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S’armer

Jan 27, 2022 | 0 commentaires

Martin Hirsch, directeur de l’APHP, payé plus de 200.000e par an par les cotisants, vient de suggérer que l’on cesse de prendre en charge les non-vaccinés hospitalisés.
Il le fait le jour de la sortie de Treize Pillards en librairie, livre dans lequel je tire son portrait, parmi une dizaine d’autres soldats discrets de la macronie, et reviens sur un parcours fait de pillages et d’escroqueries.
Vous êtes des dizaines à m’avoir envoyé des photos qui me réchauffent l’âme. Le diable vauvert a eu le courage de publier cet ouvrage à prix coûtant (7e), en réduisant au minimum tous les coûts, en sachant très bien les risques que nous prenions.
Si je vous incite donc à vous le procurer, ce n’est pas pour nous enrichir (à un peu moins de 50 centimes par livre de droits d’auteur, on serait mal barrés), mais d’une part pour appuyer les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs qui ont décidé de nous appuyer, et d’autre part, pour en faire une arme à opposer à ceux qui prétendent nous gouverner.
Ils nous gouvernent par la honte et l’intimidation, l’utilisation systématique de l’humiliation.
Sachons retourner ces armes, en montrant l’obscurité de leurs légendes, et les saletés qu’ils ont générées.
Courage à tous, pardonnez les absences qui ces longs et violents mois ont pu m’habiter. Je reste à vos côtés, et toujours, toujours plus prêt à les enflammer.
Faites tourner ces oeuvres, partagez les, volez les. Ce sont des outils mis à disposition pour que, face à des déclarations comme celles-ci, leurs soient immédiatement renvoyée la violence qu’ils essayent de nous infliger.
Ce sont des outils pour nous protéger, et fixer des limites à ces atrocités qu’ils ne cessent d’enfanter.

Ousmane Sonko et la notification de radiation électorale

Ousmane Sonko et la notification de radiation électorale

Contrairement à ce qui a été affirmé dans la presse, Ousmane Sonko ne s’est vu notifier une quelconque décision de radiation motivée, comme le requièrent les articles L.40 et L.41 de la loi électorale.

Il n’a à ce jour pas constance de l’existence d’une telle décision, qui doit, pour devenir effective, selon la loi, être dûment notifiée, soit au dernier lieu de résidence, soit en personne.

Si cette décision existe bien, son absence de notification empêche les délais de recours de couler, et permet à M. SONKO de demeurer éligible.

Sa radiation ne saurait en conséquence être mise en oeuvre sans que soit commise une flagrante illégalité, constitutive d’un acte de persécution au sens du Statut de Rome.

Plutôt que de s’étendre dans la presse, nous prions le gouvernement et son administration de bien vouloir faire connaître à M. SONKO sa décision, si elle existe, directement, afin que les droits de chacun puissent être respectés.

Nous en profitons pour lui rappeler au passage que le décret déterminant les modalités pratiques des radiations d’office prévu par la loi n’a jamais été publié, privant de base légale celles-ci. Il serait dans l’intérêt des sénégalais d’y pallier.

Nous rappelons enfin respectueusement à nos interlocuteurs que M. SONKO ne saurait, en droit faire l’objet d’une radiation d’office, aucune des procédures judiciaires ayant été initiées à son encontre n’ayant débouché sur une condamnation définitive, sa contumace ayant été annihilée à l’instant où il était arrêté.

Dans le cas où le gouvernement manque de moyens pour savoir où M. SONKO se trouve, nous sommes prêts à les aider. Nous leurs rappelons bénévolement que le dernier lieu de résidence de M. SONKO est, en droit la prison où M. SONKO où ils l’ont placé sous écrou, et qu’ils ne devraient avoir guère de difficultés à identifier.

Dans le cas où ils apparaîtrait préférable et plus courtois à nos interlocuteurs de procéder à une notification à personne, il leur suffira d’adresser leur décision à l’hôpital où M. SONKO est actuellement soigné, celui-là même où les renseignements militaires ont été amplement déployés.

Pensées.

Ousmane SONKO: Une Vie de Lutte, Une Dignité Inébranlable

Ousmane SONKO: Une Vie de Lutte, Une Dignité Inébranlable

Ousmane SONKO, en une vie de lutte, n’a jamais rien cédé.

