris que l’affaire est bidonnée ).

Je sors libre faute d’éléments pour me présenter à un juge (ou plutôt faute pour le parquet d’avoir le bon juge sous la main) mais, étrangement, le parquet refuse de classer. Quelques jours plus tard, je suis convoqué à 50km de Paris. Curieusement, le parquet n’a trouvé aucun expert psychiatre dans Paris. Je me retrouve auprès d’un médecin, Franck Moquin, de formation généraliste, qui va pendant six heures procéder à une offensive hors norme, lors de laquelle il tente par tous les moyens de me déstabiliser. Condamné par son ordre, faisant l’objet de nombreuses procédures, n’étant pas inscrit sur les listes d’experts judiciaires et maqué avec le parquet qui l’utilise pour orienter certaines affaires sensibles (dont l’affaire Besson), je découvre par la suite que cet homme, qui est devenu psychiatre grâce à une sorte de validation d’acquis, n’est même pas inscrit sur les listes d’expertise. Forcé de reconnaître que je ne suis pas susceptible de commettre les faits reprochés, il rend cependant un rapport à charge dont nous réussirons à démontrer qu’il a été… falsifié, me faisant tenir des propos que je n’ai jamais énoncés. Pendant ce temps, l’expertise de Mme. Benghazi, expédiée trente minutes par visioconférence, atteste d’une double emprise (que j’aurais imposée, en moins de 12h ! sic), parfaitement utile pour tenter de combler les failles de son récit et coller à sa nouvelle version, construite par son avocat, à savoir qu’elle aurait été victime d’un viol par.. contrainte morale. Cette expertise, comme la mienne sera entièrement contredite par l’expertise de l’instruction, qui conclura au contraire que Mme. Benghazi n’est ni impressionnable, ni influençable, mais qu’importe.

Déjà prime la nécessité de sauver le dossier. Car quelque chose se trame. Le parquet a été patient, espérant que la lourde médiatisation lui permettrait, comme c’est souvent le cas, d’obtenir d’autres témoignages plus ou moins sérieux ou intéressés pour renforcer son affaire. Mais rien n’est venu. C’est une évidence. Je suis un jeune homme plutôt timide, respectueux, qui ait des relations longues, et n’ai rencontré que depuis peu des personnes plus épisodiquement, suite à une rupture amoureuse très politique.

On y reviendra. Le parquet n’a rien à se mettre sous la dent. Alors voilà qu’après avoir instrumentalisé les experts, il décide, l’air de rien, de donner tout simplement accès au dossier à Benghazi pour qu’elle puisse ajuster son discours au regard de mes déclarations avant de se voir interrogée une nouvelle fois. Voilà donc Benghazi qui informée de mes déclarations, ajuste les siennes et tente de construire (maladroitement) cette hypothèse de la « contrainte morale », ce qui va amener à l’ouverture d’une instruction suivie directement par l’Elysee, qui apparaît à l’origine directe des fuites dans la presse, via la conseillère justice de Macron, Mme. Hélène Davo, et qui sera informée « en amont » de ma mise en examen (Ministère de l’injustice, Grasset).

Ça ne s’arrête pas . Le dossier est particulièrement faible, pour rester dans l’euphémisme. Le parquet obtient donc, par sa connaissance du rôle, la désignation d’une juge faible et complètement soumise à ses velléités, directement arrachée des tréfonds du troisième concours et de fonctions de seconde zone et propulsée cinq mois plus tôt, sans aucune compétence ni expérience à l’un des postes les plus puissants de Paris. (Nadia Zaïd si tu nous lis). Celle-ci lance immédiatement une commission rogatoire portant sur ma vie privée, qui va se déployer sur plus de deux ans, et la confie au service qui s’était déjà chargé de l’enquête préliminaire, à savoir la 1ere DPJ, dirigée par Mme.

Marie-Elisabeth Ciattoni, qui va signer tous les PV de synthèse et suivre personnellement l’affaire, alors que je représentais pourtant dans une procédure pénale un client policier, Olivier Pascual, ancien collaborateur du directeur de la PJ, les accusant notamment de harcèlement moral, mais aussi de couvrir divers trafics et violations déontologiques graves, client que j’avais accompagné moins de trois mois auparavant déposer plainte à l’IGPN contre elle. Le résultat est évident: les fuites se multiplient, vont être intimidés ou placés sous surveillance, tous les témoins à décharge, et toute une série de manœuvres « hors dossier » vont se multiplier.

Parmi ces témoins, pourtant rien de moins que le petit copain de Benghazi lui-même au moment des faits, qui affirme, ce qui sera confirmé plus tard, qu’elle était allée le chauffer le lendemain des faits en racontant son « viol » pour l’exciter « en se marrant », ce qui le traumatisera au point de demander à être entendu.

Tchoincita, embarrassée, tentera de nier avoir eu un rapport avec lui avant de se rattraper en produisant un faux, des messages tronqués censés démontrer qu’il agirait par jalousie. Tchoincita 1ere continue de mentir. Elle prétend ne pas connaître son « promoteur » avant que celui-ci confirme travailler avec elle, multiplie les destructions de preuves, tente de placer des faux témoignages, etc. On le découvre, le démontre, rien n’est fait. La juge refuse nos demandes d’acte, fait comme si de rien n’était, continue son bonhomme de chemin.

La chose est lamentable mais atteint de nouveaux sommets. Le master geste: une semaine après ma mise en examen, Tchoincita 1ere tourne dans un clip où elle montre avec un grand sourire à la caméra une fausse boîte de médicaments avec laquelle elle vient de droguer son comparse, tandis que défile en bandeau le message suivant « en matière de médicaments, deux avertissements en valent mieux qu’un ».

Qu’est ce qui arrive à Mme. Benghazi ? Est-elle grisée par le succès de son mensonge ? Est-elle financée, appuyée ? La réalité est que d’une agence noname, sans domiciliation, celle-ci est entre temps récupérée par une plus prestigieuse, qui la met en orbite et dont le fondateur est reçu à l’Elysee.

Comment envisager faire le plus beau doigt d’honneur jamais vu à la justice, aux véritables victimes, et évidemment aux personnes concernées par la procédure ? On ne sait pas. Mais cela n’embarrasse visiblement pas.

On pourrait s’attendre à un sursaut de dignité de la part des juges à ce moment-là.

Rien ne se passe, et quelques jours plus tard, après avoir prétendu à une deuxième experte avoir vu son rapport à la pudeur et l’intimité très affectés par les évènements, Benghazi, entre deux nuits dans des palaces, part en Espagne faire le shooting qui ouvrait ce fil avec un photographe accusé de viol,David Bellmere.

Reste que, certes humilié, dévasté, je continue à agir et multiplie les engagements qui, pardonnez-moi, emmerdent l’Elysee. Surtout, toutes mes anciennes amoureuses, dûment convoquées, témoignent de ma douceur, et de leur incrédulité.

Ca patine.

Les mois passent et on ne trouve rien.

Les délais de la commission rogatoire expirent. A défaut de trouver, on se dit qu’il faudra en inventer.

Et c’est là où ça devient intéressant.

Tchoincita 1ere ment mal, s’est complètement plantée sur les effets de la Lamaline, n’était visiblement pas été assez préparée, et en plus ne se fait pas discrète, multipliant les fêtes dans les lieux de luxe et n’étant visiblement pas du tout traumatisée. Je continue à me battre, et à défendre des personnes en difficulté. Je deviens l’avocat des grands frères, de Kemi Seba, on avance sur les poursuites contre l’Union européenne sur les politiques migratoires, on fait un boucan monstre en dénonçant les liens entre le PSG, le Qatar et l’Elysée.

Et je continue surtout de construire le travail de révélations et de pensée politique, avec des livres qui sont lus et produisent d’importants effets. Certes, à un an d’élections critiques, ils ont détruit ma vie, dévasté mes proches, m’ont fait ressentir une honte profonde et m’ont isolé. Certes, il y a des jours où je peine à marcher. Certes, les médias ont enfin le prétexte pour ne plus me donner la parole et une partie de la gauche, instrumentalisée, a se détacher de moi. Certes, je ne peux plus enseigner, suis profondément humilié, sait qu’ils ont désormais prétexte pour me surveiller.

Mais ils n’ont pas réussi à m’éliminer. La course contre la montre est lancée. On parcourt Paris à la recherche de nouvelles victimes. C’est à la procédure. On en poursuit même ! Problème, les témoignages sont constants. Garçon doux, gentil attentif, jamais violent, plutôt solitaire, pas pulsionnel ni agressif pour un sou. Alors le temps passe, les délais expirent, les choses commencent à presser.

C’est alors que sort, in extremis, de nulle part, Tchoincita 2.

Son nom ? Sharon Hakim, 29 ans. Sa fonction ? Actrice ratée.

Sa compétence ? M’avoir été présentée par Leslie Joy Morel, que je découvrirais être la… meilleure amie de Gabriel Attal, courant 2017, et m’avoir connu quelques mois.

Mme Hakim est très remontée contre moi. Elle me connaît mal, je ne l’ai jamais acceptée dans mon premier cercle, mais elle est la principale source d’un article, publié courant 2021, par Mediapart, dont le seul mérite avait été de montrer que cet organe était capable de faire pire que toute la presse qu’ils ne cessent de démonter lorsque leurs intérêts sont en jeu. Rappelez vous, Mediapart dont le fondateur est très en colère contre moi depuis que j’ai rappelé que les hérauts de la condition féminine et de la probité avaient été créés grâce à l’appui d’un ancien proxénète devenu milliardaire et le plus proche appui d’Emmanuel Macron. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1570054533366527&id=100010859856042…

Alors Mediapart a décidé d’enquêter sur moi, ou plutôt sur mon intimité, deux ans durant, en prenant appui sur cette Sharon Hakim qui leur assure, courant 2019, que j’aurais un comportement problématique avec les femmes, et qu’il faudrait s’y intéresser. L’article qui sort opportunément juste après la fin de la garde à vue (ils me laissent 48 heures pour répondre à des dizaines de questions) est un empilement de n’importe quoi qui tente de me faire passer, successivement pour un pédophile, exhibitionniste, voyeur, violeur harceleur.

Il est en fait vide et n’aurait jamais dû être publié, suscitant un gros backlash des abonnés, qui avaient laissé six cent commentaires négatifs sur six cent cinquante, comprenant ce qui se jouait.

Bref, Mediapart pas content que j’ai balancé qu’ils avaient été fondés grâce à l’argent d’un proxénète, qui voyait se dessiner le classement sans suite, avait sorti du royaume des morts Sharon Hakim, qui non seulement leur avait raconté n’importe quoi, mais ne trouverait personne de sérieux pour l’accompagner.

Résultat, devant les enquêteurs, Mme. Hakim se dit « déçue » dû résultat.

Mais elle ne lâche pas.

Informées en violation du secret de l’instruction, du déroulé de celle-ci, elle se présente « spontanément » à l’enquêteur précisément en charge de moi. « Spontanément ».

Sauf que, lorsqu’interrogée par la juge…

Sharon Hakim donc, qui m’avait pourtant bien fait chier pendant des mois pour tenter de sortir avec moi, trouvant « spontanément » (haha) l’enquêteur précisément en charge de mon affaire (quel talent), après avoir « spontanément » démarché Mediapart au moment où son directeur me menace publiquement, se présente enfin à un enquêteur soulagé qui sait certes qu’il est hors délais, mais à qui l’on avait promis une puissante victime.

Elle lui raconte alors ce qu’elle a déjà raconté à Mediapart. A savoir que je lui aurais mis, un jour, courant 2017, une main sur les fesses alors qu’on était, selon elle en train de s’approcher sur mon lit, tard dans la nuit, pour savoir, selon elle, « qui allait céder le premier ». C’est tout.

Ouai. La scène est inventée, mais qu’importe. L’enquêteur est embarrassé. Il l’invite quand même, et le fera à plusieurs reprises, à porter plainte pour agression sexuelle. Ce qu’elle refuse. Elle ne veut pas « prendre le risque d’un procès en dénonciation calomnieuse », écrit t-il à la juge.

Pas téméraire, la guêpe qui s’agite depuis deux ans pour me dévaster. Alors qu’elle refuse de se constituer partie civile, dit ne pas avoir été victime, refuse de se rendre à plusieurs convocations, la sanction tombe le 1er juin, date de la sortie d’Hanouna et alors que mon client Ousmane SONKO, joue le destin de son pays au Sénégal – ce qui n’a pas ému la juge qui a absolument voulu me voir convoqué à cette date-là: me voilà mis en examen pour agression sexuelle. Six mois après son « agression », la même clocharde qui vient d’agiter terre et mer pour me nuire avant de tenter de tourner casaque m’écrivait ceci.

Qui ne devine là les mots d’une femme profondément affectée.

Cauchemar fini ? Non, vous rigolez. Il ne faudrait pas s’arrêter en chemin. Puisque les mises en examen sont si peu chères, pourquoi ne pas en ajouter ?

C’est ainsi que Sharon, peu avare en joyeusetés, et cherchant absolument à se coordonner, révèle qu’elle a sollicité… la meilleure copine de Gabriel Attal (ça ne s’invente pas) Leslie Joy Morel, pour tenter de la convaincre de l’accompagner. Leslie Joy Morel est un drôle de spécimen, que j’ai bien aimée, qui a fait SciencesPo Paris et qui, après avoir rêvé de devenir actrice, s’est effondrée, a fini dans une conserverie à Vannes et a détruit sa vie, après avoir été la plus proche du chouchou de la macronie.

Un drôle de spécimen donc, qui m’aimait beaucoup (check my insta courant 2017), jusqu’à ce que, décompensant ou étant soigneusement accompagnée (qu’importe, vous verrez), elle se convainque que ma famille était en fait composée de vampires (true story, c’est à la procédure).

Leslie donc, adorable femme, complètement frappée, intime de la macronie, sollicitée par Sharon pour tenter de monter un dossier aux côtés d’une troisième comparse, Lea Mandana Roche, déjà condamnée à six mois de prison pour dénonciations calomnieuses pour viol, ce qui va amener à l’écarter. Sharon, Leslie, et bien sûr, Gabriel himself, trop bien informé, et trop ravi de ce qui se trame, informe dès le départ de tout ce dont il est question. Pourquoi l’enquête a duré si longtemps ?

Eh bien pour cela. Il fallait – et cela a pris deux ans – réunir, briefer, conditionner ces personnes pour les amener à témoigner. Et quels témoignages ! Parce que Leslie n’est pas le plus beau spécimen de l’année. En deux dépositions lunaires, pourtant préparées, écrites laborieusement, sur plusieurs mois avec l’aide des enquêteurs, qui vont aller jusqu’à la poursuivre dans Paris pour les lui faire signer, elle affirme certes avoir été violée la nuit du 8 au 9 novembre 2017. Mais on retrouve tout de suite les textos montrant qu’au lendemain des supposés faits, elle m écrivait avoir dormi comme un ours, se montrant très heureuse et excitée au sujet de ce qui venait de se passer (pseudos de l’époque)

Surtout, on se rend compte qu’elle ne décrit pas un viol, et sur quarante pages, 90% sont dévolues à sa vie, ses échecs, ses amours. Le genre de témoignages si lunaires qu’ils sont normalement immédiatement classés, et entraînent des poursuites immédiates pour dénonciation calomnieuse. Ce sera l’inverse. On l’invite à porter plainte, à se constituer partie civile. Parce que oui, comme Mme. Benghazi, comme Mme. Hakim, Mme. Morel, qu’on est allé chercher, n’a pas porté plainte spontanément. On cherche au contraire à par tous les moyens la convaincre de le faire. On aimerait un tel zèle dans le traitement de toutes les affaires de violence sexuelle. Comment décrit-elle ce supposé viol, invoqué cinq ans après les faits ? C’est qu’apparaît un nouveau problème. Mme Morel n’invoque à aucun moment une opposition à l’acte sexuel. Là encore, ni menace, ni surprise, ni contrainte, ni violence. Lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements, elle a même cette réponse lunaire:

Entre quarante pages de délires sur des rituels sataniques, ses amours perdus pour un jeune garçon homosexuel et des réflexions sur ses échecs, ma famille et sa vie, Mme Morel avait, après avoir été lourdement sollicitée, a certes fini par utiliser le terme « viol ».

Mais elle a aussi admis s’être rendue deux jours plus tard à une soirée et fait la fête jusqu’au petit matin à l’endroit même où les faits s’étaient supposément déroulés, a continué à échanger comme si de rien n’était, a dit avoir dormi comme un ours le soir des faits, n’a été crue par personne dans son plus proche entourage qui sait ses talents d’affabulatrice et la profonde dépression qu’elle est entrain de traverser depuis des mois, qui l’amène à accuser tout et n’importe qui de n’importe quoi. Qu’importe. Elle a utilisé le terme de viol dans une procédure qui cherche par tous moyens à persévérer Et c’est tout ce qui comptait. Le 1er juin 2023, un an et demi après qu’elle ait été entendue, cinq ans après les faits, mise en examen.

Voilà. C’est tellement important que je tenais à en parler. Car vous imaginez l’impact, c’est la seule chose recherchée, que tout cela peut engendrer. Voilà la réalité derrière les termes particulièrement violents que nos puissants aiment à déverser dans l’espace public, en profitant de l’impunité qui a longtemps régné sur ces sujets pour instrumentaliser les féminismes et tout dévaster. Cette affaire a fait mille fois l’objet d’une publicité massive afin de me détruire, en violation délibérée et instrumentale du secret de l’instruction, dont tout le monde se fout et avec pour seul objectif de me détruire en utilisant des termes (« viol », « agression sexuelle ») sans rapport avec le réel. Pour m’isoler et m’humilier. Pour me faire sentir honteux et me désactiver. En faisant fuites au compte goutte, quand ça les arrange, des informations sélectionnées.

En faisant durer, année après année, une procédure qui n’aurait pas dû exister, pour mieux faire trembler, durer.

En accumulant des détails sur mon intimité pour maintenir la pression. Tuer silencieusement, pour s’assurer de faire perdre à l’autre toute dignité.

En parler, c’est se libérer de ce chantage unilatéral, ou eux peuvent tout dire, tout faire, et nous, nous taire et encaisser.

Le faire en l’assumant, et en donnant les preuves de ce qui est avancé, c’est retrouver sa condition d’homme là où ils l’avaient volée.

Je ne suis pas dupe du danger que je représentais et continue de représenter pour de nombreuses personnes, dans ce pays qui a décidé de m’accueillir et de me naturaliser.

Et c’est bien parce que c’est le cas que je ne lâcherai jamais. Je tiens à les prévenir: qu’ils insistent, et on redoublera. Gatsa Gatsa, comme disent les sénégalais. Je n’ai rien à me reprocher, et en des termes très crus: je les emmerde, eux et tous ceux qui leur ont servi de conscients ou d’inconscients relais.

Ils sont la laideur et la chose la plus indécente que l’humanité ait enfantée.

Il est impardonnable d’instrumentaliser ces questions pour détruire des individus qui menacent vos intérêts, car ce faisant, ce sont les vies de milliers d’autres que vous affectez.

Les fausses accusations, les procédures instrumentales sont une plaie que j’ai vu détruire durablement des dizaines de personnes, alors que les véritables victimes continuent d’être ignorées, menacées, écrasées.

Les violences sexuelles sont un enjeu civilisationnel fondamental en ce qu’elles détruisent durablement les personnes, interdisent l’accès au désir, à l’amour, sont source de pathologies qui menacent la société.

Elles doivent être violemment réprimées, comme toute forme d’exploitation de l’autre qui atteigne à sa dignité.

La lutte contre celles ci ne saurait devenir un instrument au service des puissants sans se voir entièrement dévoyée.

C’est ce qui explique notamment mon engagement répété auprès de Marvel Fitness que l’on ne m’a jamais pardonné.

Je veux aussi leur dire que je n’ai et n’aurai pas honte car je ne suis pas eux, qui prospèrent, tel le ministre de l’intérieur, d’exploitation en chantage dans son rapport aux femmes.

On se bat pour des idées, pour des personnes qui pâtissent de tout cela, et que nous avons la responsabilité de protéger.

On sait parfaitement pourquoi tout cela est fait. Et cela me permet d’énoncer une dernière adresse, à tous ceux qui s’en rendent complices pour ici un poste, là un peu de visibilité, enfin simplement pour blesser:

Vous me dégoûtez.

On continuera de se battre, jusqu’à ce que vous tombiez.

Pensées.

Affaire Griveaux : Juan Branco innocenté

Affaire Griveaux : Juan Branco innocenté

Vous vous souvenez l’affaire Griveaux, à la veille du confinement ?

