S’armer
Extrait de la Conférence de Juan Branco du 14 février à Mexico (VOSTFR)
Juan Branco – intervention à la BBC (VOSTFR)
Juan Branco – intervention à la BBC (VOSTFR)
La France et Macky Sall ont décidé de dévaster le processus électoral au Sénégal.
Ils restent seuls dans cette initiative, face à un millier de prisonniers politiques et un seul homme : Ousmane Sonko.
Juan Branco innocenté
Juan Branco innocenté
Après une campagne de presse ahurissante, et une double page dans Libération signée Willy Le Devin, Juan Branco a été innocenté par le Barreau de Paris, selon les informations auxquelles nous avons eu accès.
(…)Il ressort ainsi de tous ces éléments que les membres de la COMHADIS n’ont pas trouvé dans le comportement de Monsieur Juan BRANCO de manifestation de harcèlement ou de discrimination liée à l’état de santé de Madame Eva LECOMTE. (…)
(…) L’état de santé de Madame Eva LECOMTE n’était pas ignoré de Monsieur Juan BRANCO, qui n’apparaît pas avoir eu un comportement déplacé ou discriminant en raison de sa maladie. Il ressort des échanges téléphoniques qu’il a pu, au contraire, se montrer attentif à sa situation. En conclusion, la COMHADIS considère qu’il n’existe pas de faits de harcèlement et de discrimination pouvant être reprochés à Monsieur Juan BRANCO.
Il se trouve que l’accusatrice, Eva Lecomte, était en fait une employée d’Havas « envoyée » afin d’intégrer son cabinet. Celle-ci, tenez-vous bien, a immédiatement tenté un « kompromat » en se disant exploitée et moralement harcelée au bout de… moins de deux mois d’expérience, avant de se faire recruter au cabinet d’un ministre d’Emmanuel Macron, Christophe Béchu. Drôle de point de chute pour quelqu’un qui s’était présentée comme « prête à tout pour la cause ».
L’affaire est tellement grossière qu’elle pourrait prêter à rire, si ce n’était du fait de la complicité de la presse, des institutions, mais aussi de faux alliés. C’est ainsi que Eva Lecomte a été défendue par rien de moins que la présidente d’Anticor, Elise Van Beneden, et Denis Robert, furieux que Juan Branco ait révélé leurs liens avec un milliardaire, Hervé Vinciguerra.
La procédure, grâce à leur appui, a duré un an et demi, et a été lourdement publicisée avec les conséquences que l’on imagine.
De quoi s’interroger sur leurs méthodes, mais également sur les menaces qui pèsent sur Branco, toujours plus ciblé par la macronie. Depuis 2019 et la parution de Crépuscule, celui-ci fait l’objet de procédures et de tentatives de piège à répétition, la plus rocambolesque étant, il y a quelques semaines, un vrai-faux cambriolage avec tentative de kompromat à la clef, déjoué in extremis et ayant débouché sur l’arrestation de… prostituées paraguayennes.
Lorsqu’il était encore invité sur BFM TV, il avait annoncé la couleur, rappelant ironiquement que « chaque année, la Macronie tentait de l’emprisonner ». Surveillé par la CIA dès 2015, du fait de son engagement auprès de Julian Assange et de Wikileaks, comme cela avait été révélé publiquement des années plus tard, il a encore été arrêté en juillet 2023, sur ordre de la France, à Dakar, après avoir été enlevé en Mauritanie.
Jusqu’où iront-ils ?
Commission Harcèlement et Discriminations (COMHADIS) | BRANCO Juan/ Eva LECOMTE
Commission Harcèlement et Discriminations (COMHADIS) | BRANCO Juan/ Eva LECOMTE
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Coline Fay est libre.
Coline Fay est libre.
Le Royaume du mensonge
Le Royaume du mensonge
L’offensive tant attendue est arrivée. Les articles pleuvent, non pour tenter de faire la vérité, vérifier les éléments que nous avons révélés, faire clarté sur les scandales que nous avons exposés. Mais pour intimider. Franc Tireur, Libération, Le Canard Enchainé… D’antan, des titres qui firent rêver, qui suscitèrent le respect. En lesquels on pouvait espérer trouver protection, lorsque l’on décidait de s’opposer et de tenter de contrer les manoeuvres de pouvoirs avariés.
Des titres qui, partout fascinaient. Des titres où il devient indécent, humiliant, de travailler.
Le journalisme devenu chasse à l’opposant, la vérité est la première sacrifiée. Et les peuples ont désormais les armes pour le contrer.
