Le gouvernement de Benjamin Netanyahou met en danger la paix et la stabilité dans le monde, et menace la subsistance des populations juives au Proche-Orient.
L’arrestation du chef de gouvernement de l’État d’Israël, des principaux membres de son cabinet et de l’ensemble des dirigeants ayant conçu, mené et exécuté l’offensive contre Gaza depuis le 8 octobre 2023, doit devenir une priorité.
Le soutien massif de la population d’Israël à ses initiatives doit être actée, et nous amener à réactualiser nos positions constantes sur la région.
La rupture des relations diplomatiques avec l’État d’Israël, faute de cessation des massacres à Gaza et des tentatives de changement de régime en République d’Iran, doit être envisagée.
En Palestine, la solution à deux États apparaît désormais caduque. La fin de la colonisation, le retour de tous les réfugiés palestiniens, la garantie des droits de tous, chrétiens, laïcs, musulmans, juifs, druzes, bédouins, au sein d’un État unitaire, pluriconfessionnel et pluriethnique, apparaissent désormais comme les seules perspectives viables pour la Palestine historique.
Celle-ci doit redevenir une terre d’accueil offrant des droits égaux à tous ses citoyens, dans le cadre d’institutions garantissant à tous l’égalité et la liberté.
En ce qui concerne l’Iran, la civilisation perse a façonné et nourri, depuis des millénaires, l’histoire de l’humanité.
Elle ne doit ni ne peut, en une quelconque circonstance, devenir l’ennemie de la France, quelle que soit la nature du régime temporairement chargé de la diriger.
Un pays de 100 millions d’habitants, ayant des frontières avec l’Afghanistan et le régime Taliban, le Pakistan et ses armes nucléaires, l’Irak, le Haut-Karabagh, la Turquie, dominant le golfe persique, composite, formé par de puissantes minorités, ne saurait, sans conséquences, se voir déstabilisé.
Il convient en conséquence d’adapter nos positions diplomatiques afin d’assurer la paix.
La dénucléarisation de l’Iran ne peut qu’impliquer celle de l’État d’Israël.
La reconnaissance de la légitimité des autorités Houthis et de leur souveraineté sur le territoire yéménite, la fin du soutien aux coalitions militaires qui se sont saisies d’une partie du territoire en coopération avec des forces terroristes, dont Al Qaeda, doit accompagner un plan de paix permettant de mettre fin à leurs hostilités.
En Irak, l’intégration définitive des branches militaires de Hachd Al-Chaabi à l’État irakien, où l’Ayatollah Sistani a joué un rôle fondamental dans la contention de Daesh, la normalisation du rapport aux minorités, qu’elles soient sunnites, yezidies ou kurdes, est nécessaire.
En contrepartie, un désengagement militaire des Etats-Unis doit être demandé, et s’accompagner d’une offre de soutien à la mise en oeuvre d’une politique de souveraineté, notamment dans la production énergétique, et d’appui aux élections de novembre.
En Syrie et au Liban, des assurances concernant la protection des minorités chiites et chrétiennes peuvent seules empêcher la reconstitution des milices défaites, et leur intégration aux États, accompagner le retrait progressif des forces occidentales.
La question kurde, cruciale, devra partout être traitée.
La France, enfin, devra veiller à réduire sa dépendance énergétique à l’égard des puissances du Golfe et de la région.
Ce n’est que sur ces fondements que le retour à l’ordre international, et au droit, seront possibles.
Certains aventuriers nous veulent à la veille d’une déflagration mondiale.
D’autres prospèrent sur les décombres d’une catastrophe qu’ils désirent, et souhaitent alimenter.
D’aucuns enfin, sans idées, se contentent de reproduire des schémas qui ont échoué.
Le spectre du Moyen-Orient nous guette, à travers un retour de feu du confessionnalisme et de la violence fanatisée qui atteindrait à notre sécurité.
Les voix s’opposant au néant sont rares, et elles seront ciblées.
Il nous appartient de veiller à les protéger.
2027 est loin, mais nous n’avons désormais d’autre choix que de nous y préparer.
Par leurs politiques notamment l’occupation, la division au sein des zones occupées et la colonisation, les gouvernants d’Israël ont, depuis sa création, ont refusé la création d’un État palestinien, toujours au service des religieux sionistes extrémistes, interdisant définitivement par le mitage et la colonisation, la solution à deux États.
Comme vous le dites les seules perspectives viables pour la Palestine historique, passe par la fin de toute colonisation, le retour de tous les réfugiés palestiniens et la réparation (pour ce qui est réparable), la garantie des droits de tous, chrétiens, laïcs, musulmans, juifs, druzes, bédouins… au sein d’un État unitaire, multiconfessionnel et pluriethnique, apparaissent désormais comme.
Celle-ci doit redevenir une terre d’accueil, un État, offrant des droits égaux à tous ses citoyens, dans le cadre d’institutions garantissant à tous l’égalité et la liberté.4
Pourtant, vous le dites par ailleurs, une grande majorité des israéliens ( juif de culture, de religion…) hors arabes israéliens soutient la politique menée par le gouvernement israélien actuel d’extrême droite… Rien de pacifique, de durable, ne se fera sans cette population, pas moins sans les palestiniens dont les familles ont été chassées lors de la création d’Israël et depuis… Sans les victimes et leur famille…
Rien ne se fera sans qu’une hiérarchie des valeurs sociétale, sans qu’un SAVOIR historique ne soient partagés… sans que les extrémistes, prêcheurs de violence ne se retirent ou soient écartés !
Voilà un chemin de travail. De part et d’autre, il a ses partisans…
Au rassemblement, Aux actes.