Les heures d’antenne pour tenter de démontrer ma culpabilité, les centaines d’articles humiliants, dégradants, fouillant dans les tréfonds de mon intimité, me faisant passer pour un menteur, un manipulateur, un imposteur, tentant par tout moyen de me détruire et de me dévaster ?

Tout était faux.

Aujourd’hui, la cour d’appel de Paris, en formation solennelle, quatre ans après, a non seulement dû le reconnaître, mais a condamné le barreau de Paris affirmant qu’aucun manquement ne pouvait m’être reproché, et a annulé le blâme qui m’avait été infligé pour me faire taire et m’écraser.

Cet arrêt fait suite au non-lieu que l’on sait. Il faut maintenant s’interroger sur ce qui l’a enfanté.

A 29 ans, jeune avocat, opposant politique au gouvernement et auteur d’un ouvrage, Crépuscule, qui figurait parmi les meilleures ventes de l’année et que la macronie craignait tant qu’elle l’avait signalé au Procureur de la République, j’ai été, par la justice de mon pays, placé sur écoute, sous surveillance policière, empêché d’assister mon client, d’exercer mes fonctions, harcelé par des paparazzis, exposé jusqu’au plus profond de mon être par des publications indécentes et infondées, ridiculisé publiquement par des accusations mensongères sans ne me voir jamais autorisé à me défendre, avant de subir une interminable instruction qui est allée jusqu’à perquisitionner la Sorbonne pour y saisir mes bulletins de notes et les faire fuiter dans des articles de presse, dont Marianne, dans le seul but de me dégrader.

Quatre ans d’enfer, de mensonges, passés à devoir se défendre de tout, et à justifier de l’évidence: une innocence qu’ils avaient cherché par tous moyens à entâché.

Qui fera croire que tout cela était spontanné ? Que tous ces moyens, déployés par tant d’institutions, avaient pour fonction de faire vérité ?

S’ensuit la question: qui a instrumentalisé ?

A un moment, le choix m’a été proposé. Tenir, ou céder. Alors que hurlant, il me l’exigeait, j’ai refusé d’obéir à mon bâtonnier qui m’exigeait de m’écraser, de me retirer, de céder et de laisser seul mon client. J’ai repris sa défense, avec honneur et dignité, et je l’ai protégé. Je n’ai rien lâché, pour lui, pour moi, pour tous ceux qui suivraient.
La haine qui s’est déployée alors, inédite, me restera toujours en mémoire. J’ai vu le pouvoir se déployer, du plus petit média au New York Times, une vague qui tentait de nous submerger.

En parallèle, se sont multipliées les procédures, les intimidations, les fausses accusations pour tenter de me destabiliser. Fallait-il céder, partir ? Tenir ?

Qui se souvient des opérations de surveillance nocturnes, dument documentées, des intimidations, des affaires montées de toutes pièces qui se sont depuis accumulées ?
Le pouvoir était en fureur, et ce que j’avais vécu avec Wikileaks se déployait. Il fallait abattre, détruire, sans égard pour le prix. Les pièges se sont multipliés.
On n’a rien lâché. On a vu se multiplier les couards, les menteurs, les petits tartuffes, parquetiers, juges d’instruction, commentateurs, sentant la chair fraiche et facile à déguster.
Tous ces petits êtres prêts à tout pour une promotion, complaire à un pouvoir qui les fascinait.

On l’a vue la laideur, monter, jusqu’au plus proche de l’intimité. Les tentatives de chantage, de compromis, les menaces qui de nulle part surgissaient.

Quatre ans d’enfer. Qui viennent de s’achever.

Que chacun s’interroge sur son suivisme, sur son acceptation de ce dont il est aujourd’hui sujet, sur le refus de la rébellion face à l’injustice, la volonté de salir, l’absence de considération pour l’honneur et la dignité. Sur l’indifférence au mensonge, à l’hallali, à la calomnie, la jouissance qu’ils trouvent à dévaster
Cette société ne va pas bien. Et toutes les instances censées la réparer sombrent, univoques, nous laissant exposés.

Il est devenu difficile de vivre en France, d’y agir, exercer, penser.

J’ai désormais 33 ans. J’ai eu droit, depuis, à des atrocités dont vous n’imaginez pas l’ampleur, que beaucoup trop de personnes continuent, par mille prétextes, de justifier.

Cela, c’est le symptôme d’un monde malade, qui ne sait plus se protéger, qui s’apprête à s’entredévorer.

On demeure là pourtant, sans ne rien lâcher. Toujours plus nombreux, unis par une idée de la beauté.

Un dernier mot.

A ceux qui seraient tentés de recommencer, aux Procureurs, bâtonniers, policiers, qui se croient protégés parce qu’ils obéissent à des ordres et à une hiérarchie qui apparaissant immuable, semblent en mesure de les protéger.

A tous ceux qui se prêtent gracieusement à un pouvoir dont la laideur ne sera jamais assez dénoncée.

Sachez que vous vous trompez. Que vous créez, par votre veulerie, votre corruption et soumission, la colère d’un pays humilié.
Et un jour, un nouveau jour, viendra où la terre tremblera. Et alors, la responsabilité de la moindre personne qui, piétinant la présomption d’innocence, l’état de droit, le respect de l’autre et des principes les plus fondamentaux de toute société, ayant trop cru à son impunité, sera recherchée.

Nous qui ne sommes pas vous saurons vous trouver.

Nous continuerons entre temps à nous battre, pour notre honneur, et notre dignité.

Conflits d’intérêts et dévoiement de l’agrément d’ANTICOR

Conflits d’intérêts et dévoiement de l’agrément d’ANTICOR

OBJET : Intervention volontaire – 6e section – Tribunal Administratif de Paris

 

Procédure relative à l’arrêté du 2 avril 2021 portant renouvellement de l’agrément de l’association ANTICOR –  PRMX2110865A

 

 

Fait à Paris, le 30 mai 2023

 

Madame, Monsieur,

 

Je me permets d’apporter à votre connaissance les quelques éléments suivants concernant ANTICOR.

 

Je suis avocat, et docteur en droit.

 

Courant 2011, je suis invité à me rendre dans les bureaux de l’assemblée nationale par Christian Paul, alors député socialiste et main droite de Martine Aubry, première secrétaire du Parti Socialiste.

 

Il me présente à son assistante parlementaire, qui se trouve être la principale dirigeante d’ANTICOR de l’époque. Je note, pour la première fois, un conflit d’intérêt troublant concernant cette association disposant d’un agrément lui permettant d’ester en justice sur des affaires ayant potentiellement un impact direct sur notre vie démocratique et représentative.

 

Par la suite, je deviens l’avocat notamment de Julian Assange et de Wikileaks.

 

En 2019, je rencontre Denis Robert ; qui a lu mon ouvrage, Crépuscule, une enquête exposant la mise en place d’un système circulaire par lequel des personnes investissent dans les médias afin d’obtenir de l’influence auprès de politiciens, qui à leur tour leurs donnent accès à des ressources publiques ou des marchés réglementés par l’Etat. Il se propose de le préfacer.

 

Cet ouvrage, s’ajoutant à mon activité de défenseur de lanceurs d’alerte, m’amène à être sollicité par Eric ALT afin de le rencontrer, puis par Elise VAN BENEDEN, à être invité par la Maison des lanceurs d’alertes afin d’y donner une conférence, en une structure associée à ANTICOR, ainsi qu’à différents événements organisés par ANTICOR, dont une série de conférences en Corse incluant un débat avec le journaliste du Monde Jacques Follorou. A plusieurs reprises, et notamment à l’initiative de M. ALT puis de Mme. VAN BENEDEN, il est envisagé que je représente l’association en tant qu’avocat.

 

Cet ouvrage m’amène à rencontrer Arnaud Montebourg dans ses bureaux, 26 avenue de l’Opéra. Celui-ci, après m’avoir entretenu des conditions d’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, m’indique être financé par un homme très fortuné, et être prêt, à travers lui, à me financer, à hauteur de 100.000 euros, afin de m’attaquer à Patrick Drahi.

 

L’homme fortuné est Hervé Vinciguerra.

 

J’en fais état publiquement en avril 2019. Interrogé à ce sujet sur la chaine Thinkerview, M. Montebourg ne nie pas et refuse ensuite de répondre à la question.

 

Le 12 mars 2021, je fais état publiquement des faits suivants : Maxime Renahy, premier salarié du média BLAST et recruté par Denis Robert, après en avoir été le collaborateur au sein du MEIA, pour diriger son pôle enquête, vient de quitter le dit média.

 

https://www.facebook.com/juan.branco.98/posts/1327495134289136

 

Il le fait car il dénonce que Denis Robert ait accepté que BLAST soit financé par Hervé Vinciguerra, dont la fortune est placée dans des paradis fiscaux, qui finance et défend alors la candidature de Arnaud Montebourg, en échange de ce que soient publiés des enquêtes et des articles sur les sujets et les personnes choisis par M. VINCIGUERRA.

 

Les financements à BLAST sont actés.

 

Parmi les membres fondateurs de BLAST, se trouve Mme. VAN BENEDEN, qui participe aux délibérations sur cette question.

 

Mme. VAN BENEDEN est par ailleurs la Présidente d’ANTICOR, dont le premier financeur est devenu, en 2020, M. VINCIGUERRA. C’est elle qui le présente à Denis ROBERT.

 

Il apparaît que le système mis en œuvre est le suivant : utiliser BLAST comme une blanchisseuse d’informations, qui permette, via ANTICOR, la saisine de la justice contre des personnalités ou sur des sujets pouvant nuire ou favoriser aux intérêts d’un homme politique et de son financier ; ou à l’inverse, permette de filtrer dans la presse des informations couvertes par le secret issues de procédures auxquelles ANTICOR s’est constitué partie civile afin de nuire à des forces adverses.

 

Soit exactement le fonctionnement dénoncé dans l’ouvrage Crépuscule que Denis Robert avait publié.

 

Cela, ainsi que, notamment les éléments dont j’ai connaissance relativement aux liens entre M. MONTEBOURG et M. VINCIGUERRA, m’amène à intervenir dans l’espace public, et à rompre mes relations avec Denis Robert, après que ce dernier a tenté d’attaquer et de détruire M. RENAHY et de faire croire à des affabulations de sa part.

 

*

 

En mai 2021, suite à la publication d’un certain nombre d’ouvrages similaires, je fais l’objet d’une accusation de viol, et de procédures subséquentes. Cela me place dans une position de vulnérabilité particulière à toute forme de chantage ou de tentative d’extorsion.

 

En janvier 2022, je publie l’ouvrage Treize Pillards, où j’apporte de nouveaux éléments concernant l’affaire BLAST.

 

En avril 2023, je suis démarché par Eva LECOMTE qui postule à mon cabinet pour un poste d’assistante. Celle-ci, très entreprenante, me demande avec insistance de commencer son expérience sans même contrat si nécessaire. Incertain, j’accepte, et nous contractualisons nos relations professionnelles. Elle montre très rapidement un comportement inquiétant.

 

Mme. LECOMTE quitte mon cabinet courant juin. Après une série de menaces et de tentatives d’extorsion, Mme. LECOMTE m’indique que, faute de réponse à ses sollicitations, elle va se rendre auprès de MEDIAPART et de BLAST.

 

Il apparaîtra que Mme. LECOMTE avait eu pour employeur immédiatement précédent, et pour une période particulièrement brève, le groupe HAVAS, et plus particulièrement, Messieurs Fouks et Finchelstein, avec lesquels elle avait longuement échangé au sujet de sa venue à mon cabinet.

 

Mme. LECOMTE met ses « menaces » à exécution et se rend auprès de M. ROBERT. Celui-ci va immédiatement la mettre en contact avec Mme. VAN BENEDEN, qui va accepter de « l’aider », en entamant en son nom des procédures à mon encontre, tout en me sollicitant activement pour mettre en œuvre une « conciliation ».

 

Cette pratique m’est apparue comme constitutive d’un conflit d’intérêt, Mme. LECOMTE devenant un instrument, consentant ou non, d’un règlement de comptes. Je décide donc de saisir mon ordre à ce sujet.

 

J’adresse à ma consoeur le courrier officiel suivant :

 

« Chère Consoeur,

je vous remercie. Je me permets de vous faire part de votre sentiment et de recueillir le vôtre concernant votre constitution en cette affaire, avant de décider ou non de saisir notre ordre. Comme vous le savez, Mme. LECOMTE vous a été recommandée par M. Denis Robert, qu’elle est allée démarché en connaissance de cause du conflit qui nous opposait, en rupture de ses obligations de confidentialité et de l’accord signé qui nous liait, afin de divulguer des informations visant à me nuire. M. ROBERT est le fondateur du site BLAST. Mme. Lecomte s’est par ailleurs rendue à MEDIAPART dans le même objectif, en connaissance de cause d’un conflit similaire.

 

Ce conflit à trait au financement de BLAST par un individu, Hervé Vinciguerra, et des conditions d’obtention des dits financements. J’ai en effet, de façon publique, soutenu un lanceur d’alertes, Maxime Renahy, qui a rendu public des éléments démontrant que M. VINCIGUERRA avait proposé à M. ROBERT que des enquêtes et des articles soient publiés sur des sujets ou contre des personnes, de façon à servir ses intérêts, en échange de ces financements.

 

  1. VINCIGUERRA était alors le principal financier de M. MONTEBOURG, mais également un des principaux donateurs de l’association ANTICOR. Se dessinait ainsi un fonctionnement que l’on dit être d’officine, où l’on utilise la presse, et une association disposant d’un agrément public, aux fins de nuire ou de favoriser un responsable politique.

 

Vous êtes membre fondatrice de BLAST organisme et avez participé aux délibérations de BLAST concernant ces financements.

 

Vous êtes par ailleurs la présidente de l’association ANTICOR, dont il apparaît selon des éléments en ma possession qu’elle est en rapport de dépendance avec les acteurs concernés.

 

Ce sujet a fait l’objet d’un chapitre circonstancié au sein d’un de mes ouvrages, Treize Pillards, après enquête et vérification d’éléments que j’avais recueilli dans le cadre de mes propres activités, et a amené M. ROBERT, avec lequel j’ai été à tout instant transparent, à faire pression sur un certain nombre d’individus, dont mon éditrice, afin de nuire à mes intérêts.

 

Vous représentez aujourd’hui Mme. LECOMTE, dans des conditions qui seront à établir, dans le cadre d’une procédure d’opportunité lancée par cette dernière, après que des éléments laissent à penser que celle-ci a cherché à me faire chanter et à mettre en oeuvre une extorsion, tentant d’inciter des personnes travaillant avec moi à agir contre moi et me menaçant de conséquences, et notamment de révélations indéterminées à BLAST et ANTICOR, si je n’acceptais pas de la recevoir, dans l’intention que l’on devine.

 

En ces conditions pour le moins particulières, j’ai noté avec grande surprise votre constitution, et décision d’accompagner Mme. LECOMTE dans le cadre d’une procédure aux prudhommes, et également dans le cadre d’une saisine de la COMHADIS, dont l’objet est visiblement de servir de support à la première.

 

Il m’apparaît qu’en ces circonstances, cette constitution vous place en position de violer vos obligations déontologiques. Il pourrait être considéré, et je ne vous cache pas que c’est absolument le cas en l’état, que vous faites usage, avec ou sans M. ROBERT, de « l’affaire » que tente de créer Mme. LECOMTE, afin de faire pression à mon encontre sur cet autre dossier.

 

La prudence commanderait, et aurait dû commander, que si ce n’était pas le cas, vous procédiez à votre déport. »

 

 

Ce seul élément permet de démontrer, qu’encore aujourd’hui, ANTICOR, BLAST et Denis ROBERT mentent dans le cadre de publications journalistiques au sujet de la présente affaire et de l’inféodation de l’association à des puissances privées.

 

C’est ainsi que dans un article daté du 22 mai 2023, M. Robert affirme que « Depuis plus d’un an, Elise n’a plus aucun rapport avec nous. ».

 

https://www.blast-info.fr/articles/2023/anticor-nouvelle-guerre-autour-de-lagrement-3vWx9LxvS2Ox13IkgKpUEQ

 

Or la chronologie de cette affaire montre que cela est faux. Mme. Van BENEDEN, proche de M. ROBERT, est d’ailleurs, qu’aux derniers états de l’organisation (avril 2023) encore administratrice de BLAST.

 

Ce ne sont pas les seuls mensonges identifiés dans cet article portant sur la question de l’agrément d’ANTICOR publié par BLAST, article qui montre par sa seule existence la porosité et les liens d’intérêt entre ces organisations. M. Robert, à qui j’avais présenté la preuve de la proposition de M. Montebourg à mon égard, plus de deux ans avant la création de BLAST, y affirme également, alors qu’il sait que cela est faux : « Cette proximité entre Vinciguerra et Montebourg est utilisée à foison et, pour l’essentiel, bidonnée. Si les deux hommes se sont vus et se sont plu un court moment, ils n’ont plus aucun lien. »

 

*

 

Il m’apparaît que ces éléments circonstanciés sont de nature à démontrer que l’agrément d’ANTICOR ne saurait prospérer, cette association utilisant les pouvoirs exorbitants qui lui sont attribués par voie règlementaire à des fins intéressées.

 

Le mécanisme mis en œuvre au profit de M. MONTEBOURG s’inscrit dans la continuité d’instrumentalisations politiques régulières de l’association, et plus largement de la porosité d’une certaine société civile, y compris journalistique, avec des intérêts politiques et financiers, au détriment de la bonne information des citoyens et de la rectitude de notre vie démocratique.

 

Cela a naturellement amené à ce qu’ANTICOR, et notamment certains de mes confrères représentant l’association, violent allègrement, de façon régulière et presque industrielle, le secret de l’instruction, en utilisant des médias amis afin, de façon protégée, tisser des liens d’allégeance, nuire, favoriser et produire des effets politiques, grâce aux effets combinés d’un agrément exorbitant au droit commun et de la législation relative au  secret des sources, attentant à la présomption d’innocence, atteignant au cours normal de la justice et faisant de la justice pénale un instrument comme un autre de luttes politiques et d’intérêt. Cela a été récemment le cas de façon translucide dans le journal Le Monde, qui, citant l’avocat d’Anticor en début d’article pour signer le geste, a publié, sur près de quarante mille signes, des éléments relatifs à une instruction en cours touchant à un individu et son entourage, à quelques jours de la présente audience.

 

Ma situation personnelle m’a rendu particulièrement sensible aux atteintes à la présomption d’innocence, à l’instrumentalisation des procédures judiciaires aux fins non pas d’exercice des droits de la défense, mais de règlements de compte, aux billards à trois bandes et, aux effets de corruption, via l’obtention de financements intéressés, qui ne peuvent qu’en être tirés.

 

Ces méthodes et ce dévoiementm’apparaissent d’autant plus douloureux que la lutte contre la corruption est essentielle, que les liens de dépendance du parquet envers le pouvoir politique créent des effets systémiques d’impunité, qu’il m’apparaît fondamental qu’un pluralisme médiatique réémerge et qu’enfin, le travail des groupes locaux d’ANTICOR, et l’idée même de l’association, profondément démocratique et saine, m’auront longtemps, comme à des millions de français, séduit.

 

Je n’ai eu aucun conflit personnel avec les personnes sus-citées, et ait été au contraire particulièrement peiné de devoir les écarter, et rompre des rapports que je concevais sincères, suite à la découverte de ces éléments successifs.

 

J’ai continué et continuerais d’appuyer, à ma maigre mesure, toute action qui m’apparaîtrai utile et importante pour l’intérêt général par les dites personnes, tout en refusant toute forme de compromission.

 

Je n’ai aucun lien d’intérêt avec un quelconque des acteurs de cette affaire, et suis au contraire tenant d’une opposition ferme aux politiques menées par le présent pouvoir et son gouvernement, et à l’affaiblissement déplorable qu’ils entraînent au sein de nos instances démocratiques.

 

C’est donc en mon âme et conscience que je cette intervention volontaire est déposée, dont je sais le coût personnel, qu’une nouvelle fois, elle entraînera. J’ai prévenu de ma démarche les personnes impliquées.

 

Juan Branco

 

 ANNEXES

 

Sur l’intérêt à agir

 

Les éléments sus-cités m’accordent, malheureusement, non seulement un intérêt à agir en tant que citoyen concerné par l’agrément octroyé à ANTICOR qui l’autorise à ester en justice afin de représenter les intérêts collectifs et en tant que participant régulier aux activités de l’association et de plus généralement la lutte contre la corruption, mais également en tant que personne lésée par l’instrumentalisation et le dévoiement du dit agrément, les bénéfices qui en ont été tirés par les personnes sus-mentionnées et le mésusage de leurs fonctions qui en a découlé.

