Soral, qui vient de vendre son collaborateur Xavier Poussard (à l’origine de la rumeur Trogneux) à l’Élysée, cherche obsessionnellement à mordiller Branco, dont il voit qu’il commence à réussir son pari. Et quelle surprise de le voir faire en s’appuyant exclusivement sur les médias oligarchiques. Les voilà réduits à citer Paris Match et le JDD, pour s’attaquer à un jeune homme de 35 ans en pleine bourre, qui a aidé des milliers de personnes à prendre conscience du fonctionnement du système. Triste fin de vie. Le plus triste encore, ce n’est pas que cet empilement de rumeurs soit truffé d’erreurs.
Passons sur les choses débunkées mille fois déjà, comme son rapport à Assange, y compris par le principal concerné, Filippetti, Yale ou Wikipedia. On peut comprendre que ce jaloux maladif se trompe par absence de travail et rage. Passons sur le fait que « faits et documents » invente des membres de jury de thèse qui sont pourtant accessibles en deux clics. Mille exemples de cette nature rendent la chose inexploitable, et attestent du manque de fiabilité des auteurs, qui ont pondu une mauvaise fiche Wikipedia. C’est surtout l’incapacité à comprendre et analyser.
Pourquoi son enlèvement au Sénégal et en Mauritanie est exclu du « récit », sa lutte contre hadopi, ses enquêtes au Centrafrique, en RDC, au Yemen, pourtant librement accessibles, ses procès gagnés aux côtés de « sans dents » contre les Lacron, Lallement, Darmanin… aux côtés des convois des libertés, des panafricanistes-souverainistes, etc ?
Pourquoi aucun mot sur ses révélations sur les contrats Pfizer, la taxe carburant, les milles affaires sorties sur l’oligarchie ? Pourquoi pas un mot sur sa défense des victimes palestiniennes à la CPI et les dizaines de procédures qu’il a entamé et qui font qu’il soit aujourd’hui menacé ?
Surtout: pourquoi pas un mot sur le fond de quinze livres, dont certains proposant un travail de philosophie politique fondamental, publiés en autant d’années ? Parce que ça exigerait de travailler plutôt que de lire Paris Match et le JDD.