Ce à quoi l’on assiste, sans aucune forme de retenue, depuis quelques années, à mon sujet, méritera un jour d’être exploré.
Qu’est-ce qui peut autant les inquiéter en cet homme seul, contre lequel, irrémédiablement, ils ne cessent de se jeter ?
Qu’est-ce qui peut expliquer que tout ce qu’un pays contient de presse ait décidé, alors que ce jeune homme n’avait pas encore la trentaine, d’en faire son sujet préféré, attaquant, mordant, inventant, calomniant sans cesse ?
Qu’est-ce qui peut, à ce point, dans ma parole, les effrayer ?
Que l’on invente des épisodes de harcèlement, de viol, détruise et expose mon intimité, bave sur mon parcours professionnel, m’accuse d’être à l’origine des actes de mes clients, mente sur mes références universitaires, s’indiffère des décisions de justice qui viennent tout cela contredire après des années de mensonge, cela fait partie de l’attendu de la part d’employés de milliardaires qui ont vendu leur plume et leur dignité, et dont la fonction consiste à abattre la vérité.
Cela fait partie de l’attendu lorsque l’on sait comment l’Histoire se fait.
Mais que les serfs de Daniel Kretinsky en arrivent, dans leur mythomanie excroissante et en cette « chose » qu’est devenue Franc Tireur, financée à perte pour satisfaire l’Elysée, à prétendre que je serais « proche de dictateurs africains », alors que je risque vie et liberté pour défendre ceux qui s’y opposent et que je n’ai jamais mis les pieds, contrairement à eux, dans un quelconque palais, c’est s’excéder.
Pourquoi ressentent-ils, à ce point, le besoin d’inventer, depuis cinq ans et ce moment où je décidais, alors l’enfant chéri du régime, d’à travers Crépuscule, tous les exposer ?
Sont-ils à ce point les serfs du Royaume, de ce royaume du mensonge qu’est devenu la France, où l’on ne cesse, jour après jour, de vous convaincre que le blanc est noir, et qu’ils sont inversés ?
Que cela dit-il de leur vulnérabilité, de la vulnérabilité de ce système dont ils sont les valets, qu’ils en soient à ce point et de façon si grossière à inverser le réel et entacher la pureté ?
Lorsque des journalistes, dont les directeurs passent leur vies dans des Riadh à Marrakech alors que des centaines d’opposants politiques crèvent la gueule ouverte à quelques pas en contrebas, accusent ceux qui ont goûté les geôles de plusieurs pays pour se porter au chevet de personnes menacées, d’être les ennemis de la liberté, quelque chose est en train de se passer.
Oui, je parle de vous, Raphaël Enthoven, de vous et de vos liens incestueux avec les semeurs de morts que sont BHL, Sarkozy, Kretinski, vos employeurs et vos amis, leurs monarques, courtisans et despotes ravagés.
Oui, vous qui après avoir dégusté des mangeuses d’hommes au visage contrefait vous serez vautré comme votre fils en les illusions les plus stupéfiées, faute de métier, d’oeuvre, de pensée, ne survivant que par la pitié intéressée qu’éprouvaient pour vous les membres de votre caste, de cette caste où vous n’aurez eu pour seul mérite que d’être né.
Vous que Macron et qu’un oligarque avarié, Kretinsky, auront in extremis récupéré pour en faire leur pitoyable relais.
Vos avocats se font payer jusqu’à 100.000 euros l’audience pour défendre les valets de l’Elysée qui tuent, empoisonnent et emprisonnent chez eux tandis que vous dissertez galamment de concepts grands et évidés, attaquant entre deux coupes et sur commande qui oserait tenter de faire rempart à la mort et la violence que vos commanditaires ne cessent de semer.
Nous prenons le risque de passer des années en prison pour, à prix coûtant, défier l’asservissement et défendre des opposants qui encourent perpétuité.
Vous êtes payés, depuis vos confortables appartements, pour protéger les pouvoirs qui enferment la liberté.
Nous nous engageons gratuitement pour les victimes des violences que par vos mots, vous stimulez.
Une presse aux ordres, saturée d’intellectuels prostitués, stipendiée pour humilier, tresse les gloires de massacreurs et pilleurs de peuples.
Maquille l’avanie, la porte aux nues, relaie tous ses mensonges et protège qui les énonce.
Quelques uns s’y opposent.
Elle pense que nous sommes fébriles, comme tous les corrompus s’imaginant ceux qui, tenant droit, refusent de céder à leur avanie.