 

Sur le droit

 

Il apparaît qu’au regard des éléments exposés, il n’est plus possible de considérer qu’ANTICOR met en œuvre ses fonctions de façon désintéressée et indépendante, tel qu’exigé par l’alinéa 4 du Décret n° 2014-327 du 12 mars 2014 relatif aux conditions d’agrément des associations de lutte contre la corruption en vue de l’exercice des droits reconnus à la partie civile.

 

Sur les faits

 

Les éléments présentés ici corroborent et sont corroborés, notamment, par les publications du membre fondateur de BLAST, Maxime Renahy, avec lequel je n’ai et n’avais aucun lien d’intérêt. La mention notamment des liens entre M. VINCIGUERRA et M. MONTEBOURG par M. RENAHY, indépendamment des éléments que j’avais moi-même découverts, m’a amené à effectuer la publication susmentionnée, considérant que son récit était particulièrement crédible au regard des éléments que je détenais moi-même.

 

https://www.linkedin.com/pulse/blast-une-affaire-m%25C3%25A9diatico-politico-financi%25C3%25A8re-maxime-renahy/?trackingId=43ko%2Fj0I0DTtDdrGwHFZ2Q%3D%3D

https://www.linkedin.com/pulse/collusions-entre-un-m%25C3%25A9dia-une-association-et-le-pouvoir-maxime-renahy/?trackingId=nAzpeYDsCacw3HtLB9mjwQ%3D%3D

https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-jai-quitt%25C3%25A9-blast-maxime-renahy/?trackingId=o2mwphb3XEh25TpZZabxAw%3D%3D

 

Il est apparu par la suite que, malgré les démentis initiaux des personnes concernées, M. RENAHY détenait les preuves de ses informations, par le truchement notamment de courriels et d’éléments directement produits par les personnes sus-mentionnées:

https://www.youtube.com/watch?v=eLTCWHX-D8s

 

Extrait des publications de M. RENAHY :

« Denis Robert a souhaité à plusieurs reprises que Blast, entreprise de presse solidaire, soit soutenue par le principal donateur anonyme d’Anticor. L’association anticorruption Anticor est présidée par Élise Van Beneden, qui est également l’une des fondatrices de Blast.

Ce donateur, qui a été présenté à Denis Robert par Elise Van Beneden afin d’aider Blast, a une grande partie de ses actifs dans les paradis fiscaux (Luxembourg, Singapour, Suisse). Il a fait fortune en créant un logiciel permettant aux fonds spéculatifs et aux fonds d’investissements – en somme la finance la plus agressive – d’être plus profitables à l’échelle internationale. Il a proposé à Blast de grosses sommes d’argent provenant du Luxembourg : 100 000 euros à la création du média sous forme de participations au capital, puis 20 000 euros par mois pendant un an, sous forme de dons. Soit 340 000 euros pour commencer.

Au cours d’une rencontre, ce « généreux philanthrope » nous a indiqué être un soutien d’Arnaud Montebourg pour l’élection présidentielle. Notons pour définir le périmètre du candidat Montebourg, qu’une de ses sociétés est partiellement détenue par un actionnaire luxembourgeois. Le mécène a précisé qu’il aimerait que nous investiguions sur Anne Hidalgo, rivale d’Arnaud Montebourg, ainsi que sur Patrick Drahi. Il a également demandé que nous enquêtions sur la gestation pour autrui (GPA), à laquelle il paraissait très opposé. Denis Robert lui a par la suite proposé, en échange de son soutien financier, une réunion tous les quinze jours avec un membre de l’équipe de Blast, afin qu’il puisse suivre en primeur les enquêtes du « pôle investigation »… Ce travail d’information au donateur était supposé m’ échoir… »

La merveilleuse histoire De Nissia Benghazi (et de ses amies) – non censuré 18+

La merveilleuse histoire De Nissia Benghazi (et de ses amies) – non censuré 18+

J’aimerais vous entretenir d’une femme qui a détruit une partie de ma vie, et de deux autres qui ont décidé de l’accompagner.

Son nom est Nissia Benghazi.

Mme. Benghazi se présente à la justice, aux experts et à moi-même comme une sérieuse étudiante en sciences politiques doublée d’une dirigeante d’ONG pour les droits de femmes (sic), avec un profil à l’époque sobre.

Elle passe en réalité son temps entre Mykonos, Ibiza et Saint Tropez, où elle vend son intimité jusqu’à trois mille euros pièce, travaille avec des « promoteurs », dont un certain Hermann Njoh, qui proposent à des femmes de son genre de participer à des « soirées privées », et lorsqu’opportun, des appartements à louer, contre menue rémunération. Une tchointchoin, donc, dit vulgairement, particulièrement repérée et appréciée de certains forums reddit, qui n’a n’a que des instructions de façade à l’université, « travaille » pour des ONG fantômes et mène plutôt grand train et plus grande vie, avec des hommes fortunés, de palaces en beaux appartements où elle se trouve souvent gracieusement logée.

Cette capture d’écran vidéo des résultats de recherche Google est fournie uniquement à des fins d’illustration et d’information, afin de montrer comment certaines images apparaissent dans les résultats de recherche accessibles au public. Aucune revendication de propriété n’est faite sur les images affichées, et tous les droits restent la propriété de leurs détenteurs respectifs.

Photographies postées sur les réseaux sociaux et commercialisées par Nissia Benghazi quelques mois après les faits

(Première nota bene: je n’ai aucun problème avec les prostituées – sauf quand elles prétendent bosser pour des ONG de façade en faveur des droits des femmes tout en se vendant au plus offrant pour faire tomber dans leur pièges des garçons trop bêtes pour s’en douter)

Certaines photos sont également accessibles sur le site Fapello (suivre le lien en cliquant ici)

Nissia a grandi à Dakar et a décidé de déployer ses charmes à Lisbonne, d’abord, puis à Paris.

Pourquoi s’y intéresser ? Parce que c’est cette femme qui, après m’avoir sollicité, a initié la fameuse affaire de la Lamaline, en m’accusant faussement de viol courant 2021.

Je n’en ai jamais parlé, attendant de comprendre ce qui se jouait, tentant de ne pas spéculer au sujet de cette affaire qui m’a dévasté. Elle est désormais tant enfoncée en la laideur et le mensonge qu’il m’apparaît désormais utile d’en dire la vérité. Car cette affaire est loin d’être achevée.

Le 29 avril 2021 donc, Nissia Benghazi, qui, l’avant-veille après m’avoir sollicité sur Instagram, s’était présentée à moi, avait passé la journée, la soirée et la nuit à mes côtés, s’endormant dans mes bras avant de m’embrasser en me quittant, était revenue me voir pour m’annoncer avoir déposé une main courante et dire qu’elle envisageait de la retirer.

Vous imaginez le choc et la violence.

Je suis un homme assez solitaire qui donne beaucoup d’importance à mes relations intimes, dans un contexte particulièrement violent où il est devenu difficile, au sein de la société et dans la position en particulier, de faire des rencontres sincères, et de construire des rapports sans se dévaster.

Le choc est d’autant plus violent que Mme. Benghazi, qui était venue, sans me le dire, accompagnée d’un homme qui la suivait à distance, joue de ses intentions, dit envisager de se rétracter, fait mine de m’interroger sur les faits, et, après ce qui ressemble rétrospectivement à une tentative d’extorsion, comprenant que quelque chose ne marche pas, bascule l’air de rien sur des sujets frivoles avant de partir en se disant désolée et disant espérer que l’on se reverra.

Je me retrouve là, seul, effondré.

Je découvrirai plus tard ce qu’elle a raconté aux policiers d’abord interloqués, dont Hanae Gonthier qui n’y croirait pas une seconde.

Tout se joue dans l’ambiguïté de ses déclarations. Interrogée, elle reconnaît rapidement qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni surprise, ni contrainte. Devant les policiers, Mme. Benghazi semble tâtonner, comme si on ne lui avait pas tout à fait expliqué quel chemin emprunter.

Elle parle d’un opiacé, puis, après avoir hésité, que je serais « devenu fou furieux » après avoir pris une (1) gélule de Lamaline, alors que, passé minuit, nous étions dans la chambre sur mon lit, et que nous nous apprêtions à voir un film. Une gélule de Lamaline, soit en termes de posologie, l’équivalent d’un tiers de codoliprane et un demi-expresso.

Cela, Mme. Benghazi le sait.

 Les policiers l’interrogent.

« Fou furieux » – dites-nous, c’est à dire ? Là encore, Mme. Benghazi ne semble pas très assurée. Eh bien fou furieux, répond-elle… c’est à dire… Eh bien, je lui aurais embrassé l’oreille, montré mes pieds (ou demandé de montrer ses pieds, les versions varient, sic), et insisté pour coucher, ce qui l’aurait amenée à, terrorisée (sic), enlever son tshirt, son pantalon, me demander de mettre un préservatif et enfin consentir à un acte sexuel avant de rester dormir nue avec moi, de se réveiller après moi et de partir en fin de matinée. Ce n’est plus les sourcils qui se levaient, mais l’âme entière. Un « viol » sans violence, menace, contrainte physique ou surprise, à zéro jour d’ITT, accompli, selon elle, avec douceur, qui plus est.

Évidemment, Nissia Benghazi, qui pensait peut-être pouvoir se contenter d’un vague récit qui lui servirait ensuite de monnaie de change, ne s’attendait pas à ce qu’on la questionna tant.

Car les policiers informent immédiatement leur hiérarchie qui informe à son tour les autorités qui comprennent immédiatement l’intérêt de la situation. L’auteur de Crépuscule, l’avocat des gilets jaunes, de Pavlenski, le proche d’Assange, etc, soudain entre leurs mains.

Benghazi ne s’y attendait peut-être pas. Elle avait probablement prévu de sortir de là avec le papier qu’elle aurait à monnayer. C’est une hypothèse. On ne sait pas. Après tout, lorsque l’on s’est vu, c’était elle qui avait principalement parlé. Elle ne semblait pas particulièrement intéressé par mes mondes, sauf lorsque l’on parlait de mondanités.

Un bruit sourd commence à bourdonner, tandis que Mme. Benghazi est retenue au commissariat, où on lui demande de patienter. Ce bruit sourd, c’est celui de la machine d’Etat, Élysée en tête, qui se met en branle, et décide de se saisir d’une « affaire signalée », mécanisme qui permet au pouvoir, sur certaines affaires, de faire produire des rapports réguliers par les procureurs et de se « tenir informés ». Comme vous le verrez, cette intervention est avérée. La macronie a les dents longues, et elles aiment rayer le parquet.

Moins de 15 minutes après le début du dépôt de la main courante, qui ne mentionne pas de faits de viol et sera finalement classée, faute de catégorisation pénale possible, dans « autres infractions », une enquête préliminaire est ouverte sur ordre et  à l’initiative du Procureur de Paris Remi Heitz, fidèle parmi les fidèles de la macronie, dont la politique constante lui interdit pourtant de le faire sans plainte préalable de la victime. Le Procureur le sait. Alors, une voiture est immédiatement et spécialement affrétée pour aller chercher Mme. Benghazi et la lui faire signer loin du commissariat où elle se trouvait, et où la policière lui avait indiqué que les éléments qu’elle présentait ne correspondaient pas à un viol, à la plus protectrice et contrôlée 1ere DPJ La machine était lancée. A partir d’une main courante que Madame Benghazi, en panique, et qui tente de me joindre pendant le trajet, chercherait à faire retirer moins de 24h plus tard, disant aux policiers se sentir mal et ne jamais avoir été contrainte, main courante qui n’invoquait pas de viol, une enquête préliminaire est donc ouverte contre sa propre politique, avec mobilisation spéciale de services de police, pour s’élancer.

Mme Benghazi, qui donc m’avait appelé en cours de route vers la 1ere DPJ (drôle de réflexe, comme si elle était pressionnée) reçoit instruction ferme de ne pas me revoir. Elle n’en décide pas moins de le faire, de me faire part de ses « incertitudes », et, une fois rentrée chez elle, d’appeler le commissariat le lendemain pour dire qu’elle n’a pas été violée et (n’ayant atteint ses objectifs, on l’imagine) qu’elle souhaite retirer sa main courante.

Cet appel est important. Car Mme. Benghazi prétendra par la suite l’avoir passé suite à la pression médiatique. Or les PV ont démontré qu’il intervient une heure avant la parution du premier article. Une heure. Soit le temps qu’il va falloir au parquet et aux policiers, sur instruction de l’Elysee, pour faire fuiter l’affaire afin de faire pression sur Benghazi. « Jamais je n’ai vu fuite si rapide », me dira un expert psychiatrique au cours de l’enquête. En effet. Mais c’est qu’il s’agissait d’éviter l’irréparable. La communication à la presse va ainsi faire part d’une plainte dont Mme. Benghazi dira deux jours plus tard aux enquêteurs ne pas se souvenir l’avoir déposée, et va se transformer en une campagne pour l’intimider. Aziz Zemouri, feu journaliste, fait fuiter son lieu de naissance et ses déclarations. Et cela marche. Madame Benghazi est terrorisée.

Terrorisée, semble-t-il, au point de m’écrire des messages pour s’indigner et me demander de l’aider. A moi qui suis censé l’avoir violée. A moi qu’elle vient de tenter d’extorquer. Elle dit à l’enquêteur ne pas se sentir protégée par la police. Elle semble sincère à ce moment-là. Elle comprend qu’elle est en train de tomber dans un piège beaucoup plus grand qu’elle, et qu’elle a elle-même formé. Moins d’une heure après qu’elle ait appelé le commissariat pour se rétracter, et alors que le policier lui avait fort opportunément demandé d’attendre jusqu’à lundi, la France entière parle de son affaire et son nom menace à tout instant de fuiter.

Nissia Benghazi, que dans ma grande naïveté, je crois encore sincère, dépasse son désarroi et après avoir un peu bafouillé, est contactée le lundi par le commissariat, en amont de sa venue, sans que rien ne l’explique.

Dans l’échange tel que retranscrit, elle affirme ne pas se souvenir avoir porté plainte et, lorsque l’officier de police lui lit le PV qu’ils lui ont fait signer, affirme qu’elle a besoin de temps pour s’interroger Entre temps, un homme, Pierre Antoine Rousset, l’a intensément démarchée.

Il est le « directeur » d’une « agence » de mannequins, en fait une société fictive domiciliée dans une boîte aux lettres, sans bilan, inconnue au bataillon. Il a échangé par téléphone avec elle pour la première fois deux semaines avant les faits, et va devenir son principal interlocuteur pendant la période. Il lui « suggère » avec insistance un avocat qui va la prendre en main. C’est d’ailleurs ce dernier et non Benghazi qui appelle finalement le commissariat le lendemain pour dire que sa nouvelle cliente était confuse, qu’elle était sous pression médiatique restera désormais au dossier.

A partir de cet instant, cornaquée par ce confrère et un second, Mme. Benghazi va prendre la décision de mentir de façon éhontée, sur tous sujets, pour tenter de se sauver. Va-t-elle être payée ? Qui est Mme. Benghazi, qui sur tous les plans ne va cesser d’inventer des faits pour se sauver ? Une petite michto qui a mal calculé son coup, et qui va être récupérée ? Une prostituée qui sait feindre la naïveté, et qui dès le départ, était orientée ? Une âme perdue sans cesse instrumentalisée ? La suite va le révéler.

Commence l’enfer pour moi, qui viens d’entrer dans ma trentaine et voit ma vie dévastée. Placement en garde à vue pour le simple plaisir de l’humiliation, GAV vidée de son sens par le refus de Nissia Benghazi de participer à la confrontation, et par le psy de se déplacer (il a compris que l’affaire est bidonnée ).

Je sors libre faute d’éléments pour me présenter à un juge (ou plutôt faute pour le parquet d’avoir le bon juge sous la main) mais, étrangement, le parquet refuse de classer. Quelques jours plus tard, je suis convoqué à 50km de Paris. Curieusement, le parquet n’a trouvé aucun expert psychiatre dans Paris. Je me retrouve auprès d’un médecin, Franck Moquin, de formation généraliste, qui va pendant six heures procéder à une offensive hors norme, lors de laquelle il tente par tous les moyens de me déstabiliser. Condamné par son ordre, faisant l’objet de nombreuses procédures, n’étant pas inscrit sur les listes d’experts judiciaires et maqué avec le parquet qui l’utilise pour orienter certaines affaires sensibles (dont l’affaire Besson), je découvre par la suite que cet homme, qui est devenu psychiatre grâce à une sorte de validation d’acquis, n’est même pas inscrit sur les listes d’expertise. Forcé de reconnaître que je ne suis pas susceptible de commettre les faits reprochés, il rend cependant un rapport à charge dont nous réussirons à démontrer qu’il a été… falsifié, me faisant tenir des propos que je n’ai jamais énoncés. Pendant ce temps, l’expertise de Mme. Benghazi, expédiée trente minutes par visioconférence, atteste d’une double emprise (que j’aurais imposée, en moins de 12h ! sic), parfaitement utile pour tenter de combler les failles de son récit et coller à sa nouvelle version, construite par son avocat, à savoir qu’elle aurait été victime d’un viol par.. contrainte morale. Cette expertise, comme la mienne sera entièrement contredite par l’expertise de l’instruction, qui conclura au contraire que Mme. Benghazi n’est ni impressionnable, ni influençable, mais qu’importe.

Déjà prime la nécessité de sauver le dossier. Car quelque chose se trame. Le parquet a été patient, espérant que la lourde médiatisation lui permettrait, comme c’est souvent le cas, d’obtenir d’autres témoignages plus ou moins sérieux ou intéressés pour renforcer son affaire. Mais rien n’est venu. C’est une évidence. Je suis un jeune homme plutôt timide, respectueux, qui ait des relations longues, et n’ai rencontré que depuis peu des personnes plus épisodiquement, suite à une rupture amoureuse très politique.

On y reviendra. Le parquet n’a rien à se mettre sous la dent. Alors voilà qu’après avoir instrumentalisé les experts, il décide, l’air de rien, de donner tout simplement accès au dossier à Benghazi pour qu’elle puisse ajuster son discours au regard de mes déclarations avant de se voir interrogée une nouvelle fois. Voilà donc Benghazi qui informée de mes déclarations, ajuste les siennes et tente de construire (maladroitement) cette hypothèse de la « contrainte morale », ce qui va amener à l’ouverture d’une instruction suivie directement par l’Elysee, qui apparaît à l’origine directe des fuites dans la presse, via la conseillère justice de Macron, Mme. Hélène Davo, et qui sera informée « en amont » de ma mise en examen (Ministère de l’injustice, Grasset).

Ça ne s’arrête pas . Le dossier est particulièrement faible, pour rester dans l’euphémisme. Le parquet obtient donc, par sa connaissance du rôle, la désignation d’une juge faible et complètement soumise à ses velléités, directement arrachée des tréfonds du troisième concours et de fonctions de seconde zone et propulsée cinq mois plus tôt, sans aucune compétence ni expérience à l’un des postes les plus puissants de Paris. (Nadia Zaïd si tu nous lis). Celle-ci lance immédiatement une commission rogatoire portant sur ma vie privée, qui va se déployer sur plus de deux ans, et la confie au service qui s’était déjà chargé de l’enquête préliminaire, à savoir la 1ere DPJ, dirigée par Mme.

Marie-Elisabeth Ciattoni, qui va signer tous les PV de synthèse et suivre personnellement l’affaire, alors que je représentais pourtant dans une procédure pénale un client policier, Olivier Pascual, ancien collaborateur du directeur de la PJ, les accusant notamment de harcèlement moral, mais aussi de couvrir divers trafics et violations déontologiques graves, client que j’avais accompagné moins de trois mois auparavant déposer plainte à l’IGPN contre elle. Le résultat est évident: les fuites se multiplient, vont être intimidés ou placés sous surveillance, tous les témoins à décharge, et toute une série de manœuvres « hors dossier » vont se multiplier.

Parmi ces témoins, pourtant rien de moins que le petit copain de Benghazi lui-même au moment des faits, qui affirme, ce qui sera confirmé plus tard, qu’elle était allée le chauffer le lendemain des faits en racontant son « viol » pour l’exciter « en se marrant », ce qui le traumatisera au point de demander à être entendu.

Nissia Benghazi, embarrassée, tentera de nier avoir eu un rapport avec lui avant de se rattraper en produisant un faux, des messages tronqués censés démontrer qu’il agirait par jalousie. Nissia Benghazi continue de mentir. Elle prétend ne pas connaître son « promoteur » avant que celui-ci confirme travailler avec elle, multiplie les destructions de preuves, tente de placer des faux témoignages, etc. On le découvre, le démontre, rien n’est fait. La juge refuse nos demandes d’acte, fait comme si de rien n’était, continue son bonhomme de chemin.

