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S’armer

Jan 27, 2022 | 0 commentaires

Martin Hirsch, directeur de l’APHP, payé plus de 200.000e par an par les cotisants, vient de suggérer que l’on cesse de prendre en charge les non-vaccinés hospitalisés.
Il le fait le jour de la sortie de Treize Pillards en librairie, livre dans lequel je tire son portrait, parmi une dizaine d’autres soldats discrets de la macronie, et reviens sur un parcours fait de pillages et d’escroqueries.
Vous êtes des dizaines à m’avoir envoyé des photos qui me réchauffent l’âme. Le diable vauvert a eu le courage de publier cet ouvrage à prix coûtant (7e), en réduisant au minimum tous les coûts, en sachant très bien les risques que nous prenions.
Si je vous incite donc à vous le procurer, ce n’est pas pour nous enrichir (à un peu moins de 50 centimes par livre de droits d’auteur, on serait mal barrés), mais d’une part pour appuyer les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs qui ont décidé de nous appuyer, et d’autre part, pour en faire une arme à opposer à ceux qui prétendent nous gouverner.
Ils nous gouvernent par la honte et l’intimidation, l’utilisation systématique de l’humiliation.
Sachons retourner ces armes, en montrant l’obscurité de leurs légendes, et les saletés qu’ils ont générées.
Courage à tous, pardonnez les absences qui ces longs et violents mois ont pu m’habiter. Je reste à vos côtés, et toujours, toujours plus prêt à les enflammer.
Faites tourner ces oeuvres, partagez les, volez les. Ce sont des outils mis à disposition pour que, face à des déclarations comme celles-ci, leurs soient immédiatement renvoyée la violence qu’ils essayent de nous infliger.
Ce sont des outils pour nous protéger, et fixer des limites à ces atrocités qu’ils ne cessent d’enfanter.

Le cadavre ne communie pas. Il croit.

Le cadavre ne communie pas. Il croit.

Le cadavre ne communie pas. Il croit.

Le monde autour de lui, fabriqué pour l’enterrer, nourrit son idée.

Celle qu’il ne serait pas dans un mausolée, mais au côté des êtres aimés.

Pauvre Emmanuel. Pauvre être à qui la vie a échappé.

McKinsey

McKinsey

L’une des dimensions fondamentales, et les moins discutées, du scandale Mckinsey, n’est pas le milliard d’euros dépensé.
C’est l’incitation à la corruption que les passerelles entre pouvoir public et privé produisent.

Devenir conseiller d’un ministre devient ainsi une passerelle pour gagner ensuite de l’argent – en aidant des entreprises privées à escroquer l’Etat.

Vous arrivez donc au coeur du pouvoir qui récolte les ressources de l’ensemble des français avec l’idée de vous en servir pour en partir, et récolter une plus value… au détriment des français.

C’est ce qui explique la laideur de ceux qui se sont pris de nous gouverner.
Obsédés à l’idée d’accaparer. De tirer de leur fonction un profit.

C’est ce qui explique la disparition de l’idée. De l’engagement. De tout ce qui a rapport à l’altérité.

C’est ce qui explique ce qui en eux, de dégoût, ne cesse de susciter.

Luttez

Luttez

« Et luttez, luttez contre ces êtres avariés qui ne vivent que du sang que de vous ils ne cessent de tirer, de la sueur dont vous les abreuvez, sans jamais vous montrer de reconnaissance, dans la satisfaction que tout assoiffé tire de s’être gavé. »

Virginie Araujo, arrêtée et détenue 60 heures dans les sous-sols de la DGSI

Virginie Araujo, arrêtée et détenue 60 heures dans les sous-sols de la DGSI

Ma consoeur Virginie Araujo a été arrêtée et détenue 60 heures dans les sous-sols de la DGSI au prétexte d’une procédure antiterroriste.

Elle a été interrogée des heures et des heures sur ses relations avec les clients qu’elle représentait, pourtant couvertes par le secret professionnel, ses opinions politiques et religieuses, sa vie personnelle, avant d’être libérée sans suites.
Son arrestation avait été largement médiatisée.

Quelques jours plus tard, elle a fait un communiqué de presse pour dénoncer l’arbitraire de cette mesure, qui visait à l’intimider et attaquer son client, et rétablir les faits, après que son honneur a été baffoué.

Pas un mot dans la presse. Pas un mot de l’ordre des avocats.

Jetée aux chiens, puis abandonnée.

Qu’on se le dise: l’on peut en France, arrêter des avocats et les enfermer dans les sous-sols des services secrets, trois jours durant, avant de les relâcher, sans qu’aucune explication ne soit donnée.

Plainte contre l’Elysée

Comment l’Elysée peut être prévenu « en amont » d’une mise en examen, alors que le juge d’instruction prend la décision seul, dans son cabinet, et seulement après avoir entendu le suspect ?

La suppression du RSA et le silence des classes bourgeoises

La suppression du RSA et le silence des classes bourgeoises

Je suis très marqué par le silence des classes bourgeoises sur la suppression du RSA proposée par Emmanuel Macron. Allumez la radio, la télévision, regardez leurs comptes sur les réseaux sociaux, à ces indignés de première main. Personne ne semble s’en plaindre. Journalistes, politiciens, « engagés ». La suppression de la seule aide véritablement destinée aux plus précaires et vulnérables, qui permet à des millions de personnes en situation de survie d’à peine se nourrir et loger leurs enfants, par un Président, ce n’est pas rien C’est un piège de communication, évidemment. Mais pas seulement. C’est un symptôme grave d’aveuglement, d’une personne qui n’a jamais connu la précarité, qui n’a jamais connu, autour de lui, la précarité, et qui sait qu’il peut faire son marché électoral sur le dos des plus vulnérabilisés – qui de toutes façons ne votent et ne voteront pas, a fortiori pour lui. Des personnes si désocialisées qu’il peut sans risque les transformer en bouc émissaires, les insulter. Et ces personnes ne trouvent aucun relais dans l’espace public pour s’indigner, les protéger, les rassurer. Transformer en une obligation d’emploi (15 à 20H par semaines, pour un revenu inférieur au SMIC horaires) le RSA, c’est le supprimer. Car lorsque l’on se retrouve au RSA, c’est le plus souvent que l’on est si brisé qu’aucune forme d’élan ne nous permettra jamais de nous raccrocher à la société. Il est déjà difficile, humiliant, de le demander. Beaucoup s’en détournent, pensant qu’il s’agit d’un privilège, là où il s’agit d’un droit, d’un devoir de la société à leur égard, qui la protégera des dérives qui pourraient les emporter. Le coupler à une obligation d’activité, oui, c’est le supprimer. Et c’est vouer des millions de personnes à un désespoir un peu plus marqué. C’est une honte. Un révélateur de l’état de décrépitude dans lequel nous sommes tombés. Pensées à tous ceux qui tremblent, et à tous ceux qui sans voix, ont à subir les mijaurées de cette merde de l’Elysée.

Article du Monde à lire