Il s’est toujours tenu droit aux côtés du peuple sénégalais.

Le pouvoir, qui le rêve depuis toujours suppliant, baisant ses babouches, a tout fait depuis 2016 pour l’abaisser.

Radiation, menaces, tentatives de corruption, accusations infondées, violences, arrestations se sont succédées.

M. SONKO n’a jamais rien cédé.

Alors ils ont insisté.

Tout homme a un prix, ont-ils pensé, toujours plus désespérés.

Tout homme a un prix, pensent les hommes compromis.

Depuis 2016, le pouvoir se l’est pourtant vu rappeler avec la même clarté : cet homme ne fera jamais commerce de sa dignité, qu’il rattache à la souveraineté du peuple sénégalais.

Soixante morts, des milliers de blessés et de détenus politiques sont là pour le leur rappeler.

Ils sont le socle dont ils ne se départira jamais.

Ils sont la raison pour laquelle il ne leur concédera jamais.

Des millions de sénégalais lui vouent pour cela un immense respect.

Le pouvoir, lui, continue à le rêver quémandant aux pieds du Palais, négociant ses destinées.

Alors ils s’accrochent au moindre signe qui pourrait le leur assurer.

Hier, le palais présidentiel s’est précipité sur l’une de mes déclarations pour la commenter.

Je comprends, la nécessité, en le contexte actuel, un instant encore, de croire rêver. Un instant encore, de croire et de rêver à ce que ces milliers d’arrestation d’arbitraires, ces meurtres, ces crimes, aient enfin permis d’atteindre leur objectif tant recherché: l’impunité et la compromission de celui qui a eux s’opposait.

Mais quelle fébrilité, et quel aveu de fragilité.

Ils ont cru que j’annonçais que M. SONKO s’apprêtait à céder, et qu’ils avaient gagné.

Ils ont cru pouvoir faire de moi, qui les ai défiés pieds nus, le vecteur de la compromission de leur adversaire le plus tenace et acharné.

Moi qui ai défié la perpétuité pour me rendre à ses cotés. Moi qui me suis tenu, des jours durant, aux côtés de Sénégalais, tandis qu’ils remuaient ciel et terre sans être capables de m’arrêter.

Moi qu’ils ont dû finalement faire kidnapper à 300km de leurs frontières avant de piteusement devoir me libérer.

Moi qui face aux juges, policiers et magistrats, en ces jours sans pain ni vin, n’aura adressé qu’un mot, sans trembler:

Seule la lutte libère.

Seule la lutte libère.

La réalité est plus crue. De Paris à La Haye en passant par Genève et Washington, se portent sur le Sénégal des regards toujours plus pressants et exigeants. Ils se joignent a ceux de millions de sénégalais, qui, éberlués, voyant leur pays tanguer, craignent de le voir sombrer.

A ces regards s’ajoutent des voix, qui s’adressent au pouvoir et à nous, en nous demandant: qu’est ce qui peut être fait ?

Tous s’inquiètent et nous pressent de décider.

Deux voies restent. Le droit ou la force.

Le droit, c’est la libération des prisonniers politiques, la tenue d’élections libres, et le départ dans la dignité. C’est ce point et ce point seul qui pourra être négocié.

La force, c’est la mort et l’indignité.

Nous refusons d’y concéder.

Eviter le drame. Le leur, et non le nôtre.

Voilà ce que j’ai eu instruction de rechercher.

M. SONKO ne négociera jamais l’inaliénable: son destin et sa liberté.

Ceux qui ont cru pouvoir s’en sortir en l’enfermant doivent le comprendre. C’est eux, et non lui, qui sont en danger.

Eux et non lui qui dans quelques mois de devront faire face à leurs responsabilités.

Des procédures imprescriptibles contre les auteurs de meurtres, blessures, tortures, détentions arbitraires et autres crimes contre l’humanité qui ont été commis depuis mars 2021 par ses affidés ont été lancées en France et à La Haye.

Imprescriptibles, cela a un sens très simple: un spectre, pour le restant de leurs jours, menace de les hanter.

Qu’ils prennent garde à tenter d’y échapper en prolongeant leur oppression et en décalant les élections.

La balle est dans leur camps. A eux de décider de leurs destinées.