La chose est lamentable mais atteint de nouveaux sommets. Le master geste: une semaine après ma mise en examen,Nissia Benghazi tourne dans un clip où elle montre avec un grand sourire à la caméra une fausse boîte de médicaments avec laquelle elle vient de droguer son comparse, tandis que défile en bandeau le message suivant « en matière de médicaments, deux avertissements en valent mieux qu’un ».

Qu’est ce qui arrive à Mme. Benghazi ? Est-elle grisée par le succès de son mensonge ? Est-elle financée, appuyée ? La réalité est que d’une agence noname, sans domiciliation, celle-ci est entre temps récupérée par une plus prestigieuse, qui la met en orbite et dont le fondateur est reçu à l’Elysee.

Comment envisager faire le plus beau doigt d’honneur jamais vu à la justice, aux véritables victimes, et évidemment aux personnes concernées par la procédure ? On ne sait pas. Mais cela n’embarrasse visiblement pas.

On pourrait s’attendre à un sursaut de dignité de la part des juges à ce moment-là.

Rien ne se passe, et quelques jours plus tard, après avoir prétendu à une deuxième experte avoir vu son rapport à la pudeur et l’intimité très affectés par les évènements, Benghazi, entre deux nuits dans des palaces, part en Espagne faire le shooting qui ouvrait ce fil avec un photographe accusé de viol,David Bellmere.

Reste que, certes humilié, dévasté, je continue à agir et multiplie les engagements qui, pardonnez-moi, emmerdent l’Elysee. Surtout, toutes mes anciennes amoureuses, dûment convoquées, témoignent de ma douceur, et de leur incrédulité.

Ca patine.

Les mois passent et on ne trouve rien.

Les délais de la commission rogatoire expirent. A défaut de trouver, on se dit qu’il faudra en inventer.

Et c’est là où ça devient intéressant.

Nissia Benghazi ment mal, s’est complètement plantée sur les effets de la Lamaline, n’était visiblement pas été assez préparée, et en plus ne se fait pas discrète, multipliant les fêtes dans les lieux de luxe et n’étant visiblement pas du tout traumatisée. Je continue à me battre, et à défendre des personnes en difficulté. Je deviens l’avocat des grands frères, de Kemi Seba, on avance sur les poursuites contre l’Union européenne sur les politiques migratoires, on fait un boucan monstre en dénonçant les liens entre le PSG, le Qatar et l’Elysée.

Et je continue surtout de construire le travail de révélations et de pensée politique, avec des livres qui sont lus et produisent d’importants effets. Certes, à un an d’élections critiques, ils ont détruit ma vie, dévasté mes proches, m’ont fait ressentir une honte profonde et m’ont isolé. Certes, il y a des jours où je peine à marcher. Certes, les médias ont enfin le prétexte pour ne plus me donner la parole et une partie de la gauche, instrumentalisée, a se détacher de moi. Certes, je ne peux plus enseigner, suis profondément humilié, sait qu’ils ont désormais prétexte pour me surveiller.

Mais ils n’ont pas réussi à m’éliminer. La course contre la montre est lancée. On parcourt Paris à la recherche de nouvelles victimes. C’est à la procédure. On en poursuit même ! Problème, les témoignages sont constants. Garçon doux, gentil attentif, jamais violent, plutôt solitaire, pas pulsionnel ni agressif pour un sou. Alors le temps passe, les délais expirent, les choses commencent à presser.

C’est alors que sort, in extremis, de nulle part, une femme.

Son nom ? Sharon Hakim, 29 ans. Sa fonction ? Actrice ratée.

Sa compétence ? M’avoir été présentée par Leslie Joy Morel, que je découvrirais être la… meilleure amie de Gabriel Attal, courant 2017, et m’avoir connu quelques mois.

Mme Hakim est très remontée contre moi. Elle me connaît mal, je ne l’ai jamais acceptée dans mon premier cercle, mais elle est la principale source d’un article, publié courant 2021, par Mediapart, dont le seul mérite avait été de montrer que cet organe était capable de faire pire que toute la presse qu’ils ne cessent de démonter lorsque leurs intérêts sont en jeu. Rappelez vous, Mediapart dont le fondateur est très en colère contre moi depuis que j’ai rappelé que les hérauts de la condition féminine et de la probité avaient été créés grâce à l’appui d’un ancien proxénète devenu milliardaire et le plus proche appui d’Emmanuel Macron. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1570054533366527&id=100010859856042…

Alors Mediapart a décidé d’enquêter sur moi, ou plutôt sur mon intimité, deux ans durant, en prenant appui sur cette Sharon Hakim qui leur assure, courant 2019, que j’aurais un comportement problématique avec les femmes, et qu’il faudrait s’y intéresser. L’article qui sort opportunément juste après la fin de la garde à vue (ils me laissent 48 heures pour répondre à des dizaines de questions) est un empilement de n’importe quoi qui tente de me faire passer, successivement pour un pédophile, exhibitionniste, voyeur, violeur harceleur.

Il est en fait vide et n’aurait jamais dû être publié, suscitant un gros backlash des abonnés, qui avaient laissé six cent commentaires négatifs sur six cent cinquante, comprenant ce qui se jouait.

Bref, Mediapart pas content que j’ai balancé qu’ils avaient été fondés grâce à l’argent d’un proxénète, qui voyait se dessiner le classement sans suite, avait sorti du royaume des morts Sharon Hakim, qui non seulement leur avait raconté n’importe quoi, mais ne trouverait personne de sérieux pour l’accompagner.

Résultat, devant les enquêteurs, Mme. Hakim se dit « déçue » dû résultat.

Mais elle ne lâche pas.

Informées en violation du secret de l’instruction, du déroulé de celle-ci, elle se présente « spontanément » à l’enquêteur précisément en charge de moi. « Spontanément ».

Sauf que, lorsqu’interrogée par la juge…

Sharon Hakim donc, qui m’avait pourtant bien fait chier pendant des mois pour tenter de sortir avec moi, trouvant « spontanément » (haha) l’enquêteur précisément en charge de mon affaire (quel talent), après avoir « spontanément » démarché Mediapart au moment où son directeur me menace publiquement, se présente enfin à un enquêteur soulagé qui sait certes qu’il est hors délais, mais à qui l’on avait promis une puissante victime.

Elle lui raconte alors ce qu’elle a déjà raconté à Mediapart. A savoir que je lui aurais mis, un jour, courant 2017, une main sur les fesses alors qu’on était, selon elle en train de s’approcher sur mon lit, tard dans la nuit, pour savoir, selon elle, « qui allait céder le premier ». C’est tout.

Ouai. La scène est inventée, mais qu’importe. L’enquêteur est embarrassé. Il l’invite quand même, et le fera à plusieurs reprises, à porter plainte pour agression sexuelle. Ce qu’elle refuse. Elle ne veut pas « prendre le risque d’un procès en dénonciation calomnieuse », écrit t-il à la juge.

Pas téméraire, la guêpe qui s’agite depuis deux ans pour me dévaster. Alors qu’elle refuse de se constituer partie civile, dit ne pas avoir été victime, refuse de se rendre à plusieurs convocations, la sanction tombe le 1er juin, date de la sortie d’Hanouna et alors que mon client Ousmane SONKO, joue le destin de son pays au Sénégal – ce qui n’a pas ému la juge qui a absolument voulu me voir convoqué à cette date-là: me voilà mis en examen pour agression sexuelle. Six mois après son « agression », la même clocharde qui vient d’agiter terre et mer pour me nuire avant de tenter de tourner casaque m’écrivait ceci.

Qui ne devine là les mots d’une femme profondément affectée.

Cauchemar fini ? Non, vous rigolez. Il ne faudrait pas s’arrêter en chemin. Puisque les mises en examen sont si peu chères, pourquoi ne pas en ajouter ?

C’est ainsi que Sharon, peu avare en joyeusetés, et cherchant absolument à se coordonner, révèle qu’elle a sollicité… la meilleure copine de Gabriel Attal (ça ne s’invente pas) Leslie Joy Morel, pour tenter de la convaincre de l’accompagner. Leslie Joy Morel est un drôle de spécimen, que j’ai bien aimée, qui a fait SciencesPo Paris et qui, après avoir rêvé de devenir actrice, s’est effondrée, a fini dans une conserverie à Vannes et a détruit sa vie, après avoir été la plus proche du chouchou de la macronie.

Un drôle de spécimen donc, qui m’aimait beaucoup (check my insta courant 2017), jusqu’à ce que, décompensant ou étant soigneusement accompagnée (qu’importe, vous verrez), elle se convainque que ma famille était en fait composée de vampires (true story, c’est à la procédure).

Leslie donc, adorable femme, complètement frappée, intime de la macronie, sollicitée par Sharon pour tenter de monter un dossier aux côtés d’une troisième comparse, Lea Mandana Roche, déjà condamnée à six mois de prison pour dénonciations calomnieuses pour viol, ce qui va amener à l’écarter. Sharon, Leslie, et bien sûr, Gabriel himself, trop bien informé, et trop ravi de ce qui se trame, informe dès le départ de tout ce dont il est question. Pourquoi l’enquête a duré si longtemps ?

Eh bien pour cela. Il fallait – et cela a pris deux ans – réunir, briefer, conditionner ces personnes pour les amener à témoigner. Et quels témoignages ! Parce que Leslie n’est pas le plus beau spécimen de l’année. En deux dépositions lunaires, pourtant préparées, écrites laborieusement, sur plusieurs mois avec l’aide des enquêteurs, qui vont aller jusqu’à la poursuivre dans Paris pour les lui faire signer, elle affirme certes avoir été violée la nuit du 8 au 9 novembre 2017. Mais on retrouve tout de suite les textos montrant qu’au lendemain des supposés faits, elle m écrivait avoir dormi comme un ours, se montrant très heureuse et excitée au sujet de ce qui venait de se passer (pseudos de l’époque)

Surtout, on se rend compte qu’elle ne décrit pas un viol, et sur quarante pages, 90% sont dévolues à sa vie, ses échecs, ses amours. Le genre de témoignages si lunaires qu’ils sont normalement immédiatement classés, et entraînent des poursuites immédiates pour dénonciation calomnieuse. Ce sera l’inverse. On l’invite à porter plainte, à se constituer partie civile. Parce que oui, comme Mme. Benghazi, comme Mme. Hakim, Mme. Morel, qu’on est allé chercher, n’a pas porté plainte spontanément. On cherche au contraire à par tous les moyens la convaincre de le faire. On aimerait un tel zèle dans le traitement de toutes les affaires de violence sexuelle. Comment décrit-elle ce supposé viol, invoqué cinq ans après les faits ? C’est qu’apparaît un nouveau problème. Mme Morel n’invoque à aucun moment une opposition à l’acte sexuel. Là encore, ni menace, ni surprise, ni contrainte, ni violence. Lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements, elle a même cette réponse lunaire:

Entre quarante pages de délires sur des rituels sataniques, ses amours perdus pour un jeune garçon homosexuel et des réflexions sur ses échecs, ma famille et sa vie, Mme Morel avait, après avoir été lourdement sollicitée, a certes fini par utiliser le terme « viol ».

Mais elle a aussi admis s’être rendue deux jours plus tard à une soirée et fait la fête jusqu’au petit matin à l’endroit même où les faits s’étaient supposément déroulés, a continué à échanger comme si de rien n’était, a dit avoir dormi comme un ours le soir des faits, n’a été crue par personne dans son plus proche entourage qui sait ses talents d’affabulatrice et la profonde dépression qu’elle est entrain de traverser depuis des mois, qui l’amène à accuser tout et n’importe qui de n’importe quoi. Qu’importe. Elle a utilisé le terme de viol dans une procédure qui cherche par tous moyens à persévérer Et c’est tout ce qui comptait. Le 1er juin 2023, un an et demi après qu’elle ait été entendue, cinq ans après les faits, mise en examen.

Voilà. C’est tellement important que je tenais à en parler. Car vous imaginez l’impact, c’est la seule chose recherchée, que tout cela peut engendrer. Voilà la réalité derrière les termes particulièrement violents que nos puissants aiment à déverser dans l’espace public, en profitant de l’impunité qui a longtemps régné sur ces sujets pour instrumentaliser les féminismes et tout dévaster. Cette affaire a fait mille fois l’objet d’une publicité massive afin de me détruire, en violation délibérée et instrumentale du secret de l’instruction, dont tout le monde se fout et avec pour seul objectif de me détruire en utilisant des termes (« viol », « agression sexuelle ») sans rapport avec le réel. Pour m’isoler et m’humilier. Pour me faire sentir honteux et me désactiver. En faisant fuites au compte goutte, quand ça les arrange, des informations sélectionnées.

En faisant durer, année après année, une procédure qui n’aurait pas dû exister, pour mieux faire trembler, durer.

En accumulant des détails sur mon intimité pour maintenir la pression. Tuer silencieusement, pour s’assurer de faire perdre à l’autre toute dignité.

En parler, c’est se libérer de ce chantage unilatéral, ou eux peuvent tout dire, tout faire, et nous, nous taire et encaisser.

Le faire en l’assumant, et en donnant les preuves de ce qui est avancé, c’est retrouver sa condition d’homme là où ils l’avaient volée.

Je ne suis pas dupe du danger que je représentais et continue de représenter pour de nombreuses personnes, dans ce pays qui a décidé de m’accueillir et de me naturaliser.

Et c’est bien parce que c’est le cas que je ne lâcherai jamais. Je tiens à les prévenir: qu’ils insistent, et on redoublera. Gatsa Gatsa, comme disent les sénégalais. Je n’ai rien à me reprocher, et en des termes très crus: je les emmerde, eux et tous ceux qui leur ont servi de conscients ou d’inconscients relais.

Ils sont la laideur et la chose la plus indécente que l’humanité ait enfantée.

Il est impardonnable d’instrumentaliser ces questions pour détruire des individus qui menacent vos intérêts, car ce faisant, ce sont les vies de milliers d’autres que vous affectez.

Les fausses accusations, les procédures instrumentales sont une plaie que j’ai vu détruire durablement des dizaines de personnes, alors que les véritables victimes continuent d’être ignorées, menacées, écrasées.

Les violences sexuelles sont un enjeu civilisationnel fondamental en ce qu’elles détruisent durablement les personnes, interdisent l’accès au désir, à l’amour, sont source de pathologies qui menacent la société.

Elles doivent être violemment réprimées, comme toute forme d’exploitation de l’autre qui atteigne à sa dignité.

La lutte contre celles ci ne saurait devenir un instrument au service des puissants sans se voir entièrement dévoyée.

C’est ce qui explique notamment mon engagement répété auprès de Marvel Fitness que l’on ne m’a jamais pardonné.

Je veux aussi leur dire que je n’ai et n’aurai pas honte car je ne suis pas eux, qui prospèrent, tel le ministre de l’intérieur, d’exploitation en chantage dans son rapport aux femmes.

On se bat pour des idées, pour des personnes qui pâtissent de tout cela, et que nous avons la responsabilité de protéger.

On sait parfaitement pourquoi tout cela est fait. Et cela me permet d’énoncer une dernière adresse, à tous ceux qui s’en rendent complices pour ici un poste, là un peu de visibilité, enfin simplement pour blesser:

Vous me dégoûtez.

On continuera de se battre, jusqu’à ce que vous tombiez.

Pensées.

La merveilleuse histoire de Nissia Benghazi – version non censurée

La merveilleuse histoire de Nissia Benghazi – version non censurée

J’aimerais vous entretenir d’une femme qui a détruit une partie de ma vie, et de deux autres qui ont décidé de l’accompagner.

Son nom est Nissia Benghazi.

Mme. Benghazi se présente à la justice, aux experts et à moi-même comme une sérieuse étudiante en sciences politiques doublée d’une dirigeante d’ONG pour les droits de femmes (sic), avec un profil à l’époque sobre.

Elle passe en réalité son temps entre Mykonos, Ibiza et Saint Tropez, où elle vend son intimité jusqu’à trois mille euros pièce, travaille avec des « promoteurs », dont un certain Hermann Njoh, qui proposent à des femmes de son genre de participer à des « soirées privées », et lorsqu’opportun, des appartements à louer, contre menue rémunération. Une tchointchoin, donc, dit vulgairement, particulièrement repérée et appréciée de certains forums reddit, qui n’a n’a que des instructions de façade à l’université, « travaille » pour des ONG fantômes et mène plutôt grand train et plus grande vie, avec des hommes fortunés, de palaces en beaux appartements où elle se trouve souvent gracieusement logée.

Photographies postées sur les réseaux sociaux et commercialisées par Nissia Benghazi quelques mois après les faits

(Première nota bene: je n’ai aucun problème avec les prostituées – sauf quand elles prétendent bosser pour des ONG de façade en faveur des droits des femmes tout en se vendant au plus offrant pour faire tomber dans leur pièges des garçons trop bêtes pour s’en douter)

Certaines photos sont également accessibles sur le site Fapello (suivre le lien en cliquant ici)

Nissia a grandi à Dakar et a décidé de déployer ses charmes à Lisbonne, d’abord, puis à Paris.

Pourquoi s’y intéresser ? Parce que c’est cette femme qui, après m’avoir sollicité, a initié la fameuse affaire de la Lamaline, en m’accusant faussement de viol courant 2021.

Je n’en ai jamais parlé, attendant de comprendre ce qui se jouait, tentant de ne pas spéculer au sujet de cette affaire qui m’a dévasté. Elle est désormais tant enfoncée en la laideur et le mensonge qu’il m’apparaît désormais utile d’en dire la vérité. Car cette affaire est loin d’être achevée.

Le 29 avril 2021 donc, Nissia Benghazi, qui, l’avant-veille après m’avoir sollicité sur Instagram, s’était présentée à moi, avait passé la journée, la soirée et la nuit à mes côtés, s’endormant dans mes bras avant de m’embrasser en me quittant, était revenue me voir pour m’annoncer avoir déposé une main courante et dire qu’elle envisageait de la retirer.

Vous imaginez le choc et la violence.

Je suis un homme assez solitaire qui donne beaucoup d’importance à mes relations intimes, dans un contexte particulièrement violent où il est devenu difficile, au sein de la société et dans la position en particulier, de faire des rencontres sincères, et de construire des rapports sans se dévaster.

Le choc est d’autant plus violent que Mme. Benghazi, qui était venue, sans me le dire, accompagnée d’un homme qui la suivait à distance, joue de ses intentions, dit envisager de se rétracter, fait mine de m’interroger sur les faits, et, après ce qui ressemble rétrospectivement à une tentative d’extorsion, comprenant que quelque chose ne marche pas, bascule l’air de rien sur des sujets frivoles avant de partir en se disant désolée et disant espérer que l’on se reverra.

Je me retrouve là, seul, effondré.

Je découvrirai plus tard ce qu’elle a raconté aux policiers d’abord interloqués, dont Hanae Gonthier qui n’y croirait pas une seconde.

Tout se joue dans l’ambiguïté de ses déclarations. Interrogée, elle reconnaît rapidement qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni surprise, ni contrainte. Devant les policiers, Mme. Benghazi semble tâtonner, comme si on ne lui avait pas tout à fait expliqué quel chemin emprunter.

Elle parle d’un opiacé, puis, après avoir hésité, que je serais « devenu fou furieux » après avoir pris une (1) gélule de Lamaline, alors que, passé minuit, nous étions dans la chambre sur mon lit, et que nous nous apprêtions à voir un film. Une gélule de Lamaline, soit en termes de posologie, l’équivalent d’un tiers de codoliprane et un demi-expresso.

Cela, Mme. Benghazi le sait.

 Les policiers l’interrogent.

« Fou furieux » – dites-nous, c’est à dire ? Là encore, Mme. Benghazi ne semble pas très assurée. Eh bien fou furieux, répond-elle… c’est à dire… Eh bien, je lui aurais embrassé l’oreille, montré mes pieds (ou demandé de montrer ses pieds, les versions varient, sic), et insisté pour coucher, ce qui l’aurait amenée à, terrorisée (sic), enlever son tshirt, son pantalon, me demander de mettre un préservatif et enfin consentir à un acte sexuel avant de rester dormir nue avec moi, de se réveiller après moi et de partir en fin de matinée. Ce n’est plus les sourcils qui se levaient, mais l’âme entière. Un « viol » sans violence, menace, contrainte physique ou surprise, à zéro jour d’ITT, accompli, selon elle, avec douceur, qui plus est.

Évidemment, Nissia Benghazi, qui pensait peut-être pouvoir se contenter d’un vague récit qui lui servirait ensuite de monnaie de change, ne s’attendait pas à ce qu’on la questionna tant.