Comme tous ceux, qui fantasmant leur toute-puissance, ne vivent que par le frémissement du tremblement qu’ils susciteront en leurs opposants.
Fébrile donc. Après avoir été dit jaloux, enragé, fou.
Alors clarifions.
Nous ne sommes pas fébriles. Ni jaloux, ni enragés, ni fous.
Car contrairement à vous, nous ne nous sommes pas faits offrir nos diplômes et nos emplois, nous avons construit une carrière professionnelle fondée sur des valeurs et des idées, non sur le pillage et l’intérêt.
Nous avons un métier, nous, une oeuvre et une pensée, un parcours fait d’engagement et de prises de risques aux côtés des plus fragiles de la société.
Un parcours empli de violence – subie – qui nous a amené à toucher à une forme de beauté et d’une humanité que vous n’aurez jamais effleurée.
Nous n’avons pas besoin, nous pour exister, de nous vendre, d’intriguer, d’inventer des épisodes de harcèlement, de viol, des complots avec des puissances noires pour protéger un ministre dont le sexe trop souvent s’exposait, ou d’instrumentaliser la morts d’adolescents pour tenter de nous propulser en des sphères qui prêtent quelques temps leurs palais avant de nouveaux impétrants consacrer.
Nous n’avons pas besoin de stigmatiser des populations entières pour tenter d’assoir notre pouvoir et notre légitimité.
Nous n’avons pas besoin de nous attaquer à de simples citoyens parce que nous nous sentons par eux et par leurs vérités menacés.
Nous n’avons pas, enfin, besoin de payer des êtres pour écrire nos légendes et détruire ceux qui viendraient les contrarier.
Lorsque le Canard m’a contacté, j’ai cru que c’était pour vérifier les informations que nous révélions. Confirmer qu’un nouveau premier ministre, en France, avait bien inventé un épisode de harcèlement, pour se propulser au sommet de la société, après avoir inventé des diplômes et des cursus qui à Assas n’avaient jamais existé, et à SciencesPo, par pure convenance, lui avaient été offerts après que sa meilleure amie l’eut fait recruter, à 23 ans, à un poste de cabinet que sa mère lui proposait.
Pour raconter, décrire ce que cela disait, de notre société, s’assurer qu’en effet, c’était bien, loin de la machine propagandiste écrasante qui se déployait, à un magma de népotisme et de courtisanerie que nous étions confrontés et qui sur la France se déversait.
Non. Le Canard m’a écrit pour me parler de mes tweets, de leurs cinq millions de vues, et se gargariser de ce qu’une procédure, initiée par un proxy de Matignon, sur un des points mentionnés, le jour même de la nomination du premier ministre, aurait été – sans chances de succès – lancée.
Etrange et noire joie, que de sur tout cela chercher à ironiser, sans mesurer les risques encourus et pris, les sacrifices qui auront amenés à l’édiction de cette vérité.
Etrange et obscure jouissance, de la part de ce qui soudain s’érigeait en pouvoir au service du pouvoir, instance qui pourtant à l’inverse prétendait.
Notre force est et restera celle de la gratuité, de la gratuité de cette démarche qui les amène à tant spéculer, et nous a gagné le respect de ces millions de personnes qui nous lisent, et qu’ils semblent tant jalouser.
Cette gratuité sacrificielle, à tant d’égards, qui depuis des années nous aura amenés à nous exposer et nous offrir sans rien demander.
Quoi qu’il arrive, elle réside et demeurera auprès de tous ceux que nous aurons un instant, un instant seulement, accompagnés, protégés, renforcés.
De Julian Assange aux peuples sénégalais en passant par les gilets jaunes et mille autre combats d’opposants du monde entier que nous avons défendus, très souvent, sans demander à être payés.
Nous avons la fierté de pouvoir regarder sans mépris, mais sans manquer de hauteur, ceux qui à quelques potentats auront accepté de concéder
Une force nous jauge, depuis des années. Elle jauge notre constance. Notre sincérité. Cette force, un jour, se lèvera, pour mettre fin au royaume du néant que ces êtres ont fini par incarner.
Alors, il ne leur restera qu’à prier. Prier pour que leur vide ne devienne gouffre, et ne les emporte à jamais.
Qu’ils profitent des millions qui entre temps seront sur eux déversés. Des salaires généreux qui leurs permettent de constituer des petites cours et de se sentir, dans la solitude qu’ils ne cessent de générer, entourés.
Nous le voyons à leurs visages, à leurs cernes, à leurs manières. Le malheur de la laideur ne fait que dévaster.