Xavier Niel, Emmanuel Macron, et l’Indépendance de la Presse : L’Écheveau des Pouvoirs Médiatiques en France

Xavier Niel, Emmanuel Macron, et l’Indépendance de la Presse : L’Écheveau des Pouvoirs Médiatiques en France

Xavier Niel, qui a fait de la DP pour proxénètisme, meilleur ami d’Emmanuel Macron et gendre de Bernard Arnault, rachète à Daniel Kretinsky – qui prospère sur l’exploitation du charbon et l’achat de médias pour s’attirer les faveurs de Macron – ses parts dans groupe Le Monde.

M. Niel annonce immédiatement léguer ses parts au « fond d’indépendance pour la presse ». Tout Paris acclame.

Ce même « fond pour l’indépendance pour la presse » qui est en fait contrôlé par… les enfants à peine majeurs de Xavier Niel.

Niel est ou a été par ailleurs détenteur de parts dans l’Obs, La Provence, Nice Marin, France Antillles, Mediapart, Mediawan, Brut, Atlantico, Les Jours, Corse Matin, Lagardère Studios, Cavous/Cdansl’air… tandis que son beau-père, homme le plus riche du monde, contrôle Le Parisien, Les Échos, est le premier annonceur de France, etc. Kretinsky, associé à Niel, se contente quant à lui de Marianne, Franc Tireur, Libération, Elle, etc.

Le reste est à l’avenant (le meilleur ennemi de Niel, Drahi, ayant dû racheter BFM/RMC, Libé et l’Express pour obtenir SFR ; tandis que Bolloré s’emparait du JDD, Paris Match, Europe 1, Canal, CNEWS, Capital, Voici, Gala ou encore Hachette et Editis pour peser sur l’Elysée. Quant au dernier venu, Rodolphe Saadé, qui joue quotidiennement à copain copain avec l’Élysée, au point de faire nommer le plus que soumis Bruno Jeudy à la tête d’un nouveau média, mieux vaut ne pas en parler. Le reste est à l’avenant (le meilleur ennemi de Niel, Drahi, ayant dû racheter BFM/RMC, Libé et l’Express pour obtenir SFR ; tandis que Bolloré s’emparait du JDD, Paris Match, Europe 1, Canal, CNEWS, Capital, Voici, Gala ou encore Hachette et Editis pour peser sur l’Elysée. Quant au dernier venu, Rodolphe Saadé, qui joue quotidiennement à copain copain avec l’Élysée, au point de faire nommer le plus que soumis Bruno Jeudy à la tête d’un nouveau média, mieux vaut ne pas en parler. Heureusement que RadioFrance n’est pas dirigée par une copine de promo de Macron… oups, pardon. C’est bien le cas, les PDG de l’AFP, France TV et France24/RFI étant également nommés indirectement par l’Elysée.)

Ce n’est plus 1984. C’est sa caricature.

Il est impossible de survivre en dénonçant en bloc le fonctionnement oligarchique de ces médias. Seules des offensives partiales et partielles, en se préservant des alliés, permettent de subsister. Au prix de la vérité. Au prix du devenir de la France, affaissée par ces liens incestueux qui n’ont pour but que de maintenir le contrôle d’une caste sur l’Etat, et les mannes qu’il permet d’arracher aux français.

Qui contrôle les médias contrôle l’élection et donc l’accès aux ressources de l’Etat et à sa protection. Tous ces milliardaires, pour beaucoup délinquants avérés, ont fait fortune soit grâce à la commande d’Etat, soit grâce à ses instruments de régulation, soit grâce à son intervention directe sur leurs marchés.

Ils ont certes perdu, via les réseaux sociaux, une partie de leur pouvoir, puisqu’ils contrôlent désormais moins la diffusion de l’information, tout en se trouvant en situation de quasi-monopole sur sa production.

C’est pourquoi cependant tandis que M. Sarkozy avait fait nommer son conseiller Laurent Joly, compagnon de Caroline Roux, à la tête de Meta France (Facebook, Instagram), M. Macron s’est rapproché d’Elon Musk, a offert la nationalité aux fondateurs de Telegram et de Snapchat, ce qui lui a par exemple permis – comme l’a admis la directrice des relations publiques de Snapchat – de faire censurer en direct les contenus sur ce réseau lorsque les émeutes de juillet intervenaient.