Car les policiers informent immédiatement leur hiérarchie qui informe à son tour les autorités qui comprennent immédiatement l’intérêt de la situation. L’auteur de Crépuscule, l’avocat des gilets jaunes, de Pavlenski, le proche d’Assange, etc, soudain entre leurs mains.

Benghazi ne s’y attendait peut-être pas. Elle avait probablement prévu de sortir de là avec le papier qu’elle aurait à monnayer. C’est une hypothèse. On ne sait pas. Après tout, lorsque l’on s’est vu, c’était elle qui avait principalement parlé. Elle ne semblait pas particulièrement intéressé par mes mondes, sauf lorsque l’on parlait de mondanités.

Un bruit sourd commence à bourdonner, tandis que Mme. Benghazi est retenue au commissariat, où on lui demande de patienter. Ce bruit sourd, c’est celui de la machine d’Etat, Élysée en tête, qui se met en branle, et décide de se saisir d’une « affaire signalée », mécanisme qui permet au pouvoir, sur certaines affaires, de faire produire des rapports réguliers par les procureurs et de se « tenir informés ». Comme vous le verrez, cette intervention est avérée. La macronie a les dents longues, et elles aiment rayer le parquet.

Moins de 15 minutes après le début du dépôt de la main courante, qui ne mentionne pas de faits de viol et sera finalement classée, faute de catégorisation pénale possible, dans « autres infractions », une enquête préliminaire est ouverte sur ordre et  à l’initiative du Procureur de Paris Remi Heitz, fidèle parmi les fidèles de la macronie, dont la politique constante lui interdit pourtant de le faire sans plainte préalable de la victime. Le Procureur le sait. Alors, une voiture est immédiatement et spécialement affrétée pour aller chercher Mme. Benghazi et la lui faire signer loin du commissariat où elle se trouvait, et où la policière lui avait indiqué que les éléments qu’elle présentait ne correspondaient pas à un viol, à la plus protectrice et contrôlée 1ere DPJ La machine était lancée. A partir d’une main courante que Madame Benghazi, en panique, et qui tente de me joindre pendant le trajet, chercherait à faire retirer moins de 24h plus tard, disant aux policiers se sentir mal et ne jamais avoir été contrainte, main courante qui n’invoquait pas de viol, une enquête préliminaire est donc ouverte contre sa propre politique, avec mobilisation spéciale de services de police, pour s’élancer.

Mme Benghazi, qui donc m’avait appelé en cours de route vers la 1ere DPJ (drôle de réflexe, comme si elle était pressionnée) reçoit instruction ferme de ne pas me revoir. Elle n’en décide pas moins de le faire, de me faire part de ses « incertitudes », et, une fois rentrée chez elle, d’appeler le commissariat le lendemain pour dire qu’elle n’a pas été violée et (n’ayant atteint ses objectifs, on l’imagine) qu’elle souhaite retirer sa main courante.

Cet appel est important. Car Mme. Benghazi prétendra par la suite l’avoir passé suite à la pression médiatique. Or les PV ont démontré qu’il intervient une heure avant la parution du premier article. Une heure. Soit le temps qu’il va falloir au parquet et aux policiers, sur instruction de l’Elysee, pour faire fuiter l’affaire afin de faire pression sur Benghazi. « Jamais je n’ai vu fuite si rapide », me dira un expert psychiatrique au cours de l’enquête. En effet. Mais c’est qu’il s’agissait d’éviter l’irréparable. La communication à la presse va ainsi faire part d’une plainte dont Mme. Benghazi dira deux jours plus tard aux enquêteurs ne pas se souvenir l’avoir déposée, et va se transformer en une campagne pour l’intimider. Aziz Zemouri, feu journaliste, fait fuiter son lieu de naissance et ses déclarations. Et cela marche. Madame Benghazi est terrorisée.

Terrorisée, semble-t-il, au point de m’écrire des messages pour s’indigner et me demander de l’aider. A moi qui suis censé l’avoir violée. A moi qu’elle vient de tenter d’extorquer. Elle dit à l’enquêteur ne pas se sentir protégée par la police. Elle semble sincère à ce moment-là. Elle comprend qu’elle est en train de tomber dans un piège beaucoup plus grand qu’elle, et qu’elle a elle-même formé. Moins d’une heure après qu’elle ait appelé le commissariat pour se rétracter, et alors que le policier lui avait fort opportunément demandé d’attendre jusqu’à lundi, la France entière parle de son affaire et son nom menace à tout instant de fuiter.

Nissia Benghazi, que dans ma grande naïveté, je crois encore sincère, dépasse son désarroi et après avoir un peu bafouillé, est contactée le lundi par le commissariat, en amont de sa venue, sans que rien ne l’explique.

Dans l’échange tel que retranscrit, elle affirme ne pas se souvenir avoir porté plainte et, lorsque l’officier de police lui lit le PV qu’ils lui ont fait signer, affirme qu’elle a besoin de temps pour s’interroger Entre temps, un homme, Pierre Antoine Rousset, l’a intensément démarchée.

Il est le « directeur » d’une « agence » de mannequins, en fait une société fictive domiciliée dans une boîte aux lettres, sans bilan, inconnue au bataillon. Il a échangé par téléphone avec elle pour la première fois deux semaines avant les faits, et va devenir son principal interlocuteur pendant la période. Il lui « suggère » avec insistance un avocat qui va la prendre en main. C’est d’ailleurs ce dernier et non Benghazi qui appelle finalement le commissariat le lendemain pour dire que sa nouvelle cliente était confuse, qu’elle était sous pression médiatique restera désormais au dossier.

A partir de cet instant, cornaquée par ce confrère et un second, Mme. Benghazi va prendre la décision de mentir de façon éhontée, sur tous sujets, pour tenter de se sauver. Va-t-elle être payée ? Qui est Mme. Benghazi, qui sur tous les plans ne va cesser d’inventer des faits pour se sauver ? Une petite michto qui a mal calculé son coup, et qui va être récupérée ? Une prostituée qui sait feindre la naïveté, et qui dès le départ, était orientée ? Une âme perdue sans cesse instrumentalisée ? La suite va le révéler.

Commence l’enfer pour moi, qui viens d’entrer dans ma trentaine et voit ma vie dévastée. Placement en garde à vue pour le simple plaisir de l’humiliation, GAV vidée de son sens par le refus de Nissia Benghazi de participer à la confrontation, et par le psy de se déplacer (il a compris que l’affaire est bidonnée ).

Je sors libre faute d’éléments pour me présenter à un juge (ou plutôt faute pour le parquet d’avoir le bon juge sous la main) mais, étrangement, le parquet refuse de classer. Quelques jours plus tard, je suis convoqué à 50km de Paris. Curieusement, le parquet n’a trouvé aucun expert psychiatre dans Paris. Je me retrouve auprès d’un médecin, Franck Moquin, de formation généraliste, qui va pendant six heures procéder à une offensive hors norme, lors de laquelle il tente par tous les moyens de me déstabiliser. Condamné par son ordre, faisant l’objet de nombreuses procédures, n’étant pas inscrit sur les listes d’experts judiciaires et maqué avec le parquet qui l’utilise pour orienter certaines affaires sensibles (dont l’affaire Besson), je découvre par la suite que cet homme, qui est devenu psychiatre grâce à une sorte de validation d’acquis, n’est même pas inscrit sur les listes d’expertise. Forcé de reconnaître que je ne suis pas susceptible de commettre les faits reprochés, il rend cependant un rapport à charge dont nous réussirons à démontrer qu’il a été… falsifié, me faisant tenir des propos que je n’ai jamais énoncés. Pendant ce temps, l’expertise de Mme. Benghazi, expédiée trente minutes par visioconférence, atteste d’une double emprise (que j’aurais imposée, en moins de 12h ! sic), parfaitement utile pour tenter de combler les failles de son récit et coller à sa nouvelle version, construite par son avocat, à savoir qu’elle aurait été victime d’un viol par.. contrainte morale. Cette expertise, comme la mienne sera entièrement contredite par l’expertise de l’instruction, qui conclura au contraire que Mme. Benghazi n’est ni impressionnable, ni influençable, mais qu’importe.

Déjà prime la nécessité de sauver le dossier. Car quelque chose se trame. Le parquet a été patient, espérant que la lourde médiatisation lui permettrait, comme c’est souvent le cas, d’obtenir d’autres témoignages plus ou moins sérieux ou intéressés pour renforcer son affaire. Mais rien n’est venu. C’est une évidence. Je suis un jeune homme plutôt timide, respectueux, qui ait des relations longues, et n’ai rencontré que depuis peu des personnes plus épisodiquement, suite à une rupture amoureuse très politique.

On y reviendra. Le parquet n’a rien à se mettre sous la dent. Alors voilà qu’après avoir instrumentalisé les experts, il décide, l’air de rien, de donner tout simplement accès au dossier à Benghazi pour qu’elle puisse ajuster son discours au regard de mes déclarations avant de se voir interrogée une nouvelle fois. Voilà donc Benghazi qui informée de mes déclarations, ajuste les siennes et tente de construire (maladroitement) cette hypothèse de la « contrainte morale », ce qui va amener à l’ouverture d’une instruction suivie directement par l’Elysee, qui apparaît à l’origine directe des fuites dans la presse, via la conseillère justice de Macron, Mme. Hélène Davo, et qui sera informée « en amont » de ma mise en examen (Ministère de l’injustice, Grasset).

Ça ne s’arrête pas . Le dossier est particulièrement faible, pour rester dans l’euphémisme. Le parquet obtient donc, par sa connaissance du rôle, la désignation d’une juge faible et complètement soumise à ses velléités, directement arrachée des tréfonds du troisième concours et de fonctions de seconde zone et propulsée cinq mois plus tôt, sans aucune compétence ni expérience à l’un des postes les plus puissants de Paris. (Nadia Zaïd si tu nous lis). Celle-ci lance immédiatement une commission rogatoire portant sur ma vie privée, qui va se déployer sur plus de deux ans, et la confie au service qui s’était déjà chargé de l’enquête préliminaire, à savoir la 1ere DPJ, dirigée par Mme.

Marie-Elisabeth Ciattoni, qui va signer tous les PV de synthèse et suivre personnellement l’affaire, alors que je représentais pourtant dans une procédure pénale un client policier, Olivier Pascual, ancien collaborateur du directeur de la PJ, les accusant notamment de harcèlement moral, mais aussi de couvrir divers trafics et violations déontologiques graves, client que j’avais accompagné moins de trois mois auparavant déposer plainte à l’IGPN contre elle. Le résultat est évident: les fuites se multiplient, vont être intimidés ou placés sous surveillance, tous les témoins à décharge, et toute une série de manœuvres « hors dossier » vont se multiplier.

Parmi ces témoins, pourtant rien de moins que le petit copain de Benghazi lui-même au moment des faits, qui affirme, ce qui sera confirmé plus tard, qu’elle était allée le chauffer le lendemain des faits en racontant son « viol » pour l’exciter « en se marrant », ce qui le traumatisera au point de demander à être entendu.

Nissia Benghazi, embarrassée, tentera de nier avoir eu un rapport avec lui avant de se rattraper en produisant un faux, des messages tronqués censés démontrer qu’il agirait par jalousie. Nissia Benghazi continue de mentir. Elle prétend ne pas connaître son « promoteur » avant que celui-ci confirme travailler avec elle, multiplie les destructions de preuves, tente de placer des faux témoignages, etc. On le découvre, le démontre, rien n’est fait. La juge refuse nos demandes d’acte, fait comme si de rien n’était, continue son bonhomme de chemin.

La chose est lamentable mais atteint de nouveaux sommets. Le master geste: une semaine après ma mise en examen,Nissia Benghazi tourne dans un clip où elle montre avec un grand sourire à la caméra une fausse boîte de médicaments avec laquelle elle vient de droguer son comparse, tandis que défile en bandeau le message suivant « en matière de médicaments, deux avertissements en valent mieux qu’un ».

Qu’est ce qui arrive à Mme. Benghazi ? Est-elle grisée par le succès de son mensonge ? Est-elle financée, appuyée ? La réalité est que d’une agence noname, sans domiciliation, celle-ci est entre temps récupérée par une plus prestigieuse, qui la met en orbite et dont le fondateur est reçu à l’Elysee.

Comment envisager faire le plus beau doigt d’honneur jamais vu à la justice, aux véritables victimes, et évidemment aux personnes concernées par la procédure ? On ne sait pas. Mais cela n’embarrasse visiblement pas.

On pourrait s’attendre à un sursaut de dignité de la part des juges à ce moment-là.

Rien ne se passe, et quelques jours plus tard, après avoir prétendu à une deuxième experte avoir vu son rapport à la pudeur et l’intimité très affectés par les évènements, Benghazi, entre deux nuits dans des palaces, part en Espagne faire le shooting qui ouvrait ce fil avec un photographe accusé de viol,David Bellmere.

Reste que, certes humilié, dévasté, je continue à agir et multiplie les engagements qui, pardonnez-moi, emmerdent l’Elysee. Surtout, toutes mes anciennes amoureuses, dûment convoquées, témoignent de ma douceur, et de leur incrédulité.

Ca patine.

Les mois passent et on ne trouve rien.

Les délais de la commission rogatoire expirent. A défaut de trouver, on se dit qu’il faudra en inventer.

Et c’est là où ça devient intéressant.

Nissia Benghazi ment mal, s’est complètement plantée sur les effets de la Lamaline, n’était visiblement pas été assez préparée, et en plus ne se fait pas discrète, multipliant les fêtes dans les lieux de luxe et n’étant visiblement pas du tout traumatisée. Je continue à me battre, et à défendre des personnes en difficulté. Je deviens l’avocat des grands frères, de Kemi Seba, on avance sur les poursuites contre l’Union européenne sur les politiques migratoires, on fait un boucan monstre en dénonçant les liens entre le PSG, le Qatar et l’Elysée.

Et je continue surtout de construire le travail de révélations et de pensée politique, avec des livres qui sont lus et produisent d’importants effets. Certes, à un an d’élections critiques, ils ont détruit ma vie, dévasté mes proches, m’ont fait ressentir une honte profonde et m’ont isolé. Certes, il y a des jours où je peine à marcher. Certes, les médias ont enfin le prétexte pour ne plus me donner la parole et une partie de la gauche, instrumentalisée, a se détacher de moi. Certes, je ne peux plus enseigner, suis profondément humilié, sait qu’ils ont désormais prétexte pour me surveiller.

Mais ils n’ont pas réussi à m’éliminer. La course contre la montre est lancée. On parcourt Paris à la recherche de nouvelles victimes. C’est à la procédure. On en poursuit même ! Problème, les témoignages sont constants. Garçon doux, gentil attentif, jamais violent, plutôt solitaire, pas pulsionnel ni agressif pour un sou. Alors le temps passe, les délais expirent, les choses commencent à presser.

C’est alors que sort, in extremis, de nulle part, une femme.

Son nom ? Sharon Hakim, 29 ans. Sa fonction ? Actrice ratée.

Sa compétence ? M’avoir été présentée par Leslie Joy Morel, que je découvrirais être la… meilleure amie de Gabriel Attal, courant 2017, et m’avoir connu quelques mois.

Mme Hakim est très remontée contre moi. Elle me connaît mal, je ne l’ai jamais acceptée dans mon premier cercle, mais elle est la principale source d’un article, publié courant 2021, par Mediapart, dont le seul mérite avait été de montrer que cet organe était capable de faire pire que toute la presse qu’ils ne cessent de démonter lorsque leurs intérêts sont en jeu. Rappelez vous, Mediapart dont le fondateur est très en colère contre moi depuis que j’ai rappelé que les hérauts de la condition féminine et de la probité avaient été créés grâce à l’appui d’un ancien proxénète devenu milliardaire et le plus proche appui d’Emmanuel Macron. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1570054533366527&id=100010859856042…

Alors Mediapart a décidé d’enquêter sur moi, ou plutôt sur mon intimité, deux ans durant, en prenant appui sur cette Sharon Hakim qui leur assure, courant 2019, que j’aurais un comportement problématique avec les femmes, et qu’il faudrait s’y intéresser. L’article qui sort opportunément juste après la fin de la garde à vue (ils me laissent 48 heures pour répondre à des dizaines de questions) est un empilement de n’importe quoi qui tente de me faire passer, successivement pour un pédophile, exhibitionniste, voyeur, violeur harceleur.

Il est en fait vide et n’aurait jamais dû être publié, suscitant un gros backlash des abonnés, qui avaient laissé six cent commentaires négatifs sur six cent cinquante, comprenant ce qui se jouait.

Bref, Mediapart pas content que j’ai balancé qu’ils avaient été fondés grâce à l’argent d’un proxénète, qui voyait se dessiner le classement sans suite, avait sorti du royaume des morts Sharon Hakim, qui non seulement leur avait raconté n’importe quoi, mais ne trouverait personne de sérieux pour l’accompagner.

Résultat, devant les enquêteurs, Mme. Hakim se dit « déçue » dû résultat.

Mais elle ne lâche pas.

Informées en violation du secret de l’instruction, du déroulé de celle-ci, elle se présente « spontanément » à l’enquêteur précisément en charge de moi. « Spontanément ».

Sauf que, lorsqu’interrogée par la juge…

Sharon Hakim donc, qui m’avait pourtant bien fait chier pendant des mois pour tenter de sortir avec moi, trouvant « spontanément » (haha) l’enquêteur précisément en charge de mon affaire (quel talent), après avoir « spontanément » démarché Mediapart au moment où son directeur me menace publiquement, se présente enfin à un enquêteur soulagé qui sait certes qu’il est hors délais, mais à qui l’on avait promis une puissante victime.

Elle lui raconte alors ce qu’elle a déjà raconté à Mediapart. A savoir que je lui aurais mis, un jour, courant 2017, une main sur les fesses alors qu’on était, selon elle en train de s’approcher sur mon lit, tard dans la nuit, pour savoir, selon elle, « qui allait céder le premier ». C’est tout.

Ouai. La scène est inventée, mais qu’importe. L’enquêteur est embarrassé. Il l’invite quand même, et le fera à plusieurs reprises, à porter plainte pour agression sexuelle. Ce qu’elle refuse. Elle ne veut pas « prendre le risque d’un procès en dénonciation calomnieuse », écrit t-il à la juge.

Pas téméraire, la guêpe qui s’agite depuis deux ans pour me dévaster. Alors qu’elle refuse de se constituer partie civile, dit ne pas avoir été victime, refuse de se rendre à plusieurs convocations, la sanction tombe le 1er juin, date de la sortie d’Hanouna et alors que mon client Ousmane SONKO, joue le destin de son pays au Sénégal – ce qui n’a pas ému la juge qui a absolument voulu me voir convoqué à cette date-là: me voilà mis en examen pour agression sexuelle. Six mois après son « agression », la même clocharde qui vient d’agiter terre et mer pour me nuire avant de tenter de tourner casaque m’écrivait ceci.

Qui ne devine là les mots d’une femme profondément affectée.

Cauchemar fini ? Non, vous rigolez. Il ne faudrait pas s’arrêter en chemin. Puisque les mises en examen sont si peu chères, pourquoi ne pas en ajouter ?

C’est ainsi que Sharon, peu avare en joyeusetés, et cherchant absolument à se coordonner, révèle qu’elle a sollicité… la meilleure copine de Gabriel Attal (ça ne s’invente pas) Leslie Joy Morel, pour tenter de la convaincre de l’accompagner. Leslie Joy Morel est un drôle de spécimen, que j’ai bien aimée, qui a fait SciencesPo Paris et qui, après avoir rêvé de devenir actrice, s’est effondrée, a fini dans une conserverie à Vannes et a détruit sa vie, après avoir été la plus proche du chouchou de la macronie.

Un drôle de spécimen donc, qui m’aimait beaucoup (check my insta courant 2017), jusqu’à ce que, décompensant ou étant soigneusement accompagnée (qu’importe, vous verrez), elle se convainque que ma famille était en fait composée de vampires (true story, c’est à la procédure).

Leslie donc, adorable femme, complètement frappée, intime de la macronie, sollicitée par Sharon pour tenter de monter un dossier aux côtés d’une troisième comparse, Lea Mandana Roche, déjà condamnée à six mois de prison pour dénonciations calomnieuses pour viol, ce qui va amener à l’écarter. Sharon, Leslie, et bien sûr, Gabriel himself, trop bien informé, et trop ravi de ce qui se trame, informe dès le départ de tout ce dont il est question. Pourquoi l’enquête a duré si longtemps ?