Prions pour eux. Et pour qu’un jour, ils en soient libérés.
@BabonneauMarine, pensées.
Mensonges et Manipulations d’un Ministre
Mensonges et Manipulations d’un Ministre
Le 5 novembre dernier, un ministre de la République se présentait, devant 5 millions de français comme ayant été victime, enfant, de graves faits de cyberharcèlement.
C’était une première, qui avait été beaucoup commentée. Sur 7 à 8, pendant près de quinze minutes, en une émission de prime time où tout était soigneusement écrit et préparé, un homme exposait la souffrance qu’il avait subi alors qu’il était, enfant scolarisé.
Le récit, alambiqué, et la démarche, impudique et victimaire, interrogeaient de la part d’un homme qui avait toujours fréquenté les plus hautes sphères, et avait été singulièrement protégé.
L’homme, qui peinait à retenir des sourires en coin à chaque fois où des faits précis étaient invoqués, invoquait cependant des buts charitables, et la volonté d’aider les plus fragiles de la société. Il invoquait une rivalité amoureuse au sujet d’une femme pour expliquer le conflit qui aurait tout originé, tout en disant qu’il avait été victime d’homophobie. Il prétendait, à 34 ans, se sentir encore persécuté par celui qui avait tout cela organisé.
Ce que l’homme n’avait pas prévu, c’était qu’à peine promu suite à cette opération de communication, un entretien fut exhumé en lequel il affirmait spontanément n’avoir jamais connu de difficultés au cours de sa scolarité, se montrant « au contraire » particulièrement préoccupé par ceux qui avaient eu à connaître, et effrayé par la « rupture » que constituaient les réseaux sociaux pour les nouvelles générations.
Le même homme, donc, à quatre années de différence, disait deux choses opposées.
Avait-il connu une amnésie traumatique, suite aux graves faits qui l’avaient touché ?
Ou cette personne, qui, comme beaucoup d’enfants privilégiés, était connu pour avoir régulièrement des comportements problématiques, notamment envers ses camarades les plus fragiles, avait-il utilisé la souffrance réelle des enfants que d’antan il victimisait pour se valoriser, instrumentalisant cette question à peine nommé à un poste particulièrement exposé, afin de séduire les français avant de rapidement s’en débarrasser ?
Il se trouve que cet harcèlement n’a jamais existé, et que tout cela était le fruit d’une opération de communication rondement menée, avec l’aide d’une ancienne trafiquante de drogue et proxénète, Mimi Marchand, qui s’est décidée de le propulser à l’Elysée.
Quelques années auparavant, ce même homme utilisait cette même technique sur un autre « sujet de société ». C’était au sujet de la lutte contre l’homophobie. Afin de parer aux effets catastrophiques de la révélation de sa relation avec le conseiller politique du Président, qui jetait une lumière cru sur les mensonges qui déjà son parcours parsemaient, notre homme n’avait pas hésité à instrumentaliser cette question qui, du fait de sa classe sociale notamment, ne l’avait jamais intéressé. Alors qu’il vivait librement et officiellement son rapport – au point de s’être pacsé – avec celui qui l’avait, à l’Assemblée puis au gouvernement, propulsé, il avait alors prétendu, indigné, avoir été « outé », lançant une immense offensive contre celui qui l’avait révélé.
Aujourd’hui, il affirme sans scrupules avoir toujours spontanément revendiqué son orientation sexuelle de façon assumée.
Cet homme, tout le monde sait qui il est. Au cours de cet entretien, sans jamais me nommer, il m’a explicitement visé. Bénéficiant pour la première fois d’une exposition devant des millions de français, alors qu’il venait d’être propulsé au sommet, il a décidé de vouer pas moins de dix des quinze minutes qui lui étaient offertes à se plaindre de façon puérile de la persécution qu’encore aujourd’hui, il prétendait subir, de mon fait.
A 34 ans, cet homme tout puissant se disait persécuté, devant une journaliste qui acquiesçait sans vérification ni contradictoire à tout ce qu’il disait.
De cela, de jolis sourires naissaient.
Cet homme, qui n’a pas hésité, devant cinq millions de français, à mentir de façon éhontée en instrumentaliser les vulnérabilités des plus fragiles de la société, sait pourquoi il le fait.
De la même façon qu’il sait pourquoi, à peine nommé, ses équipes auront reçu ordre de tenter de m’intimider.
Cet homme est mêlé à l’une des affaires les plus sordides que cette République ait enfantée.
Elle ne va pas tarder à exploser.
Patience et pensées.