Les dénoncer en bloc, plutôt que pour servir l’un ou l’autre clan, c’est s’exposer à une mort sociale et politique immédiate. C’est ce que nous avons fait dans Crépuscule, avec les conséquences que l’ont sait.

Ces individus sont les pires ennemis de la démocratie.

Cela donne des mensonges permanents, petits et grands.

Comme lorsque le HuffingtonPost, propriété de Xavier Noël, prétend en toute tranquillité que @hugoclement lance un média « indépendant », en réalité propriété de… Xavier Niel et ses plus proches (de Marc Simoncini aux actionnaires de son fond Mediawan).

Gageons qu’ils feront, notamment, la publicité de ses viandes de synthèse et qu’ils ne parleront jamais de son Airbus privé.

Les milliardaires ont besoin d’hommes de main pour contrôler leurs rédactions sans jamais laisser apparaître leurs interventions.

Louis Dreyfus et Jérôme Fenoglio jouent ce rôle là au sein du groupe Le Monde. Ils sont les chainons fondamentaux du contrôle par Xavier Niel de ce groupe qui contient Télérama, La Vie, Le Monde Diplomatique, etc.

Ils nomment, recrutent, promeuvent et sanctionnent sur instruction, et utilisent l’encadrement, les chefferies de rédaction pour orienter et manipuler le traitement de l’information.

Louis Dreyfus, qui gère toute une série d’autres médias pour M. Niel, déjeune tous les 15 jours avec lui pour s’assurer que tout avance comme espéré ; Niel, dont on rappelle qu’il est reçu toutes les semaines à l’Elysée. Rencontré grâce à Pigasse, M. Dreyfuss avait notamment assuré le recrutement au Monde de l’un des amants de Bergé pour l’amadouer, où il l’avaitchargé de parcourir le monde pour « tester des hôtels » dans une rubrique tourisme parfaitement orientée.

Ces hommes et leurs mensonges ont pour fonction de protéger leurs oligarques, mais aussi de nourrir la fable visant à rassurer les journalistes et le public, qui ne souffrent ainsi jamais d’interventions directes et peuvent fantasmer à leur indépendance.

C’est le cas avec ce « fond d’indépendance de la presse », qui est en fait contrôlé par des gamins de vingt ans, Jules et John Niel, avec qui Xavier Niel a fondé NJJ Presse (Pour Niel, Jules et John, donc).

Xavier Niel a le pouvoir d’y désigner quatre des six administrateurs, qui n’est ainsi que son instrument. C’est comme cela qu’il y a fait nommer Jules, son enfant.

Pensez donc, un gamin qui n’a de mérite que d’être le fils du propriétaire milliardaire siège au « board » de cette toute puissante fondation censée protéger l’indépendance des ouvriers de l’information !

On rit jaune, mais ce système, qui se reproduit ailleurs, constitue l’un des plus puissants piliers de corruption qui explique la façon dont ce pays s’est effondré. Chaque oligarque a son homme de paille, fort bien payés pour oublier le mal qu’ils fait. Kretinsky a Denis Olivennes, tandis qu’Arthur Dreyfuss a pris des galons auprès de Patrick Drahi.

Mais revenons au Monde. Comment faire confiance à des journaux qui mentent à ce point sur eux-mêmes, de façon si orwelienne ?

Juan Branco arrêté

Juan Branco arrêté

Juan Branco vient d’être libéré sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France. C’est un immense soulagement. Merci à tous pour votre mobilisation.

Communiqué du 5 août

Communiqué du 6 août

#freeJuanBrancoNow

Le comité de soutien Juan Branco, composé de citoyens, demande la libération immédiate de Juan Branco.

Communiqué du comité de soutien Juan Branco, suite à sa libération

Unissons-nous ; Soulevons-nous ; Que nos voix résonnent

Un grand merci à toutes les personnes ayant signé la pétition!

Dévoiler les Crimes contre l’Humanité : Le Prix de la Vérité face à un Pouvoir Avarié

Dévoiler les Crimes contre l’Humanité : Le Prix de la Vérité face à un Pouvoir Avarié

Sous la dictée présumée de l’Elysée, une notice rouge a été demandée à INTERPOL par le parquet de Dakar pour me faire arrêter.