Eh bien pour cela. Il fallait – et cela a pris deux ans – réunir, briefer, conditionner ces personnes pour les amener à témoigner. Et quels témoignages ! Parce que Leslie n’est pas le plus beau spécimen de l’année. En deux dépositions lunaires, pourtant préparées, écrites laborieusement, sur plusieurs mois avec l’aide des enquêteurs, qui vont aller jusqu’à la poursuivre dans Paris pour les lui faire signer, elle affirme certes avoir été violée la nuit du 8 au 9 novembre 2017. Mais on retrouve tout de suite les textos montrant qu’au lendemain des supposés faits, elle m écrivait avoir dormi comme un ours, se montrant très heureuse et excitée au sujet de ce qui venait de se passer (pseudos de l’époque)

Surtout, on se rend compte qu’elle ne décrit pas un viol, et sur quarante pages, 90% sont dévolues à sa vie, ses échecs, ses amours. Le genre de témoignages si lunaires qu’ils sont normalement immédiatement classés, et entraînent des poursuites immédiates pour dénonciation calomnieuse. Ce sera l’inverse. On l’invite à porter plainte, à se constituer partie civile. Parce que oui, comme Mme. Benghazi, comme Mme. Hakim, Mme. Morel, qu’on est allé chercher, n’a pas porté plainte spontanément. On cherche au contraire à par tous les moyens la convaincre de le faire. On aimerait un tel zèle dans le traitement de toutes les affaires de violence sexuelle. Comment décrit-elle ce supposé viol, invoqué cinq ans après les faits ? C’est qu’apparaît un nouveau problème. Mme Morel n’invoque à aucun moment une opposition à l’acte sexuel. Là encore, ni menace, ni surprise, ni contrainte, ni violence. Lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements, elle a même cette réponse lunaire:

Entre quarante pages de délires sur des rituels sataniques, ses amours perdus pour un jeune garçon homosexuel et des réflexions sur ses échecs, ma famille et sa vie, Mme Morel avait, après avoir été lourdement sollicitée, a certes fini par utiliser le terme « viol ».

Mais elle a aussi admis s’être rendue deux jours plus tard à une soirée et fait la fête jusqu’au petit matin à l’endroit même où les faits s’étaient supposément déroulés, a continué à échanger comme si de rien n’était, a dit avoir dormi comme un ours le soir des faits, n’a été crue par personne dans son plus proche entourage qui sait ses talents d’affabulatrice et la profonde dépression qu’elle est entrain de traverser depuis des mois, qui l’amène à accuser tout et n’importe qui de n’importe quoi. Qu’importe. Elle a utilisé le terme de viol dans une procédure qui cherche par tous moyens à persévérer Et c’est tout ce qui comptait. Le 1er juin 2023, un an et demi après qu’elle ait été entendue, cinq ans après les faits, mise en examen.

Voilà. C’est tellement important que je tenais à en parler. Car vous imaginez l’impact, c’est la seule chose recherchée, que tout cela peut engendrer. Voilà la réalité derrière les termes particulièrement violents que nos puissants aiment à déverser dans l’espace public, en profitant de l’impunité qui a longtemps régné sur ces sujets pour instrumentaliser les féminismes et tout dévaster. Cette affaire a fait mille fois l’objet d’une publicité massive afin de me détruire, en violation délibérée et instrumentale du secret de l’instruction, dont tout le monde se fout et avec pour seul objectif de me détruire en utilisant des termes (« viol », « agression sexuelle ») sans rapport avec le réel. Pour m’isoler et m’humilier. Pour me faire sentir honteux et me désactiver. En faisant fuites au compte goutte, quand ça les arrange, des informations sélectionnées.

En faisant durer, année après année, une procédure qui n’aurait pas dû exister, pour mieux faire trembler, durer.

En accumulant des détails sur mon intimité pour maintenir la pression. Tuer silencieusement, pour s’assurer de faire perdre à l’autre toute dignité.

En parler, c’est se libérer de ce chantage unilatéral, ou eux peuvent tout dire, tout faire, et nous, nous taire et encaisser.

Le faire en l’assumant, et en donnant les preuves de ce qui est avancé, c’est retrouver sa condition d’homme là où ils l’avaient volée.

Je ne suis pas dupe du danger que je représentais et continue de représenter pour de nombreuses personnes, dans ce pays qui a décidé de m’accueillir et de me naturaliser.

Et c’est bien parce que c’est le cas que je ne lâcherai jamais. Je tiens à les prévenir: qu’ils insistent, et on redoublera. Gatsa Gatsa, comme disent les sénégalais. Je n’ai rien à me reprocher, et en des termes très crus: je les emmerde, eux et tous ceux qui leur ont servi de conscients ou d’inconscients relais.

Ils sont la laideur et la chose la plus indécente que l’humanité ait enfantée.

Il est impardonnable d’instrumentaliser ces questions pour détruire des individus qui menacent vos intérêts, car ce faisant, ce sont les vies de milliers d’autres que vous affectez.

Les fausses accusations, les procédures instrumentales sont une plaie que j’ai vu détruire durablement des dizaines de personnes, alors que les véritables victimes continuent d’être ignorées, menacées, écrasées.

Les violences sexuelles sont un enjeu civilisationnel fondamental en ce qu’elles détruisent durablement les personnes, interdisent l’accès au désir, à l’amour, sont source de pathologies qui menacent la société.

Elles doivent être violemment réprimées, comme toute forme d’exploitation de l’autre qui atteigne à sa dignité.

La lutte contre celles ci ne saurait devenir un instrument au service des puissants sans se voir entièrement dévoyée.

C’est ce qui explique notamment mon engagement répété auprès de Marvel Fitness que l’on ne m’a jamais pardonné.

Je veux aussi leur dire que je n’ai et n’aurai pas honte car je ne suis pas eux, qui prospèrent, tel le ministre de l’intérieur, d’exploitation en chantage dans son rapport aux femmes.

On se bat pour des idées, pour des personnes qui pâtissent de tout cela, et que nous avons la responsabilité de protéger.

On sait parfaitement pourquoi tout cela est fait. Et cela me permet d’énoncer une dernière adresse, à tous ceux qui s’en rendent complices pour ici un poste, là un peu de visibilité, enfin simplement pour blesser:

Vous me dégoûtez.

On continuera de se battre, jusqu’à ce que vous tombiez.

Pensées.

Sharon Hakim – Son histoire

J’aimerais vous entretenir d’une femme qui a détruit une partie de ma vie, et de deux autres qui ont décidé de l’accompagner.

Son nom est Nissia Benghazi.

Mme. Benghazi se présente à la justice, aux experts et à moi-même comme une sérieuse étudiante en sciences politiques doublée d’une dirigeante d’ONG pour les droits de femmes (sic), avec un profil à l’époque sobre.

Elle passe en réalité son temps entre Mykonos, Ibiza et Saint Tropez, où elle vend son intimité jusqu’à trois mille euros pièce, travaille avec des « promoteurs », dont un certain Hermann Njoh, qui proposent à des femmes de son genre de participer à des « soirées privées », et lorsqu’opportun, des appartements à louer, contre menue rémunération. Une tchointchoin, donc, dit vulgairement, particulièrement repérée et appréciée de certains forums reddit, qui n’a n’a que des instructions de façade à l’université, « travaille » pour des ONG fantômes et mène plutôt grand train et plus grande vie, avec des hommes fortunés, de palaces en beaux appartements où elle se trouve souvent gracieusement logée.

Pour lire la suite: https://aurores.org/la-merveilleuse-histoire-de-nissia-benghazi/

ECOLE POLYTECHNIQUE

ECOLE POLYTECHNIQUE

Sehr geehrte Damen und Herren,

 

Liebe Studenten,

 

Ich werde meine Auslegung mit einer kurzen Standpauke einleiten: Die Republik gehört Ihnen nicht.

 

Sie haben zum ersten Mal eine Ihrer Konferenzen für das nicht studentische Publikum unzugänglich gemacht, aus Furcht vor dem Auftauchen von Gelbwesten an einem Ort, den Sie als den Ihren betrachten. Das macht ein schwerwiegendes Symptom einer Spaltung sichtbar, welches die Ursache des revolutionären Prozesses ist, der vor einem Jahr, von den Trägern der Weste, die ich in meiner Rechten halte, gegen die Träger des LBDs[1] die ich in meiner Linken halte, in Gang gesetzt wurde.

 

Indem Sie sich so handeln, verhalten Sie als perfekte Erben einer Gesellschaftsordnung, die sich die Instrumente einer anderen Revolution, nämlich der von 1789, angeeignet hat, um ihren eigenen Interessen zu dienen. Einer Gesellschaftsordnung, die die angeblich meritokratischen Instrumente fehlgeleitet hat, um sie ihren eigenen Nachfolgern vorzubehalten, indem sie die von der Gemeinschaft zur Verfügung stehenden Ressourcen und Privilegien an sich gerissen hat.

 

Sie kommen, Sie direkt vor mir, in dieser Schule, die eigentlich jedes Kind der Republik, das Talent aufweist aufnehmen müsste, zu nur 3 % aus den unteren Schichten der Gesellschaft. 1 % der Kinder kommen aus der Arbeiterklasse, 2,2 % sind Kinder von Angestellten und 0 % von Arbeitslosen, obwohl diese Gesellschaftsgruppen mehr als 60 % der französischen Bevölkerung ausmachen.

 

Diese Zahlen sind innerhalb der renommiertesten Hochschulen der Republik, ob es sich dabei um die Ecole Normale Supérieure, die ENA oder gar die HEC handelt, identisch. Sie decken eine bittere, offensichtliche und schicksalshafte Tatsache auf: Der größte Teil der Bevölkerung bleibt von den « Eliten der Republik » und ihren bedeutendsten Institutionen ausgeschlossen, obwohl sich eben diese Eliten Gleichheit und Brüderlichkeit auf ihre Fahne geschrieben haben.

 

Indem Sie ihnen den Zugang zu dieser Konferenz, auch noch als Zuschauer verwehren, beteiligen Sie sich an einer natürlich gewordenen Ausgrenzung, für die Sie bis zu diesem Moment noch nicht verantwortlich waren, die es mir aber erlauben wird, Sie als Teil dieser zerstörerischen Gesellschaftsordnung anzusprechen. Einer Gesellschaftsordnung, die seit einem Jahr am Taumeln ist, die seit einem Jahr mehr als einmal ins Wanken geraten ist. Und ich hiermit dazu aufrufe, sie zu Fall zu bringen.

Das Thema dieser Rede ist das Werden der Eliten.  Und ich möchte mit einer Klarstellung beginnen. Nämlich jener, dass ich nicht die Elite der Nation vor mir habe, sondern eine Ansammlung von Erben, welche zu diesem Zeitpunkt noch nichts anderes bewiesen haben, als ihre Fähigkeit, sich von der Masse vergleichbarer Erben, mit denen sie eine Klasse bilden, abzuheben. 81% von Ihnen sind Söhne oder Töchter von höheren Führungskräften und weitere fast zehn Prozent mehr von Geschäftsführern.

 

Sie kommen zu gleichen Teilen aus nur zehn Gymnasien, die sich ihrerseits durch eine erschreckende Neigung zum sozialen Determinismus auszeichnen. Von den 761 Vorbereitungsklassen in Frankreich wurden 80% von Ihnen aus einem dermassen begrenzten Pool selektioniert, dass er jeglichen Anspruch auf Universalität und auf meritokratische Reden, mit denen man Sie jedoch fortwährend belegt, entkräftet.

 

Es sei denn, Sie seien tatsächlich der Meinung, dass ein Arbeiterkind strukturell bedingt zwischen dreißig bis fünfzig Mal weniger intelligent ist, als ein Kind einer leitenden Führungskraft, so sind Sie in diesem Moment nur die hervorragendsten Vertreter einer Kaste, die selbst degeneriert ist.

 

Und dennoch garantiert Ihnen diese Position, morgen zu den Führungskräften unseres Systems zu werden und somit Entscheidungen zu treffen, die unsere gesamte Gesellschaft verpflichten werden, sowie verantwortungsvolle Stellungen an sich zu reißen. Beinahe ein Drittel der Chefs der CAC40-Unternehmen haben bereits diese Schulbänke poliert, während beinahe alle Führungskräfte der SBF120 eine der vier von mir erwähnten Hochschulen durchlaufen haben. Ganz zu schweigen von den Hauptdirektoren wirtschaftlich ausgerichteter Verwaltungsbehörden, Direktoren großer Finanzinstitute, Kabinettsmitgliedern und so weiter.

 

Diese absurde Monopolisierung des Entscheidungsraums beruht auf einer Lüge: der Annahme, Sie seien aufgrund Ihres Talents, in einem Rahmen, der jedem die gleiche Chance gibt und es jeder Kohorte ermöglicht, die klügsten Köpfe einer Generation hervorzubringen ausgewählt worden. Dieser Diskurs – dem durch den Initiationsritus der Vorbereitungsklasse seine ganze Glaubwürdigkeit verleiht wird – kombiniert mit jenem über die angeblichen Opfer, die Sie auf sich genommen hätten, um diesen Status zu erreichen, wird ihnen bereits von Kindheit an eingetrichtert und legitimiert Ihren Zugang zu einem exorbitanten sozialen Status, der Ihnen mit kaum über zwanzig Jahre zugesprochen wird.

 

Die Glaubenshaltung an diesen Diskurs wurde schon oft angeprangert. Und seit Pierre Bourdieu und andere sie aufgegriffen haben, zunächst mit Bravour und anschließend mit grosser Sorgfalt dekonstruiert. Das Fortbestehen der Auswirkungen, dieses irrationalen Glaubens, den dieser Denkansatz entstehen lässt, ist jedoch so groß, dass sie noch vor einem Jahr einen gewissen Laurent Alexandre, den Sie mit kräftigem Applaus honorierten, dazu veranlasste, in diesem Hörsaal eine Rede mit dem nüchternen Titel « die Götter und die Nutzlosen » zu halten. Eine Rede, in der er die Menschen, die in der von den Herrschenden dieser Gesellschaft geschaffenen sozialen Immobilitätsfalle gefangen sind, als Unterbegabte und Nutzlose qualifizierte. Und im selben Moment qualifizierte er Sie als goldene Früchte, als Götter, die sich einer historischen Verantwortung gegenübersehen, die die Ersteren dahinraffen und die Letzteren weihen wird.

 

Dieser Diskurs hat vor allem politische Auswirkungen von solcher Gewalt hervorgerufen, dass er heute unsere gesamte Gesellschaft mit einem Zusammenbuch droht.

 

 

Lassen Sie uns diesen Sachverhalt wieder richtigstellen, den der Denkansatz, der sich der Klassenstrategien annimmt, welche Sie in Ihre Position gebracht haben, verzerrt haben mag: Ihre Position an diesem Ort ist das Resultat eines soziologischen Determinismus, der Sie als Individuum nur indirekt aufgrund von Fähigkeiten geweiht hat, die der äusserst begünstigende Kontext, in den Sie hineingeboren wurden, Ihnen zu entwickeln ermöglicht hat.

 

Sie hatten folglich keinerlei Anrecht darauf, diesen Ort zu verschliessen.

 

*

 

Der Zugang zu dieser Schule, der Ihnen die Republik und durch sie Millionen von Mitbürger, die gearbeitet, Sozialabgaben und Steuern bezahlt haben, um sie zu finanzieren, ermöglicht hat, hat Ihnen darüber hinaus noch eine ganze Reihe unschätzbarer Privilegien verschafft. Nämlich solche, die Lebenslaufbahnen dauerhaft determinieren und die Schlüssel dazu bieten, das Schicksal der Gemeinschaft zu beeinflussen. Sie können Ihnen den Eindruck vermitteln, dass sie – hier wieder – « verdient » wären, mit anderen Worten, ein Rechtsanspruch, den Sie nach Belieben geltend machen könnten. Dabei lege ich Wert darauf Ihnen noch einmal in Erinnerung zu rufen: Der Staat ist nicht Ihr Mittel. Er ist jenes des Gemeinwohls. Dabei sind Sie nur seine Hilfsmittel, dazu beauftragt, die erforderlichen Voraussetzungen für seine Zielsetzungen zu schaffen.

 

Aus diesem alleinigen Grund haben Sie Zugang zu Privilegien, zuerst einmal den Zugang zu außerordentlichen öffentlichen Ressourcen – Sie werden, daran sei erinnert und im Gegensatz zu beinahe der gesamten französischen Studentenschaft, vom Staat für Ihr Studium bezahlt. Obwohl Sie den privilegiertesten Gesellschaftsgruppen angehören, nachdem ein großer Teil von Ihnen bereits Privatschulen oder institutionell privilegierte Einrichtungen besucht hat und durch diesen diskriminierenden Bildungsweg, der die Sekundar- und Hochschulbildung betrifft, die soziale Segregation verstärkt wird wodurch Ihre weniger privilegierten Klassenkameraden daran gehindert werden, sich ihrerseits zu emanzipieren.

 

Ein Privileg, das Ihnen den Zugang zu einem weiteren Privileg verschafft. Nämlich dem, durch die renommiertesten Professoren ausgebildet zu werden, in Bildungseinrichtungen, die über Budgets verfügen, die von jenen der Universitäten getrennt und natürlich bedeutend grösser sind.

 

Ein Privileg, das für einige von Ihnen später noch verlängert wird, wenn Sie in die fachspezifischen Körperschaften aufsteigen. Was bedeutet in ein aristokratisches Amt, das Ihnen, aufgrund einer selektierten Auswahl, die an der Schwelle zu Ihrer Volljährigkeit stattgefunden hat, ermöglichen wird, lebenslänglich vor finanzieller Not geschützt zu sein. Den anderen, weniger ehrgeizigen oder weniger dotierten, wird durch die Verleihung eines Diploms eine soziale Stellung zugesprochen, die zu ausserordentlichen Einkünften führen wird. Mit anderen Worten: Sie werden niemals mit Arbeitslosigkeit und Prekarität konfrontiert sein. Mit dem Elend. Der Ausgrenzung und Verlassenheit. Alles, was ein Gefühl der Andersartigkeit hervorruft, ermöglicht es, die Selbstverständlichkeit von Geburt an festgelegte Pfade zu durchbrechen und ein Gefühl der Besorgnis hervorzurufen, dass Sie dazu bewegen könnte, sich für die Gesellschaftsschicht der Menschen mit prekären Lebensbedingungen zu öffnen, anstelle ihnen die Tür vor der Nase zuzuschlagen.

 

 

 

Aber dazu kommen auch noch immaterielle Privilegien jener Art, deren Entstehung letztendlich zur Spezialität solcher « Schulen » geworden ist, die zugunsten aufeinander bezogener, sozialer Interaktionen mehr und mehr die Ansprüche aufopfern. Die Ecole Polytechnique verschafft Ihnen Zugang zum wertvollsten Sesam-öffne-dich überhaupt: Dem symbolischen Kapital, das Ihnen abgesehen von der Garantie eines sozialen Umfeldes, welches seinerseits wiederum einkommensabhängig ist, Ihnen auch eine natürliche Autoritätsposition verschafft, die einige unter Ihnen schon bald für unaussprechliche Verwendungszwecke nutzen würden.

 

Ein Privileg, das den Hemmungslosesten unter Ihnen eine Lizenz zur Betrügerei, Korruption und Pantouflage[2] offeriert. Eine Straffreiheitskarte, von der man ununterbrochen Gebrauch machen kann.

 

Auf diese Weise können Sie, wie Anne Lauvergeon, eine ENS-Cousine, die allerdings wie es einige von Ihnen tun werden, in den Corps de Mines aufgestiegen ist, ein öffentliches Unternehmen zerstören, 2,8 Milliarden Euro an öffentlichen Geldern im Rahmen einer Kickback-Affäre,  –  der UraMin-Affäre –  verschwinden lassen, die Entlassung von mehr als 2000 Menschen verursachen, die Atomindustrie Ihres Landes verwüsten, Ihren Mann in eine Angelegenheit missbräuchlich verwendeter Gesellschaftsvermögen verwickeln und sich gleich darauf, ohne sich dabei jemals wirklich Sorgen machen zu müssen in den Vorstand von ENGIE berufen lassen.

 

Sie können aber auch wie Bernard Arnault eine Steuernachzahlung von über einer Milliarde Euro einbüssen, ohne jemals befürchten zu müssen, dass das Gefängnis eines Tages auch Sie betreffen könnte.

 

Sie haben die Möglichkeit sich in Höhe von zweistelligen Milliardenbeträgen zu verschulden, ich denke hier an Patrick Drahi, dutzende Unternehmen aufkaufen, mit dem Ziel sie umzustrukturieren –  mit anderen Worten um Entlassungen einzuleiten – und ein wahnwitziges Cost-killing betreiben, das Ihre Margen erhöht – zu Schaden des Unternehmens –, um die Banker, die Sie dabei unterstützt haben zurückzuvergüten – ohne jemals Rechenschaft über Ihr fehlendes Startkapital, die langfristigen Folgen Ihrer Entscheidungen und die katastrophalen Auswirkungen dieser sogenannten Optimierungen ablegen zu müssen.

 

Sie können, wie Jean Marie Messier die Netzwerke nutzen, die Ihnen die Republik zur Verfügung gestellt hat, um an die Spitze eines der wichtigsten französischen Unternehmen gesetzt zu werden, als Dank für Ihre Beteiligung an der massenhaften Privatisierung von Staatseigentum –, den amerikanischen Traum leben, indem Sie das Unternehmen massiv verschulden. Große Studios, Fernsehsender, aber auch Apartments in New York für 20 Millionen Dollar und Privatjets zu Ihrer alleinigen Nutzung aufkaufen, sowie innerhalb eines Jahres Verluste von 19 Milliarden Euro verursachen – ein Rekord, der Ihnen zwar die Ersetzung durch ein Studienkolleg kosten wird, Ihnen aber auch dennoch mehreren Dutzend Millionen Euro Entschädigung einbringen wird, die Ihnen auch gewiss eine Verurteilung wegen missbräuchlich verwendeter Gesellschaftsvermögen mit sich bringen wird, jedoch ohne Sie deswegen davon abzuhalten, Ihre Investmentbank zu gründen und Ihre Netzwerke von neuem in Millionenhöhe zu monetarisieren.

 

Sie können aber auch wie Carlos Goshn Versailles auf Kosten eines Unternehmens, das gerade von der öffentlichen Hand gerettet wurde, mieten, um Ihren Geburtstag zu feiern. Oder wie Patrick Kron ganz Paris korrumpieren, um einer rivalisierenden Macht, den USA, eine der wertvollsten industriellen Einrichtungen des Landes zu offerieren. Wie Noël Forgeard wegen Insiderhandels verurteilt werden, ohne dadurch in weitere Schwierigkeiten zu geraten, nachdem Sie die industriellen Notlagen, die Sie innerhalb von Airbus verursacht haben, ausgenutzt haben, um zu spekulieren und wie Didier Lombard Dutzende von Angestellten in den Suizid zu treiben und sich darüber hinaus noch zu freuen. Oder wie Serge Dassault beim Kauf von Wählerstimmen gefilmt werden; – ohne dass Sie sich selbst zu irgendeinem Zeitpunkt wirklich Sorgen machen müssen. Sie können, wie Gérard Araud, zu einem Schlüsselglied eines Kriegs werden, der das Mittelmeer verwüsten und den Tod von Zehntausenden Menschen herbeiführen wird, und dennoch befördert werden.

 

Sie werden unter allen Umständen eine Gewissheit haben: Jene, innerhalb des Petit-Paris und des Staates – im weitesten Sinne des Wortes – ein Kapital zu bewahren, das Ihnen ein komfortables Leben ermöglicht, ohne jemals mit den Konsequenzen Ihres Handelns konfrontiert zu werden.

 

All das, weil Sie mit 20 Jahren eine Eintrittsprüfung bestanden haben, anhand derer es Ihnen gelungen ist, einen Raum zu betreten, der einst dazu bestimmt war, der Republik zu dienen und ihr die noch fehlenden Kader zu verschaffen und der heute von einer Klasse für ihre alleinigen Interessen missbraucht wird.

 

Die Republik geht an ihrer Korruption zugrunde, an einer endogamen Aneignung, für die Sie nicht verantwortlich sind, deren Pfad Sie aber bereits auf natürliche Weise einschlagen haben, aus Furcht, bereits mit nur 20 Jahren, mit den Unterdrücktesten der Gesellschaft konfrontiert zu werden, die von 70% des Landes unterstützt werden und dennoch von diesem heiligen Ort, dem Sie angehören, ferngehalten werden.

 

Nein, die Republik gehört Ihnen nicht. Vielmehr sind Sie es, die ihr gehören und es gibt auch keinerlei Grund, sich vor ihr fürchten zu müssen. Sie ist es, die Ihnen eine einzigartige Gelegenheit geschenkt hat, sich durch Wissen und Denken zu emanzipieren, Fähigkeiten zu entfalten, die andernfalls unterdrückt worden wären, indem sie Ihnen den Luxus der Zeit und die ausreichenden Mittel zur Verfügung gestellt hat, um sich entfalten, um letztendlich zu Dienern nicht etwa einer Elite, sondern des Volkes zu werden, das Sie berufen hat, indem es den Mächten von einst, die Sie von Geburt an unterjocht hielten, ihre Freiheit entrissen hat. Dabei versuchen Sie genau dieses Volk, das durch seinen Aufstand im Jahr 1789 Ihnen die Möglichkeit eröffnete, durch Denken herauszuragen, zu verdrängen. Dieses Volk, das durch die Versorgung genau derselben, die sie eigentlich verteidigen sollten, sie aber von sich fernhielten, zeigt sich heute bereit, mit dem Gabelstapler[3] die Tür der Ministerien einzubrechen, um seinen Dienern in Erinnerung zu rufen, dass diese Einrichtungen allein dazu, aus ihren eigenen Mitteln finanziert und errichtet wurden, um es vor den Aristokraten zu schützen, und nicht zur Wiederherstellung einer Aristokratie, die es sich leisten könnte, sie zu verachten.

 

Sie täten daher gut daran, diesem Volk zuzuhören.

 

Dabei scheint die Republik, wortwörtlich « die öffentliche Sache », jedoch vergessen zu haben, dass sie geschaffen wurde, um zu dienen und nicht, um neue Hausherren zu bescheren, die innerhalb einer sozialen Klasse ausgewählt werden und das Privileg haben, die Früchte der Republik unter sich aufzuteilen. Demzufolge spricht man an der Spitze des Staates von denen, die nichts Bedeutendes sind, und hier, in diesem Schmelztiegel der Dienstboten einer Revolution von den Nutzlosen, die es zu dressieren gilt. Und so werden, früher den Kolonien vorbehalte Methoden angewandt, um dieses Volk zu zähmen, das trotz der überwiegenden Unterstützung unter den Schweigenden, den Fehler begehen würde, sich zu erheben und dem man bereit ist, Augen auszustechen, um es zum Verstummen zu bringen.

Innerhalb der gesamten sogenannten « Eliteeinrichtungen » ist der Anteil der Kinder aus der Unterschicht in den letzten 50 Jahren von 30 auf 6 Prozent gesunken. Die Nationalversammlung steht dem in nichts nach: Dort findet man nur noch 1% Arbeiterkinder und 4% Kinder von Angestellten. Eine Nationalversammlung, die nur eine Funktion zu erfüllen hat: Die Gesellschaft, ohne Kompetenz- oder Qualitätskriterien in ihrer Vielfalt zu repräsentieren.

 

Dies hat eine Systemkrise ausgelöst, welche die Gelbwesten dazu veranlasst hat, die repräsentative « Demokratie », wie sie derzeit eingerichtet ist, in Frage zu stellen. Demzufolge sehen sich die Bürger heute nur noch als Inhaber eines einzigen Rechts: Jenem, aus einem Panel, dessen vorausgehende Auswahl ihnen vorenthalten wird, diejenigen auszuwählen, die in ihrem Namen entscheiden und das Wort ergreifen werden.

 

Als liberale und bürgerliche Demokratie, die aus der Revolution hervorgegangen ist, desaktiviert unser derzeitiges politisches System die politische Macht der Bürger und reduziert sie auf eine Konsumentenrolle, zugunsten einer Gesellschaftsschicht, die in erster Instanz dazu geschaffen wurde, um zwischen den Regierungsgewalten und der Gesellschaft zu vermitteln. Wobei ihr eine Reihe von Privilegien gewährt wurde – darunter die Errichtung dieser Schule, der Sie beigetreten sind –, die Generation für Generation fehlgeleitet wurde, um ihren eigenen Interessen zu dienen. Was zu einer Arroganz und einer Verachtungshaltung führte, die sich seit dem 17. November 2018 in ihrer ganzen Pracht, einschließlich in diesen Räumen hier, entfaltet.

 

Das Vergessen der Ursprünge seines gesellschaftlichen Stellenwerts, seine Leugnung, ist ein natürlicher Vorgang. Der Versuch, sie auf Kosten der Beweggründe, die uns hervorgebracht haben, aufrechtzuerhalten, ebenfalls. Die Richtigstellung dieses Sachverhalts ist infolgedessen eine zwingende und systemrelevante Notwendigkeit. Die Gelbwesten, die versuchten, eine politische Umwälzung in Gang zu setzen, die unseren politischen Raum für eine direkte Demokratie öffnen sowie Referenden aus Bürgerinitiativen, imperative und widerrufliche Mandate umfassen würde, haben lediglich den Lauf der Geschichte vorangetrieben. Wobei dies bei denjenigen Verblüffung und Verachtung hervorrief, die durch diese potenzielle Umwälzung ihre eigene Position in Gefahr sahen.

 

*

 

Erstaunliches Paradox, dass man diese Abfälligkeiten hier, in einem Raum, der sich a priori nicht in Gefahr befindet, zu Gehör bekommt, wenn man davon ausgeht, dass das parasitäre Werden der Institution, dass die letzten Jahrzehnte in ihre Seele verankert zu haben scheint, keineswegs etwas mit ihren ontologischen Ursprüngen zu tun hat.

 

Erstaunliches Paradox, dass man so sehr vergessen konnte, wem diese Institution verpflichtet war und worin ihre bescheidene und wesentliche Rolle bestand: Die des Dienens. Und zwar: Genau jenen, die Sie ins Amt gewählt haben, mit Bescheidenheit zu dienen.

 

 

 

Erstaunliches Paradox, das wir ergründen müssen. Das Bildungssystem, so wie es in seiner heutigen Form existiert, führt dazu, dass die Absolventen der Institutionen, von denen wir hier reden, aus einem extrem einheitlichen, reduzierten Pool selektioniert werden. Was unweigerlich zu unübersehbaren Langzeitauswirkungen führt: Wachsende Mittelmässigkeit der Kohorten aufgrund der fehlenden realen Konkurrenzverhältnisse mit der Gesamtheit der Gesellschaft und der Reduktion des Wettbewerbs auf Individuen mit sich annähernden Profilen; unterschwellige Schwäche, außerhalb des Rahmens zu denken, was im Zusammenhang mit dem Mangel an Konfrontation mit anderen Sichtweisen, durchmischten Lebenserfahrungen, aber auch ganz einfach der fehlenden Verbindung zur übrigen Gesellschaft steht. Was zu einem fehlenden Bewusstsein, Dinge zu hinterfragen, der Entstehung von korporativen Verhaltensmustern und Klassensolidarität und einer Endogamie, die zu Komplizenschaft und Korruption verleiten, führen.

 

Glauben Sie vor allem nicht, dass diese Elemente, die ich Ihnen soeben dargelegt habe, anekdotisch sind. Die Folgeschäden lassen sich in Milliarden und Menschenleben berechnen. Die Republik stürzt über ihr eigenes Staatsoberhaupt. Sein Zerfall, den die Gelbwesten festgestellt haben, ist die Frucht einer zerstörerischen Dekadenz, die aus diesen Prozeduren hervorgegangen ist und welche die gesamte Bevölkerung dazu bringt, die wachsende Last der Fehler ihrer Führungskräfte zu tragen. Worunter die katastrophale Verwaltung des Atomparks nur eines von vielen signifikanten Beispielen ausmacht.

 

Diesem Zusammenbruch folgte und führte wahrscheinlich auch – in einer klassischen kolonialen Logik – zu unserer Einverleibung auf internationaler Ebene innerhalb dritter Wirtschaftsräume, die von gefestigteren und gefräßigeren Eliten regiert wird, die es sich zu Eigen gemacht haben, uns zu plündern und auszubeuten, indem sie den durch den Zerfall unserer Führungskräfte, die sich ihrerseits bereits vollkommen mit unserer Zersetzung arrangiert haben, eröffnenden Vorteil zu Nutze machten. Auf dieselbe Weise, wie die Französische Republik ihr Vermögen durch Korrumpierung, Bestechung und das Verderben lokaler Potentaten in den Kolonien erworben hatte, in denen sie ihre Überschüsse ausbreitete, ist Frankreich zu einem Land des Raubbaus geworden, in dem sich die Besitzergreifungen, deren Hauptvektoren unsere Führungskräfte geworden sind, sich gegenseitig ablösen.

 

Die Alstom-Affäre, nach Alcaltel Lucent, Technip, Arcelor, Pechiney und Thomson, sind nur Auswüchse einer tiefgreifenden Wucherung, Frucht der viel weitreichenderen und prägenderen Kompromittierungen, die sich innerhalb unseres politischen und wirtschaftlichen Raumes, zugunsten des US-amerikanischen Imperiums entfalten, die sich durch unsere blinde und zunehmend gedankenlose Beteiligung an der deutsch-französischen Allianz und der daraus resultierenden Währungspolitik nur noch weiter verankert hat, und die auf den Funktionsmodus der Selektionsverfahren, Ausbildung und Kontrolle unserer betreffenden Eliten zurückzuführen ist.

 

Das « Entre-soi » begünstigt die Kompromissbereitschaft und es besteht daher kein Zufall, dass sich die Ecole Polytechnique in den letzten Jahren weit weniger durch das Hervorbringen großer Industrieführer – die Zeiten der Schlumberger, Citroën oder Jean-Louis Beffa liegen bereits weit zurück – beziehungsweise durch die Ausbildung von Wissenschaftlern – wie etwa dem berühmten Henri Poincaré, der uns vielleicht gerade in diesem Moment zuhört – auszeichnete, als durch die Aufstiegsrampen, die es einer Vielzahl ihrer Absolventen ermöglichten, vom Zugang zu den öffentlichen Ressourcen und von den durch die Schule sich darbietenden Netzwerke der Republik zu profitieren, um einen privaten Reichtum, fernab jeglicher Beziehung zur Allgemeinheit und in den meisten Fällen auf Kosten der Allgemeinheit zu entfalten.

Auf diese Weise stützte sich Bernard Arnault anhand einer komplexen Korruptionsstruktur, die er mit Hilfe von Antoine Bernheim ausgearbeitet hatte, auf dem Zugang öffentlicher Ressourcen ab, die ihm gewisse Institutionskameraden verschafft hatten. Dadurch erzwang er die Unterstützung einer Regierung, der er im Gegenzug helfen würde, aber auch die Hilfe des Crédit Lyonnais und die Gewährung erheblicher staatlicher Subventionen, um durch Lügerei, Korrumpierung und Manipulation den Boussac-Konzern auf Kosten seiner Arbeitnehmer und ganzer Regionen des Landes, darunter den Vogesen, zu übernehmen, zu zerstückeln und zu Grunde zu richten, um den einzigen Wert, den ihn interessierte zu extrahieren, sodass er innerhalb von zwanzig Jahren ein derart immenses Vermögen erwirtschaftete, dass er 2013 versuchen würde, ins Steuerexil zu gehen, wobei er dank der Spekulationsblase im Zusammenhang mit der Währungspolitik und der ungleichen Globalisierung, der sich Frankreich nicht zu entreißen vermochte, innerhalb von drei Jahren einen Gewinn von geschätzten 30 Milliarden Euro verdreifachen und in diesem Jahr 100 Milliarden Euro erreichen würde. Dadurch entstand zwischen ihm und irgendeinem Millionär eine grössere Schere, als zwischen einem Franzosen und einem hungernden Zentralafrikaner, während sich zu keinem Zeitpunkt irgendein Politiker dazu bereit zeigte, dieses Geld von ihm wieder einzufordern.

 

Und so schafft es auch Patrick Drahi, der sich auf ähnliche Hilfsmittel abstützt, ebenfalls ohne Kapital und nennenswerte Errungenschaften, die Hand auf die SFR-Gruppe zu legen, auf Kosten von 5000 entlassenen Mitarbeitern, im Rahmen einer von Emmanuel Macron genehmigten Transaktion als Gegenleistung für seine Kontrollübernahme von Libération, L’Express, BFM TV und RMC und den damit zusammenhängenden Dienstleistungen, die man sich leicht erahnen kann. Und so wurde Bernard Mourad, der selbst ein Freund von Macron ist, zu seinem Berater, nachdem er Generaldirektor der gesamten Mediensparte von Herrn Drahi gewesen war, ehe die Leitung der Bank of America Paris dessen zu übernehmen, dem soeben das Mandat für die Privatisierung der Pariser Flughäfen zugeteilt worden war.

 

Es gibt aber auch diskretere und dennoch nicht weniger spektakuläre Lebensläufe von Hunderten von Nachkommen dieser Institutionen, die es nicht nur verstanden haben, ein Vermögen zu machen, sondern auch dafür sorgten, ihre Sprösslinge in gleichartigen Einrichtungen unterzubringen, welche morgen ihre Herrschaft legitimieren würden.

 

Ist jetzt die Zeit gekommen, die entscheidende Rolle welche diese Institutionen spielen, – wie jene, über die wir heute sprechen, – bei der Entstehung dieser Aneignungsphänomene, bei denen der Staat für die Interessen einiger instrumentalisiert wird, zu hinterfragen?

 

Ist es nun der richtige Zeitpunkt, zu hinterfragen, welche Auswirkungen all dies auf die Demokratie hat, zumal dieselben Individuen, nachdem sie sich bedient haben, seit nunmehr 20 Jahren beschlossen haben, ihre Machtposition durch den Aufkauf von Medien zu festigen, – lauter Mittel zur Einflussnahme, die ihnen den Zugang zu staatlichen Ressourcen gewährleisten, aufgrund des Machtpotentials, das sie ihnen gegenüber Politikern verschaffen, die in einem vorgeblich demokratischen Raum von der ihnen gewährten Visibilität abhängig sind, um Wählerstimmen zu erlangen?

 

Und so kommt es, dass die Herren Arnault und sein Schwiegersohn Xavier Niel, neben Patrick Drahi und sechs weiteren Personen, die sich alle kennen, miteinander verkehren und sich wertschätzen – Absolventen der Ecole Polytechnique und der Ecole Normale, Enarchen und Politiker absorbieren, um ihren Zugang zum Staatsapparat aufrechtzuerhalten – miteinander schlafen und sich miteinander fortpflanzen.

 

Wir freuen uns im Übrigen, Ihnen anzukündigen zu dürfen, dass Elisa Niel Arnault und Zoe Bolloré Bouygues, angemessen privat erzogen, ihren siebten Geburtstag gefeiert haben und sich als die reichsten Frauen des Kontinents behaupten können. Besitzen sie tatsächlich alleine 90% der französischen Printmedien und 45% der audiovisuellen Medien, was die Einschaltquoten und Verbreitung anbelangen?

Denken Sie über diese Zahlen nach und die Macht, die sich daraus erschließt.

 

Setzen Sie sich mit ihnen auseinander und stellen Sie sich die Frage bezüglich der Leichtigkeit mit der sie in der Lage sein würden, im richtigen Moment, an der Seite von Arnaud Lagardère und von Vincent Bolloré – die von ihrem Herzensfreund Nicolas Sarkozy eingeladen worden sind, alles darauf ausgerichtet, die Wahl seines Erzfeindes zu verhindern und die ihm garantierte Straflosigkeit zu bewahren – den Aufstieg eines Enarchen und Finanzinspektors, eines Pantouflards, der dreimal hintereinander bei staatlichen Aufnahmeprüfungen gescheitert war, an die Spitze des Staates zu befördern.

 

Denken Sie über sie nach, bevor Sie sich entscheiden, ob Sie lieber für die Republik oder für diese Wesen Minister sein wollen. Denn diese Entscheidung wird Ihnen schon bald aufgezwungen werden. Und Sie werden zwischen dem Dienst am Staat und dem Schicksal derer wählen müssen, die mit schriller und monotoner Musik in die Medien katapultiert wurden. Als Mozart der Finanzwelt, grossartige Pianisten und Philosophen usw. beschrieben, um einen fulminanten Aufstieg zu legitimieren, der im Gegenzug sofort beglichen wird.