Le motif invoqué ? Avoir révélé l’existence de crimes contre l’humanité au Sénégal, entre les mois de mars 2021 et juin 2023, et la complicité du gouvernement français.
Cette demande s’inscrit dans un cadre plus général.

Chaque année, M. Macron se prête à une sinistre comédie, consistant à tenter de me faire arrêter.

Cela a commencé en 2019, avec le signalement au Procureur de la République par Aurore Bergé d’un livre que j’avais publié, Crépuscule, qui décrivait les soubassements de son élection.

On aurait tort d’en rire, ou de penser qu’il s’agissait d’une pantalonnade sans objet.
Avec cet ouvrage, nous touchions au coeur noir d’un pouvoir avarié.
Mme. Bergé m’a alors accusé d’avoir « armé les esprits », et de provocation à la commission de crimes et délits. Cela n’a rien donné.

En 2020, 2021 et 2022, les procédures délictuelles et criminelles se sont cependant multipliées, toutes lourdement médiatisées. Les accusations les plus sordides et indécentes ont prospéré en un environnement politique et médiatique particulièrement agressif et asymétrique, dans le but d’atteindre à mon honneur et à ma dignité.

Les mesures de coercition, perquisitions, mise sous surveillance, garde à vue, mais également menaces et intimidations se sont accumulées. Cela n’a rien donné.

Mon travail de représentation, publication, révélations, auprès de tous ceux qui se battaient pour leur souveraineté, a continué.

Nous avons remporté de flagrantes victoires, parfois jusqu’au coeur du pouvoir, du Conseil Constitutionnel aux tribunaux judiciaires où Emmanuel et Brigitte Macron traînaient des individus sans ressources que l’on représentait. Cela les a humiliés.

Les accusations, une à une, se sont effondrées, laissant voir nu un roi qui s’agitait.

Au Sénégal, depuis le mois de mars 2021, soixante personnes ont perdu la vie, et des milliers ont été blessées, arrêtées, torturées et persécutées, sous le regard bienveillant de l’Elysée, dans le cadre de crimes contre l’humanité mis en oeuvre par l’un de nos principaux alliés.

J’en ai été saisi par des familles de victimes et le principal opposant du pays, Ousmane SONKO, arbitrairement arrêté.

J’ai saisi à mon tour la Cour pénale internationale et le pôle de crimes contre l’humanité du TJ de Paris de plaintes pour les représenter.

Ces procédures, fondée sur un long travail d’enquête et de récolte de preuves, ont forcé l’allié de l’Elysée, M. SALL, à renoncer à son pouvoir, que par les armes il espérait perpétuer.

Cela me vaut aujourd’hui d’être accusé, par Dakar, de la commission de crimes et délits, et par le Quai d’Orsay, d’avoir révélé l’implication d’agents français dans les crimes mentionnés.

La vérité brûle le pouvoir. Elle le force à reculer.

Nous avons connu, avec Julian Assange, ce mouvement descendant, qui vise à isoler, fragiliser, enfin, dévaster, ceux qui ont le courage d’en faire usage, et de ne pas céder.

Je m’y suis préparé, et l’accueille avec sérénité. Dans la dignité, et sans trembler.

Crimes contre l’humanité au Sénégal

Crimes contre l’humanité au Sénégal

COMMUNICATION AU TITRE DE L’ARTICLE 15 DU STATUT DE ROME VISANT MONSIEUR MACKY SALL MONSIEUR ANTOINE FELIX DIOME MONSIEUR MOUSSA FALL AINSI QUE 109 AUTRES INDIVIDUS CONCERNANT LA COMMISSION DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ SUR LE TERRITOIRE DU SÉNÉGAL ENTRE LES MOIS DE MARS 2021 ET DE JUIN 2023

Contenu sensible

Attention, pour les plus sensibles, des images très dures sont diffusées. Il est possible de les masquer simplement avec le doigt, puisqu’ils ne sont pas en plein écran.

Conférence de Presse

Jeudi 22 Juin

Carte des principaux crimes au Sénégal

Contenu sensible

Attention, les images et vidéos ci-après contiennent une extrême violence et montrent explicitement des crimes et des actes de barbarie.