 

Nicht nur durch reine Korruptionsgeschäfte – denken wir hierbei an die Abtretung der Firmenanteile von Lagardère, ehemaligem Klienten von Herrn Macron bei Rotschild, an die EADS, die vom damaligen stellvertretenden Generalsekretär des Elysée-Palastes unter Missachtung aller Vorschriften zur Begrenzung von Interessenkonflikten betrieben wurde –, aber auch durch eine ganze Reihe indirekterer Maßnahmen, die darauf abzielten, die Gunst der privilegierten Klassen zu erwerben. Vom CICE – der von den Herren Macron und Cahuzac im Rahmen der Rotonde-Gruppe ausgearbeitet wurde – bis, nach seinem Wahlsieg die Abschaffung der Vermögenssteuer (ISF), die Einführung der Flat Tax oder die Aushöhlung der Exit Tax, nachdem das Bankengesetz torpediert oder neulich eine Rentenreform angekündigt wurde, um all dies zu kompensieren und haushaltspolitischen Spielraum zu Lasten eines großen Teils der Bevölkerung zu schaffen – wobei die Gelbwesten jene Ressourcen absorbiert haben, von denen man ganz selbstverständlich annahm, sie plündern zu können, wodurch die Rentenreform um eine parametrische Dimension erweitert wurde, obwohl die Lebenserwartung der Arbeiter in einem guten Gesundheitszustand seit Jahren nicht mehr zugenommen hatte und bei dem bescheidenen Alter von 62 Jahren stehen geblieben ist.[4]

 

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Versuchen Sie zu erfassen, was Ihnen soeben vorgetragen wird. Der Zugang zu politischen Ämtern hat seit dem Zerfall der politischen Parteien in diesem dreifachen Satz seine ganz eigene Skandierung gefunden: Symbolische Kooptation mittels der renommierten Eliteeinrichtungen, technokratische Einflussnahme auf die Politiker und schließlich oligarchische Adoption, die den Zugang zur medialen Visibilität ermöglicht. Diese sukzessiven Filter, die wie so manche Initiationsriten funktionieren, kommen der Allgemeinheit, welche die Opferleistungen, die die politischen Anwärter in jeder Etappe ihres Aufstiegs an ihre darauffolgenden Schirmherren entrichten, finanzieren muss, teuer zu stehen. Und das wie im Fall von Herrn Macron, einen ebenso grossen Einsatz bedeutete, wie es anfangs an Kapital mangelte. Manchmal drängt sich die Versuchung der Enteignung auf, und es ist offensichtlich schwierig – von Olivennes bis zu Pigasse haben es viele versucht –, wieder davon loszukommen. Macron hat es geschafft. Man muss jedoch darauf hinweisen, dass man nicht « 3 Millionen Euro verdient », indem man ein Banker bei Rotschild wird, nachdem man den Drehtüreffekt praktiziert hat: Man monetisiert die dank des Staates aufgebauten Netzwerke auf Kosten desselben Staates, und es ist ein Wunder, das wohl nie wieder vorkommen wird, dass es so weit kommen konnte, dies als etwas Ruhmreiches darzustellen, vor der man selbst zu erblassen hätte.

 

Diese vielfältigen Folgekosten blieben lange Zeit für die Allgemeinheit verkraftbar, insbesondere aufgrund einer relativen Abgrenzung der Regierungsebenen, die nach und nach geschwächt wurden und ab 1983 die Tür zu einer derartigen Plünderung eröffneten, dass es für unsere « Eliten » keine anderen Optionen mehr gab, als sich vollständig zu kompromittieren, um sich ihre Zukunftsperspektiven zu konstruieren. Die Zunahme der räuberischen Machenschaften und die damit einhergehende Schwächung des Staatswesens, das mitansehen muss, wie einige von unseren hochrangigsten Beamten im fortgeschrittenen Alter, die vom Staat zur Verfügung gestellten Ressourcen dem Markt oder ausländischen Mächten anbieten – wie etwa die ehemaligen Direktoren des Finanzministeriums der APE, was man sich vor zehn Jahren überhaupt nicht vorstellen konnte –, hat nicht nur schrittweise die Qualität der öffentlichen Dienstleistungen und die Effektivität unserer Verwaltungen reduziert, ein Phänomen, das den dominierenden Klassen, aus denen unsere Führungskräfte hervorgehen, jedoch weitgehend keine besonderen Schwierigkeiten bereiten. Diese profitieren von den schädlichen Auswirkungen ihrer eigenen Politik, wie zum Beispiel der wahnwitzigen räumlichen Segregation in Paris, die mit der Zunahme der Geldmenge und der Immobilienspekulation in Verbindung steht und es ihnen dadurch ermöglicht, ihr « Entre-soi » zu bewahren – aber sie haben auch den Steuerdruck auf die Mittelschicht verstärkt und den Lebensstandard der untersten Einkommensschichten reduziert, somit eine Zunahme an Spannungen herbeigeführt, die nicht etwa ihre Interessen, sondern eher ihre Integrität bedrohen.

 

Dies wird von verhängnisvolleren Phänomenen begleitet, die ihre Erben betreffen. Und so kommt es, dass Sie sich nicht nur in einer nach Luft ringenden Gesellschaft befinden, in der es an Begegnungen und den Möglichkeiten sich in Liebe zu begegnen mangelt, mit verkrüppelter Natur, aber auch in Saclay zu studieren, statt wie bisher im Herzen eines Quartier Latin, das damals noch lebendig war, erfüllt von Kreativität und Lebhaftigkeit, und nicht von Wohlhabenden aufgebläht, die sich meistens dazu entschließen, nicht einmal mehr selbst dort zu wohnen. Und vor allem deswegen kommt es dazu, dass Sie in Zukunft immer mehr Schwierigkeiten antreffen werden, einem verstümmelten Staat dienlich zu sein, da die damals glorreichen Ämter, die Ihnen versprochen wurden, – nehmen wir noch einmal das Beispiel von Jean Louis Beffa, dem im Alter von 27 Jahren die Leitung des Versorgungssektors angeboten wurde, der sich mit knapp dreissig Jahren den Luxus erlaubte, die Leitung von Total zurückzuweisen –, schwieriger zu finden sein werden.

 

Ab dem Zeitpunkt, an dem durch das Zusammenwirken dieser Faktoren die Verheißung eines allgemeinen Zusammenbruchs besteht, der durch die erschreckende Mediokrität unserer politischen Eliten nicht kompensiert wird, ist es an der Zeit, sich selbst mit einzubringen. Niemand ist in einem Kataklysmus der Mediokrität zu entschuldigen, der heute ebenso die Regierungszentrale wie auch seine angebliche Opposition betrifft, die sich heute als absolut unfähig erweist, eine Regierungsalternative zur bestehenden Staatsmacht vorzuschlagen.

 

Da stehen wir also, zivilisatorisch zusammengebrochen, gezwungen, die Debatten zwischen Marlène Schiappa und diesem oder jenem « Oppositions-Leader » zu erdulden, Fußballspiele und Waffelverkostungen in Szene setzend, um in Morgensendungen den Fragen auszuweichen, zu denen sie sich doch soeben selbst geäußert haben.

 

Wir müssen verstehen, dass unter diesen Umständen eine Bewegung – die der Gelbwesten – entstanden ist, die darauf ausrichtet, diesem Land seine Souveränität zurückzugeben und dieser allgemeinen Plage ein Ende zu setzen. Und lachen wir insgeheim darüber, dass sie aus einer Besteuerung – der Treibstoffsteuer – hervorgegangen ist, von der die Macronleaks enthüllten, dass sie nicht nur auf einer Tischkante entworfen wurden, eine Offenbarung der unreifen Unbeholfenheit der « Götter », die dazu berufen sind, uns zu regieren, um damit das Loch in den staatlichen Kassen zu finanzieren, dass durch den CICE entstanden war. Eine Maßnahme, von der wir noch einmal wiederholen möchten, dass sie 80 Milliarden Euro gekostet und nur zwischen null und 200.000 Arbeitsplätze geschaffen hat. Und das im selben Zeitraum, in dem laut INSERM jedes Jahr 15.000 Franzosen an den Folgen der Arbeitslosigkeit zugrunde gehen.

 

*

 

Sie haben, wie ich sehen kann, meine Äusserungen verstanden. Unter dem Deckmantel der Eintrittsprüfungen, ist die École Polytechnique, der « Traum aller Mütter », wie Flaubert schrieb, zum Albtraum ihrer Kinder geworden, indem sie Mitglieder einer neuen Aristokratie kooptiert, die ad vitam mit Lasten behaftet werden, die ebenso illegitim wie gefährlich für die Gesellschaft sind und an ihre Kinder weitergegeben werden. Sie sind nicht die Elite der Nation. Sie sind höchst Privilegierte und haben die Möglichkeit, der Gesellschaft einen Teil dessen zurückzugeben, was sie Ihnen gegeben hat. Sie sind mit der Fähigkeit zur Abstraktion ausgestattet, die Ihnen Ihre gesellschaftliche Stellung verliehen hat, und dennoch sind Sie, im wahrsten Sinne des Wortes von dem politischen Risiko eines Aufstands umzingelt, der Ihre Interessen bedrohen könnten.

 

Denken Sie noch einmal darüber nach, Sie, die Sie schließlich, im Gegensatz zu so manchen Erben, versucht haben, ihre Werte und ihre Zugehörigkeit zu einem System zu demonstrieren, das so manche sich bemühen, auszuplündern. Einige Wochen, nachdem sich ein Student wegen seiner prekären Lebenssituation durch Selbstverbrennung das Leben nehmen wollte, wurde eine mit Klebeband befestigte Banane von einem französischen Galeristen auf der Basler Messe für 120.000 Dollar verkauft – woraufhin ein weiterer Performer zum Verschlingen herbeieilte.

 

Ist dies die Welt, in der Sie sich entfalten möchten? Oder wäre es nicht an der Zeit, sich zu erheben?

 

Sie haben die Aufgabe, diese Welt, die dem Untergang entgegensteuert, zu verbessern. Ihr zu helfen, sich wieder aufzurichten, bevor sie von einer weiteren Krise endgültig dahingerafft wird, und den Mechanismen ein Ende zu setzen, die sich von den sterblichen Überresten des Staates ernähren. In Frankreich versagt das Krankenhaus bei der Pflege, die Schule bei der Ausbildung, und nur ein bourgeoises Verhalten, das Sie wie die erste Dame in das amerikanische Krankenhaus und nach Franklin flüchten liesse, würde Sie davor retten können. Ihre fachspezifischen Kompetenzen geben Ihnen die Möglichkeit, unserem Volk einen Teil seiner Souveränität zurückzugeben, insbesondere in einem digitalen Raum, von dem wir uns kolonisiert wiederfinden.

Morgen werden wir Ingenieure und wissenschaftliche Führungskräfte benötigen, die sich erheben würden, um unsere Interessen zu verteidigen, und übermorgen, um uns bei der Strukturierung der Gesellschaft zu unterstützen, die wir zu rekonstruieren versuchen werden.

 

Sie können unser Treibstoff sein, oder die Leibeigenen neuer, verdorbener Mächte. Denn sobald Ihnen diese Rolle zurückgegeben wird, stellt sich die Frage nach der Meritokratie, einer irrelevanten individualisierenden Wortschöpfung, nicht mehr: Wer ist am hilfreichsten und wie kann man ein ausreichendes Sammelbecken schaffen, damit ein möglichst großer Teil dieser Bevölkerung sich nützlich machen kann, wird die einzige Frage sein, die bestehen bleibt, die unsere Perspektiven verändern und uns zu einer Neugestaltung anregen wird, die diesem Land die hierarchischen Rollenverteilungen zurückzugeben wird, die es verloren hat.

 

Ich wiederhole mich. Wir stehen am Rande einer Revolution. Und ich kann nur eines tun: Sie dazu ermutigen, sich in ihre Richtung zubewegen. Als Bürger sind Sie dazu verpflichtet. Die fachspezifischen Korporationen, welchen einige unter Ihnen ehrgeizig beizutreten beabsichtigen, sind zu gemeinschaftlichen Vorrichtungen geworden, deren einziges Ziel es ist, den Zugang zu Machtpositionen sicherzustellen, müssen ihre fundamentale Rolle wiedererlangen. Nämlich die Bedürfnisse einer Republik zu gewährleisten, von der zu viele EcolePolytechniqueStudenten zu den hauptsächlichen Plünderern geworden sind. Ihre ganzheitliche Neugestaltung und ihre Anpassung an die industriellen Herausforderungen unserer Zeit ist eine fundamentale Priorität, auf die Sie sich vorzubereiten haben.

 

Dasselbe gilt natürlich auch für die industrielle Umstrukturierung unseres Landes. An der Schwelle zu immer härteren handelspolitischen Machtkämpfen, verlangt die geopolitische Neuausrichtung unseres Produktionsapparats eine Neudefinierung der Konditionen unserer EU-Mitgliedschaft und eine Ausrichtung auf Bereiche, die inzwischen demokratisiert wieder zu unseren wichtigsten Partnern werden müssen. Uns die Instrumente unserer politischen Autonomie zurückzugeben, erfordert eine massive Neuausrichtung unserer Wirtschaftspolitik und die Freisetzung von haushalts- und währungspolitischen Handlungsspielräumen, die heute vom Privatsektor beschlagnahmt sind.

 

Vergessen sie nicht die folgenden Angaben: Der Sohn eines Kaders hat heute eine 12-mal höhere Chance Kader zu werden als der Sohn eines qualifizierten Arbeiters – ein Verhältnis, das seit 1985 stabil geblieben ist. 50 % der Franzosen sehen ihre Position gegenüber ihren Eltern in den letzten zehn Jahren stagnieren beziehungsweise sich verschlechtern. Die Ungleichheiten steigen seit 2005 an und haben inzwischen wieder das Niveau von 1990 erreicht. Was das erste Zehntel der Bevölkerung, das prekärste und fragilste anbelangt, so hat dieses nie wieder das Einkommensniveau von vor 2008 erreicht, das heißt, vor einer Krise, die unsere Eliten ausgelöst haben und die letztendlich ihre Interessen begünstigt haben.

 

Wir befinden uns im Jahr 2019. Und nachdem der Anteil der Stipendienempfänger 15% erreicht hat, sind Sie in diesem Jahr nur noch bei 11%. Ein Teil des Landes verachtet Sie deswegen. Es ist an der Zeit, dem geräuschvollen Gemurmel Aufmerksamkeit zu schenken und sich von denjenigen zu emanzipieren, die sie zum Beitritt auffordern.

 

Es muss eine neue Ordnungsvorstellung erschaffen werden. Eine öffentliche Sache neu erfunden werden. Sie haben das Werkzeug, um sie ins Leben zu rufen.

 

Ich bedanke mich bei Ihnen ganz herzlich, mich eingeladen zu haben.

 

 

 

 

 

 

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Annexes

 

  • Les concours sont-ils neutres ? Concurrence et parrainage dans l’accès à l’École polytechnique, Pierre François et Nicolas Berkouk Dans Sociologie 2018/2 (Vol. 9), pages 169 à 196
  • Albouy V. & Wanecq T. (2003), « Les inégalités sociales d’accès aux grandes écoles », Économie et statistique, no 361, pp. 27-52.
  • Attali B. (2015), L’X dans une nouvelle dimension, Paris, La Documentation française.
  • Belhoste B. (2002), « Anatomie d’un concours. L’organisation de l’examen d’admission à l’École polytechnique de la Révolution à nos jours », Histoire de l’éducation, no 94, pp. 141-175.
  • Belhoste, (1994), « De l’Ecole des ponts et chaussées à l’Ecole centrale des travaux publics », Bulletin de la Sabix [En ligne], 11 | 1994 URL : http://journals.openedition.org/sabix/617
  • Blanchard M., Orange S. & Pierrel A. (2014), « La production d’une noblesse scientifique », Paris, Département de sciences sociales de l’École normale supérieure de Paris.
  • Bodin Y. (2005), « Rapport d’information fait au nom de la commission des affaires culturelles (1) par la mission d’information (2) portant sur la diversité sociale et l’égalité des chances dans la composition des classes préparatoires aux grandes écoles », Paris, Sénat.
  • Brown P., Duru-Bellat M. & van Zanten A. (2010), « La méritocratie scolaire. Un modèle de justice à l’épreuve du marché », Sociologie, vol. 1, no 1, pp. 161-175.
  • CNESCO (2016), « Comment l’école amplifie-t-elle les inégalités sociales et migratoires », Paris, CNESCO.
  • Cornut-Gentille F. (2014), « Rapport d’information relatif à l’École polytechnique », Paris, Assemblée nationale.
  • Euriat M. & Thélot C. (1995), « Le recrutement social de l’élite scolaire en France. Évolution des inégalités de 1950 à 1990 », Revue française de sociologie, vol. 36, no 3, pp. 403-438.
  • Ferrand M., Imbert F. & Marry C. (1999), L’Excellence scolaire, une affaire de famille, Paris, L’Harmattan.
  • François P. (2010), « Les guépards du capitalisme français ? Structure de l’élite patronale et modes d’accès aux positions dominantes », Les élites économiques en France, Journées d’études conjointes DRM-IDRISSO, Paris, Université Paris Dauphine, 4-5 novembre.
  • van Zanten A. (2016), « La fabrication familiale et scolaire des élites et les voies de la mobilité ascendante en France », L’Année sociologique, vol. 66, no 1, pp. 81-114

 

 

 

 

 

 

 

[1] « Lanceurs de balles de défences », Waffen zum Abschiessen von Hartgummigeschossen. (A. d. Ü.)

 

[2] Der Berufswechsel zwischen Politik und Wirtschaft wird von kritischen Stimmen, welche die Verflechtung von Politik und Wirtschaft betrachten, als Drehtür-Effekt (Revolving Door) bezeichnet. (A. d. Ü.)

[3] Gelbwesten drangen bei einer Demonstration zu seinem Schrecken mit einem Gabelstapler in das Ministerium ein. (A. d. Ü.)

 

[4] https://www.telos-eu.com/fr/societe/linsondable-pessimisme-francais.htmld

Pentagon Leaks

Une centaine de documents classés TOP SECRET de la CIA, montrant l’état actuel du front russo-ukrainien, ont fuité sur 4chan, Telegram, etc. Leur véracité a été confirmée. Ils démontrent notamment que les États-Unis ont un accès direct aux communications du ministère de la Défense russe.

Des médias du monde entier couvrent ce sujet sans donner accès aux documents. Ils donnent un état détaillé des forces en présence, décrivent les efforts des États-Unis pour espionner leurs alliés sud-coréens, et convaincre Israël d’accroître leur implication avec l’Ukraine, etc.

Selon ces documents, la France aurait déployé plus de soldats sous couverture, en charge d’opérations spéciales, en Ukraine que les États-Unis. La France formerait régulièrement les Ukrainiens à des « Phoenix Strike (RANGER) », un nom de code qui reste à déchiffrer.

Les documents vont du détail de la bataille en cours à Bakhmut jusqu’aux plans de contre-offensive OTAN-Ukraine qui seraient prévus ce printemps, avec la participation de 14 AMX10 français. Bellingcat, très proche des services occidentaux, dit les détenir et refuse de les publier.

La fuite semble provenir de l’état-major interarmées du Pentagone. Musk a prétendu qu’il ne censurerait pas les publications, pourtant celles-ci sont devenues quasiment introuvables. Le NYT et l’ensemble des autres médias refusent de les publier. Les voici. Julian Assange manque.

Nous les rendons publics pour montrer la lâcheté des médias et des « journalistes » qui n’ont qu’une fonction : filtrer et protéger les pouvoirs. Secret pour les peuples, transparence de tous les pouvoirs. Lisez comment les États-Unis espionnent l’ONU.

Comment nos puissants voient le monde et l’organisent, le plus souvent à nos dépens.

Ce n’est pas aux journalistes de décider à quel savoir les peuples ont le droit d’accéder. Ce n’est pas à des « journalistes » de traquer des lanceurs d’alerte ou des sources pour les faire arrêter.

Je n’ai jamais vu une omerta aussi scandaleuse de la part des médias sur ces documents, qu’ils refusent de rendre publics. Vous vous demandiez pourquoi tant d’efforts ont été faits pour détruire Wikileaks et Julian Assange ? Maintenant vous comprenez. En hommage.

Voici donc la totalité des documents dont les « médias » se font une joie de parler sans jamais y donner accès, pour garder leurs petits privilèges avariés. Pensées à Wikileaks et à tous ceux qui n’ont jamais cherché à accaparer le pouvoir, mais plutôt à le rendre.

Nous continuons à rendre public ce que, du Washington Post au Monde, tous ont tenté d’invisibiliser.

L’accès intégral à ces documents permettra, sans dépendre de journalistes médiocres et avariés, à l’ensemble des citoyens, chercheurs et spécialistes d’avoir accès à une masse précieuse de données, des 1 625 soldats de Wagner au Mali à l’infiltration chinoise au sein des États-Unis.

Ils donnent aussi un accès détaillé à l’état du front ukrainien, mais aussi et surtout à des données internes à l’État russe. Il n’est pas surprenant que ces fuites aient gêné les deux côtés.

Les cartographies et les rapports montrent une variabilité dans la précision des renseignements, ce qui dénote également la faiblesse et parfois l’impuissance des services.

Il s’agit en toutes circonstances d’informations d’intérêt général dont nous pouvons désormais nous servir collectivement. À vous de jouer !

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